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Vers l'est, vers l'uchronie, et au-delààààààà !

Changement de braquet dans ce deuxième tome largement tourné vers l'action. le rythme s'accélère et les pénétrations dans l'esprit des personnages sont limitées au strict nécessaire.
Les enjeux augmentent également. Alors que le premier tome semblait restreindre l'intrigue essentiellement à un affrontement frère-soeur, ce deuxième tome lui fait subir une inflation subite et ce n'est ni plus ni moins que l'existence de l'univers qui se retrouve dans la balance. le gabarit des acteurs – surtout des « maléfiques » – enfle également avec l'arrivée de dieux d'envergure qui prennent les choses en main.

Le récit reste toutefois centré autour de nos trois héros Thya, Aylus et Enoch – les deux premiers oracles de leur état, le dernier plutôt sorcier – qui vont être balayés par les vents des événements et manipulés comme des héros grecs. Avec eux nous partons en voyage vers l'Orient. C'est l'occasion de découvrir de nouvelles cultures, moins « romaines ». Mais cela passe très vite. On ne s'endort pas, il faut se déplacer. Dommage. J'aurais apprécié découvrir un peu plus Constantinople, avoir le temps de figer dans ma tête des images inoubliables. Mais non, faut partir.
Les kilomètres parcourus vont d'autant plus se multiplier car Estelle Faye fait prendre à sa Communauté le même destin que celle de l'Anneau de Tolkien : elle la casse et développe plusieurs chemins parallèles. Les péripéties subies par les uns et les autres sont très prenantes, écrites selon la classique méthode page turner : pour savoir ce qu'il advient de Thya, il vous faut passer le chapitre qui parle de Enoch, puis celui sur Aylus, puis celui sur Aedon le frère de Thya, puis… Comment voulez-vous vous arrêter pour dormir ?

On entre aussi franchement dans l'uchronie. Si jusqu'à présent les événements avaient pu avoir lieu dans notre Histoire, cachés aux yeux des contemporains, ce qui arrive à l'Empereur Honorius nous plonge dans l'imaginaire. Tchouk-tchouk, le train de l'Histoire vient de bifurquer et s'engage sur une voie inconnue. Au niveau des enjeux, cela m'a rappelé la BD Troie de Nicolas Jarry.

Tout est-il excellent dans ce deuxième tome ? Non pas. Je suis sceptique devant la faiblesse et l'humanité dont Estelle Faye pare certains de ses dieux. La vitesse à laquelle le récit se déroule oblige à certaines ellipses un peu malheureuses, comme certaines batailles qui sont éludées, certains périples zappés, certaines aventures (celle d'Aylus en particulier) font tout simplement pschitt. Et comme dans le premier tome je trouve les enchainements de certains événements quelque peu capilotractés. Je ne comprends pas pourquoi Thya conserve sa motivation de vengeance à la fin, alors que celle-ci n'a plus lieu d'être.
D'une manière plus générale, j'ai du mal à imaginer qu'un monde dans lequel le panthéon des dieux grecs (ou romain) et tous les personnages de la mythologie sont une réalité ait pu voir se développer le Christianisme. Une religion peut en supplanter une autre en prêchant que ses mythes ne sont que superstitions. Si vraiment Jupiter, Apollon, les Centaures et patin couffin existent, il suffirait d'un peu de comm « miraculeuse » pour que les humbles mortels s'agenouillent et jettent aux orties péché originel, Trinité et compagnie.

La fin réserve une surprise. Les événements prennent un tour qui n'a pas été sans me rappeler le tome 1 de Martyrs d'Olivier Peru. Mais là j'en dis déjà trop.
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Après la Dark Fantasy façon Renaissance, la magie de la Chine éternelle et le post-apocalyptique écologique, l'auteure française continue avec ce 2e tome de "La Voie des oracles" son peplum onirique et fantastique. La jeune Thya, héritière des savoirs païens dans un Empire romain devenu chrétien, poursuit sa quête qui va la mener des forêts germaines aux déserts iraniens en passant par Salone, Constantinople, les montagnes d'Arménie et la Route de la soie traversant l'Empire Sassanide…

