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3.33/5   3 notes
Résumé :
Huit jours dans la neige : Virgile Robert, le « montagnon » fils de fermiers des « hauts » de Neuchâtel près de la Chaux-de-Fonds, invite son ami, Henri Émonet, le jeune fils d’une famille de vignerons de Boudry au bord du lac. Mais c’est les fêtes de fin décembre… Un temps exécrable complique le voyage de la diligence, puis des traîneaux. La neige ne manque pas dans ces montagnes jurassiennes ! Henri s’adapte à ce mode de vie qu’il n’imaginait pas, rude mais plus c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Henri Emonet , le fils d'une famille de vignerons de Boudry, est invité à passer les fêtes de Noël chez son ami Virgile Robert fils de fermiers des
« hauts » de Neuchâtel près de la Chaux-de-Fonds.
A l'époque, l'enneigement était considérable et le voyage en diligence puis en traineau relève du périple et donne lieu à des scènes vraiment drôles.
Henri découvre les montagnes jurassiennes, un mode de vie pas facile, la chasse et même les braconniers !
Mais surtout il fait la connaissance de Marie, la soeur de Virgile.
Une jolie histoire pour découvrir la vie quotidienne hivernale des « montagnons » du milieu du 19e siècle qui était tout sauf ennuyeuse.

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En 18.. le fils d'un viticulteur de Boudry est invité à passer ses vacances sur le Jura en pleine hiver. Il nous raconte le voyage dans la neige en diligence et en traîneau, la vie des «Montagnons » entre chasse, atelier d'horlogerie, contrebande et veillées au coin du feux. Il finiras par épouser la fille de la maison. Belle description d'une rude saison dans un coin du monde plein de charme.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
– Si je n’avais que des lurons comme vous, dit le conducteur à Henri, je m’embarrasserais pas mal de mes quatre traîneaux ; nous arriverions à six heures ou à dix heures, ça me serait parfaitement égal ; je suis habitué à la peine ; mais ce qui est gênant, c’est les femmes ; ça ne sait que piailler, crier, glousser et donner de l’embarras. J’en ai vu qui tombaient évanouies dans les plus mauvais moments, quand je ne savais plus où donner de la tête. Quel sacré commerce ! Bien heureux encore quand elles ne prennent pas des crises de nerfs. Mais aussi pourquoi faut-il qu’elles se fourrent partout ? Ah ! sacrebleu ! en voilà encore un qui verse.
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– Tu veux donc, dit le père, que l’établisseur te paie une montre qu’il ne pourra pas vendre ? crois-moi, mon garçon, il faut que l’horloger, comme tous les artistes, fasse de son travail une question d’amour et d’honneur ; lorsqu’il ne sera plus qu’un mercenaire sans cœur et sans ambition, le moment sera venu de le remplacer par des machines aux entrailles de fer, qui font leur œuvre journalière sans trêve ni repos, sans peine, mais aussi sans plaisir, et avec une exactitude désespérante. Et comme les machines fonctionnent partout où il y a de l’eau et du charbon, notre industrie se déplacera, émigrera, et ce sera fini de la prospérité de nos pauvres montagnes. Nos descendants seront ré-duits peut-être à l’humble vie de nos ancêtres, qui fabriquaient des boucles et des pipes de fer.
– Vous avez raison, mon père, chacun de nous devrait tenir à se faire une réputation et à la conserver ; mais on est poussé malgré soi, par la force des choses, à une production effrénée ; la veine est bonne, on veut l’exploiter ; l’appât du gain fait taire toute autre considération. Voyez les noms les plus honorables placés en contrebande sur des ouvrages sans valeur. Que de-vient un nom, je vous en prie, dans ce naufrage de la propriété industrielle, si le premier venu peut le confisquer à son profit ?
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– Est-ce une pure affaire de mode, dit-il, que ces histoires d’échappement à ancre ou à cylindre, avec des trous en rubis, que vous faites graver sur les cuvettes ?
– Dans les trous en pierres fines, les pivots ne rencontrent presque plus de frottement ; le mouvement est plus facile et l’usure moindre que dans le laiton. Quant aux échappements, celui à cylindre est excellent pour les pièces ordinaires, mais lorsqu’on exige une marche supérieure, on prend l’ancre, et pour les chronomètres l’échappement à ressort. En voici la rai-son : regarde cet échappement à cylindre : le balancier n’est pas libre et ne peut faire que de petits écarts, tandis que l’ancre laisse au balancier toute liberté ; aussi prend-il ses coudées franches, et il se permet des allures telles que les causes extérieures de perturbation, les secousses, n’ont plus d’influence sur lui. Entre ces deux balanciers, il y a la même différence qu’entre un enfant qui trébuche à chaque pas, et un homme vigoureux qui marche d’un pied ferme en renversant, s’il le faut, les obstacles qui s’opposent à son passage.
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Mon cher, je te présente Simon-Pierre Matthey, le doyen et le meilleur des chasseurs de la contrée.
– Pas de compliments, mon garçon, dit le vieillard avec dignité, si nous pouvons chasser ensemble, ton ami verra bien ce qu’on peut faire même à quatre-vingts ans.
– Est-ce possible ? dit Henri, en faisant un geste de sur-prise.
– Eh ! oui, je suis né aux environs de 1762, et j’ai vu tomber bien des neiges. De mes contemporains, il n’en existe plus guère, dit-il, en branlant la tête et en essayant de redresser son dos voûté. Je vous disais donc, à vous autres, que si ce temps continue et si le vent chaud se met à souffler, ainsi que l’état du ciel me l’annonce, nous aurons bientôt de l’eau dans les cuves ; je parie une bouteille que les chéneaux coulent déjà.
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– Non, mère, je compte emporter quelques bouteilles de notre meilleur vin pour soutenir l’honneur de nos vignobles de Boudry, qu’on déprécie à tort ; et puis, que dites-vous d’une truite de l’Areuse, ou d’un Ombre-Chevalier ?
– Tu as raison ; voilà ce qui s’appelle une idée ! Les vieilles gens ne sont plus bons à rien. Tu sais que nous avons encore du vin de la comète de 1811, et du 19, du 22, du 27, et du 32 qui fait sauter le bouchon comme du champagne, ce petit enragé ; et du 34 en masse, blanc et rouge. Prends au moins cinquante bouteilles pour tourner sur le dos ces montagnons habitués à l’eau de cuve, au petit-lait et à la piquette de France. Ça leur réchauffera une bonne fois l’estomac, à ces pauvres horlogers, nourris de pain d’avoine. Au moins n’oublie pas d’avoir ta bourse bien garnie ; pour l’honneur de sa famille, il est convenable qu’un garçon de bonne maison fasse, dans l’occasion, sonner les brabants dans la poche de son gilet. Mon père, qui était justicier et maître-bourgeois en chef, ne sortait jamais sans en avoir une poignée dans sa veste, mais il se gardait de les dépenser.
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