Dans ce tome 2, passé un cap le récit se divisant en POVs :
- Thya poursuit sa route avec Adur en direction du Désert du Vide, en parallèle de celle suivit par Aylus et Tirésias
- Enoch, qui doit apprendre à maîtriser la magie ancestrale dont il a hérité, tente d'échapper à la cage dorée d'Hécate
- Aedon le fourbe poursuit sa conquête du pouvoir pour s'apercevoir qu'elle ne lui apporte rien de ce qu'il avait désiré…
- l'Ondine et le Sylvain se voient confier une mission par Culsans : équipés de l'ultime sortilège des Étrusques et de l'Epée d'Orion offert par Apollon, c'est à eux que reviendra la lourde tâche de sauver leur monde ou de le condamner…
Après tout n'est pas toujours très clair en ce qui concerne l'intrigue général et le fil directeur, je n'ai ainsi pas compris l'obstination de Thya à retrouver les Dieux Voilés, celle-ci prenant la décision de partir au bout du monde les retrouver avant que ces derniers ne lui donnent de véritables raisons de les poursuivre…


Dans cet empire romain finissant où la magie existe encore, les dieux anciens font face aux temps nouveaux… Hécate prend exemple sur le Christ Blanc en voulant devenir une Déesse Unique régnant de Rome à Samarcande, Dionysos mime les bacchanales des temps jadis, Apollon profite de son nouvel anonymat pour s'adonner aux joies simples du théâtre, Janus ambivalent comme toujours ne sait lui à quels saints se vouer… Ces divinités désenchantées m'ont bien rappelé les anciens dieux perdus dans les villes et les campagnes du Nouveau Monde du roman de Neil Gaiman intitulé "American Gods".

Le désenchantement est aussi de mise pour les hommes et les femmes puisqu'aucune des rencontres de Thya ne survivra, tous et toutes mourant vainement sans rien avoir accompli de leurs rêves ou de leurs ambitions : Waudur ne réveillera jamais les siens, Sethre ne pourra jamais apporter son aide à sa nièce, Orodès ne sauvera jamais son roi, Adur ne sauvera jamais son peuple, le Faune et le Sylvain ne sauveront pas leurs amis… Culsans tant qu'Aelon ne sont plus que les marionnettes d'Hécate, et je ne parle même pas du pauvre Enoch !
Et pour la 5e fois en 5 livres Estelle Faye continue son exploration du thème de la mémoire :
- Thya vend les souvenirs d'Enoch pour venger son ami qu'elle pense défunt
- en souhaitant retrouver Thya, Enoch finit par être obligé de l'oublier
Difficile de ne pas penser au conte d'Andersen où la courageuse Gerda partait à la recherche de Kai complètement vampé par la Reine des Neiges…

Quelqu'un qui a tout perdu a donc tout à gagner, et c'est avec détermination que Thya tente le tout pour le tout…

Toutes les cartes sont redistribuées pour troisième et dernier tome ! C'est bien vu et c'est bien joué, et c'est même un soulagement que d'apporter une lueur d'espoir dans l'océan de désespérance sur lequel nous avons vogué…


C'est original, c'est intéressant, bien écrit et bien construit. Derrière une plume agréable, en dépit des nombreuses ellipses, Estelle Faye nous offre une joli prose et un travail de fond qui fait la part belle aux légendes celtiques, romaines, grecques et iraniennes, ici joliment maîtrisées, où apparaissent ménades, goules, simurghs, phénix et licornes… Mais au final je ne suis vraiment pas persuadé que les ambiances sombres et amères de l'auteur se marient très bien avec les codes de la littérature YA. Si l'auteure choisi le parti pris de quelque chose de définitivement plus ambitieux en terme de public cible, on tentait carrément un incontournable de la Fantasy française !
Sur le livre objet, encore un travail très propre des poulains des éditons Scrineo : magnifique illustration d'Aurélien Police, cartes très utiles et très réussies de F. Legeron, couverture solide, papier épais, mise en page claire et aérée… et le tout 100% « made in France » s'il vous plait. (Au grand dam des dézingueurs du dimanche made in France)
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En Résumé : J'ai de nouveau passé un très bon moment de lecture avec le second tome de ce cycle, qui nous offre un rythme plus lent que le tome précédent, mais vient complexifier l'intrigue et surtout dévoiler un peu plus l'importance de Thya que ce soit dans le jeu des machinations humaines comme divines, le tout agrémenté de quelques scènes épiques réussies. L'univers antique continue lui aussi à se densifier nous offrant un empire en pleine chute, ainsi que l'apparition de plus en plus importante du fantastique avec les anciens dieux qui se battent pour continuer à exister. Les personnages ne sont pas en reste, surtout qu'ils vont devoir affronter des épreuves terribles, qui ne vont pas les laisser indemnes et vont les forcer à devoir faire des choix pas toujours simples, à devoir évoluer et d'une certaine façon grandir. Les personnages secondaires sont aussi intéressants à découvrir et apportent leurs pierres à l'intrigue. Mon seul regret vient que ce second tome est plus complexe dans le même nombre de page que le premier, ce qui fait que certains passages et certaines émotions sont traités avec un peu de facilité et de simplicité, mais rien de non plus bloquant ou frustrant. La plume de l'auteur se révèle toujours aussi riche, fluide et entrainante aboutissant à une conclusion qui donne clairement envie de lire rapidement la suite.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ce second tome de « La voie des Oracles » m'a plu, toutefois j'ai pris moins de plaisir à tourner les pages… Cela vient surtout du fait que la narration passe sans arrêt d'un narrateur à un autre (au moins six différents), si bien que cela cassait un peu le rythme. Certes, il se passe plein de choses : il y a des morts, des batailles, des complots et des événements divins, mais j'avais l'impression qu'à force d'avancer sur plusieurs tableaux, l'histoire ne progressait pas trop ou traînait parfois en longueur… Ce qui n'est pourtant pas le cas ! Ça bouge beaucoup et les protagonistes n'ont presque aucun répit. Je pense que c'est vraiment le nombre de points de vue qui a nui à mon appréciation générale… Cela m'a perturbée. Quel dommage ! En tout cas, « Enoch » est bien plus sombre que « Thya ». Tous les personnages vont devoir subir la rencontre de la jeune oracle qui, malgré elle, entraîne la perte de ses proches. J'ai été étonnée par certains décès toutefois, ce n'est pas pour me déplaire, car j'aime que l'on me surprenne. Estelle Faye ose agir, faire souffrir ses personnages ou faire tomber des têtes…

Si dans le premier tome on se demandait où voulait en venir l'auteure, cet opus a permis d'éclaircir plusieurs zones d'ombres et de comprendre les enjeux de chacun. J'ai aimé enfin comprendre les actes d'Aedon, le frère de Thya. Son caractère est intéressant et son passé marquant. Dans un sens, il est presque attachant même si on n'apprécie pas pour autant ses gestes ou sa détermination à mettre la main sur sa soeur… C'est un antagoniste ni blanc ni noir, ce qui est très appréciable. Autres personnages énigmatiques qui ne sont pas manichéens : les Dieux qui servent avant tout leur intérêt et se fichent de certaines pertes humaines ou des souffrances. Ils peuvent aussi bien aider quelqu'un, puis le délaisser plus tard. Ici, on découvre que le monde est réellement régit par les dieux et leurs entourloupes… Ainsi, on va faire la rencontre de Bacchus et d'Apollon… Mais on va surtout voir le véritable visage d'Hécate. Celle-ci n'hésite pas à se servir d'autrui comme ses marionnettes. Elle tisse une toile collante et fatale pour attraper Thya… le scénario est très bien maîtrisé et rien n'est laissé au hasard. C'est bluffant ! Je tire mon chapeau aux trois derniers chapitres qui relancent avec brio l'intrigue et qui me fait trépigner d'impatience pour découvrir le troisième tome. Hélas, je dois patienter le temps que les éditions Folio l'éditent…

Dans ce second volume, le côté fantastique est encore plus présent, que ce soit avec les pouvoirs des deux héros ou des créatures magiques de plus en plus nombreuses. le Faune, le Sylvain et l'Ondine ont une place importante dans le récit puisqu'ils vont parfois être narrateurs. Gentils et avenants, ils vont faire tout leur possible pour sauver leurs amis… Mais cette tâche est loin d'être facile, surtout lorsqu'il y a autant d'ennemis ! Et comme je vous l'ai souligné, ce roman est très sombre et l'auteure tue qui elle désire… Mais je ne vous en dis pas plus ! Quoi qu'il en soit, malgré ses quelques défauts, la suite est tout de même plaisante et dans la lignée du premier tome. Si vous avez aimé « Thya », celui-ci devrait vous plaire, car les héros évoluent et se développent au fil des pages. de plus, l'intrigue se complexifie en devenant plus dense, profonde et obscure… Ma note est un peu sévère, mais c'est surtout pour montrer à quel point j'ai été partagée par cette lecture. Merci encore à Lireàlafolie qui avait organisé un concours pour gagner les deux premiers tomes. Maintenant, il me tarde de découvrir comment tout cela va se terminer, surtout après une telle conclusion ! Je sens qu'Estelle Faye va continuer à me surprendre…

Lien : https://lespagesquitournent...
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Dans ce second tome, nous poursuivons les aventures de Thya, Enoch, Aylus et le Faune minuscule. Ils quittent la Gaule pour une destination plus orientale : de Constantinople au royaume sassanide, ce sera dans le désert du Vide que devra s'achever leur quête. Toujours poursuivie par son frère Aedon, Thya trouvera sur sa route de nouveaux alliés et des créatures mythologiques pour le moins surprenantes.

Pour ma part, ce second opus est une plus grande réussite que le premier. En effet, les quelques écueils que j'avais reprochés précédemment ont été corrigés comme la présence d'une carte ou la rectification de l'orthographe du mot latin "limes". L'auteur a davantage poussé ses recherches sur le contexte historique et la lecture s'en ressent : nous avons un environnement beaucoup plus crédible bien qu'encore une fois, nous avons affaire à un récit non pas historique mais fantastique.

L'écriture m'a parue également plus aboutie que dans le premier tome à tel point que des tableaux onirique et poétique se dégagent litéralement de l'intrigue et m'ont complètement emporté dans cette invitation au voyage. Je citerai pour exemple la description du jardin du palais de Samarcande, le désert de Dasht-e Kavir ou (ma scène préférée) la fête de Dionysos donnée dans une villa abandonnée, en Gaule.

Enfin, j'ai eu le sentiment aussi que le scénario était beaucoup plus maitrisé. En effet, dans le premier tome, je n'avais pas très bien compris où l'auteure voulait nous emmener avec Thya. Ce n'est pas le cas avec cette lecture. Dès les premières pages, la base est posée et nous savons quelle direction Thya va prendre. La fin est d'ailleurs une réussite car elle permet de relancer l'intrigue et m'a donné envie de poursuivre avec le troisième et dernier opus.
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Thya notre jeune oracle continue son périple aidée par son oncle Aylus, devin résistant, et Enoch à fuir les assassins lancés à leur trousse par son frère Aédon.
On découvre ainsi la véritable nature d'Enoch non plus simple maquilleur et casanova. Il se transforme lui aussi dans un personnage plus tourmenté qui découvre son pouvoir. Leur route se sépare, Thya part à la recherche des dieux sous le voile, plus puissants et plus anciens que tous les autres dieux.
Ce deuxième tome nous entraîne habilement dans la continuation des aventures de nos trois principaux personnages qui se mélangent avec les dieux anciens entre affrontement et ruse. Une histoire pleine de rebondissement toujours très agréable à lire. Un final digne de nous ouvrir une troisième voie, celle du troisième tome.
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Un second tome sympa, mais que j'ai un peu moins aimé que le premier.



Nous continuons donc de suivre « la fuite » de la jeune Thya, d'Enoch et d'Aylus (le dernier venu du groupe si l'on peut dire). Ces derniers vont vers l'Est à la poursuite de dieux anciens, les Dieux voilés, anciennes divinités étrusques presque oubliées. Mais est-ce pour un bien ou un mal ?



Il y a de très bonnes choses, mais j'ai envie de commencer par les petites choses qui ne m'ont pas emballé.

Je crois que j'ai eu un peu de mal avec le côté « road-trip » de ce tome (alors que dans le premier, ça voyage aussi beaucoup, allez savoir pourquoi.). Peut-être parce que les personnages passent trop vite dans les contrées… je ne sais pas trop (oui, je suis pénible).

Ensuite, j'ai eu un peu de mal avec les trop grands nombres de points de vue. Il est vrai que pour comprendre ce qui se trame et peut-être ne pas trop rester figé dans la narration, ces changements de protagonistes étaient nécessaires.



Mais il y avait plein de bonnes choses aussi.

J'aime particulièrement l'évolution du personnage de Thya. Elle perd en innocence au fur et à mesure des aventures et des drames qui la touchent. On sent qu'elle change d'avis sur certains aspects de la vie et aussi de sa relation à ses pouvoirs. Bon, je la trouve un peu trop « attachée » à Enoch, mais si vous lisez mes chroniques vous savez bien que les histoires d'amour ce n'est pas mon truc ! Mais bon, il y a de très bonnes choses dans cette affaire et on ne tombe pas dans du mielleux.

En parallèle, on voit aussi le personnage d'Aedon changé et là aussi j'ai trouvé son évolution très intéressante.

J'avoue que dans ce tome, j'ai développé une affection particulière pour le Minuscule que je trouve adorable.



Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est que depuis le tome 1 en Gaule, les personnages voyagent et découvrent d'autres civilisations et mode de vie. L'auteur ne limite pas sa vision au monde romain, mais l'étend. J'aime ce recul qui permet de voir que Rome et Byzance ne sont pas des perles au milieu du rien du reste du monde. C'est par exemple un défaut que l'on retrouve dans les études historiques ou archéologiques (la grande Pyramide c'est génial certes, mais 2000 ans plus tôt, en Bretagne, on construisait Barnenez).

Pour faire « cet aplatissement », on voit que l'auteure a fait des recherches très poussées. Bref, elle sait de quoi elle parle !



J'aime quand les choses ne sont pas tous biens gentils ! Et j'avoue que j'ai parfois été très surpris des choix de l'auteure dans les drames qui touchent son héroïne, mais que c'est plaisait ! On sent bien qu'elle n'a pas écrit pour plaire à son lectorat. Non, elle ose des choses et j'ai beaucoup aimé.

La fin est très intéressante et le prochain tome m'intrigue vraiment.



Un roman jeunesse que j'ai bien aimé (lu en deux jours), mais qui m'a moins plus que le premier. Mais j'avoue que j'ai hâte de connaitre la conclusion de cette Histoire.
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Ce second tome est à la hauteur de mes espérances car j'y ai retrouvé tout ce qui m'avais plu dans le premier volet.
Thya poursuit la quête de ses visions à travers les territoires de la Germanie, tentant tant bien que mal d'échapper à son frère Aedon. Mais les divinités et le Destin se jouent d'elle, compliquant sa tâche déjà difficile.
Aylus, Enoch et le Sylvain ne sont pas en reste. Ils auront aussi à faire des choix et les épreuves auxquelles ils vont devoir faire face sont loin de ce qu'ils avaient imaginé.
J'aime cet univers fantasy, peuplé de créatures mystérieuses et mythiques mais ce que je trouve original dans cette série, c'est le contexte historique de la Rome antique dans lequel les personnages évoluent.
Après avoir découvert le rebondissement des dernières pages, je n'ai plus qu'une envie, lire le dernier opus de cette trilogie !
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Deuxième volet de la voie des Oracles.
Toujours poursuivis par Aedon, Thya, Aylus et Enoch ( accompagné de son Sylvain ) fuient dans les forêts germaniques, puis à Alexandrie, puis vers l'est, toujours plus vers l'est et l'Orient.
L'intrigue se complexifie, Thya se révèle vraiment être au coeur des machinations humaines et divines.
Un second tome toujours aussi agréable à lire, l'univers traversé par nos personnages étant toujours aussi passionnant, avec ses dieux et créatures fantastiques ( mythologiques ) .
Les personnages évoluent énormément dans ce tome, confrontés à des épreuves marquantes dont ils ne sortent pas indemnes. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants.
Le style d'Estelle Faye est toujours aussi fluide et immersif.
Un fin d'ouvrage étonnante qui donne envie de plonger dans le troisième ( et dernier ) tome.
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En cette fin de l'empire romain, la jeune Thya, son ami Enoch et son oncle fuient le frère de Thya, bien décidé à les éliminer. Car en plus des rancunes familiales racontées dans le premier volume, les dieux anciens s'en mêlent. Thya est la dernière oracle, elle représente un enjeu majeur dans la guerre des dieux. de la Germanie à la route de la soie, la voilà repartie pour de nouvelles aventures.

Je dois avoué avoir laissé tombé ma lecture un peu avant la page 200. En soi, ce livre n'est pas désagréable, même si, du fait qu'il s'adresse à des adolescents, l'intrigue est fort simple et rapide. Mais j'ai surtout été rapidement exaspérée par les très longs développements destinés à expliciter la psychologie des personnages. Cela m'a paru bien lourd, parfois simpliste. Et à mon sens, les adolescents peuvent comprendre davantage de subtilité !

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