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Bon, mon problème étant que je laisse passer du temps entre chaque tome j'avais complètement oublié le contexte dans lequel nous avions laissé nos héros, Thya l'Oracle, Enoch le maquilleur aux pouvoirs magiques et Aylus l'ancien oracle. Même sans résumé je me suis quand même vite replongée dedans. Je ne suis pas restée perdue très longtemps. Nous retrouvons aussi en parallèle, Aedon, le frère de Thya qui cherche à la tuer et qui va tomber entre les griffes manipulatrices d'Hécate.

Point ultra positif : cette fois nous avons eu droit à une carte qui m'avait manquée lors du premier livre. J'ai donc eu tout le loisir de pouvoir visualiser les différents lieux cités, d'autant qu'ils vont tous beaucoup voyager compte tenu qu'ils partent de Gaule pour se retrouver au-delà de Constantinople. Bref, cette carte m'a autant aidée, qu'instruite car cette époque m'est totalement étrangère.

Dans ce volume, Thya nous apparaît moins assurée, moins prompte à utiliser ses dons d'oracles. Elle doute davantage et va se reposer sur ses compagnons, du moins durant une partie de l'histoire. Cela permet à Enoch de s'imposer un peu plus même s'il est à mon avis encore loin de son véritable potentiel. On en apprend plus sur Aedon et sur les desseins d'Hécate. La petite touche amusante est générée grâce au Sylvain qui accompagne Enoch, un minuscule être que j'ai aussitôt associé dans mon esprit à Bébé Groot des Gardiens de la Galaxie puisque j'ai vu le deuxième film le mois dernier (mais je ne dis pas que le sylvain s'en inspire, c'est juste moi qui l'ait imaginé ainsi dans mon esprit.)

Le blason des dieux est un peu plus redoré, enfin, disons qu'ils sont plus présents et avec une plus forte implication car, malheureusement, leur puissance se fane et ils ne sont plus qu'une pâle image de leur splendeur passée. J'ai adoré le passage avec Dyonisos qui était à la fois beau, cruel et d'une grande tristesse. Encore une fois, je me suis sentie impuissante face à la disparition des dieux. La nostalgie persiste tandis que la magie est plus exploitée ici.

La fin est surprenante, je ne m'y attendais pas. Plusieurs rebondissements ponctuent le récit qui est moins prévisible que le premier (je rappelle que nous avons les visions d'avenir de Thya, donc on sait à peu près à quoi s'attendre dans le premier tome). Les personnages chutent, se relèvent et rechutent encore, c'est assez surprenant et frustrant à la fois. Certains aspects, dont la disparition de personnages, sont traités un peu vite à mon goût. Ce sera mon seul bémol, ça et les "ma belle" d'Enoch qui me hérissent le poil.

Je suis très curieuse de lire le dernier tome car la fin de ce volume nous promet une toute autre vision de l'histoire. C'est vraiment une série atypique avec une ambiance très particulière. L'univers est riche et la plume est fluide, agréable et enrichissante également. Estelle Faye n'invente rien, ses recherches ont dû être conséquentes pour nous décrire les lieux, les coutumes, les habits, etc. Cette époque (Vème siècle après JC) à cheval entre la Rome antique et le christianisme est assez méconnue, du moins en ce qui me concerne, donc je suis heureuse d'apprendre beaucoup de choses à son sujet, et notamment tous ces anciens peuples étrusques et sassanides.
Lien : http://dryade-intersiderale...
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Thya, Aylus, Enoch et minuscule sont toujours en fuite,échapant sans cesse et de justesse aux hommes d'Aedon.
Partant de Gaule, ils vont se diriger vers l'estn découvrir de nouveaux peuples mais surtout d'anciens Dieux qui mettent en garde la jeune Oracle : désormais, ses visions auront un prix.
L'idéal serait donc de ne plus faire appel à ses dons, mais comment pourrait-elle renoncer à ses visions quand ces dernières ont forgé son identité ?

Un second volume que j'attendais avec beaucoup d'impatience ... mais que j'ai trouvé plutôt étrange. Comparé au premier volume, j'ai trouvé la première partie de ce volume plus poussif, plus lent, presque trop, presque sans but. La seconde partie cependant a tout rattrapé, comme si une bulle de temps avait éclatée et que le temps filait pour rattraper son retard. Beaucoup d'action, d'attente, de surprises, parfois d'un peu de déception mais pas suffisamment pour laisser le récit...

En bref, Il fait voyager, vivre, et surtout, beaucoup ressentir.

La fin est juste affolante.
Légèrement différente elle aurait pu signer la fin de la série. L'auteure a cependant opéré un sacré revirement de situation mettant en marche une toute nouvelle histoire, annonçant le ton du prochain volume.... et j'ai plutôt hâte !
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Avec ce second tome de la voie des Oracles, Estelle Faye monte d'un cran dans la fantasy romaine et nous embarque dans une épopée encore plus grande.

Après les évènements de Brog, Thya, Enoch et Aylus continuent leur route vers l'est au-delà de la frontière germanique. Les compagnons fuient la menace d'Aedon qui s'est allié à la déesse Hécate. Plus qu'une guerre fraternelle, les divinités mettent leur grain de sel et les personnages deviennent de simples pions dans l'échiquier des dieux. Cette fois-ci le lecteur découvre un peu de Germanie, un bout de Constantinople et enfin l'Empire Sassanide.

Si le premier tome était tourné sur Thya et son initiation au monde à travers son voyage en Gaule, le second fait jouer différents personnages et l'auteur alterne leurs points de vue nous laissant parfois sur notre faim pour passer à un autre protagoniste. Ce style apporte toujours plus de profondeurs aux personnages qui étaient déjà bien travaillés. Il nous permet de comprendre les desseins de chacun même si ils ne sont pas toujours de leurs faits.
La mythologie greco-romaine prend de plus en plus de place dans l'intrigue. Les dieux n'hésitent pas à mettre des bâtons dans les roues de Thya ou d'autres pour servir leur cause.

Thya, elle, s'enfonce de plus en plus dans un esprit de vengeance et de froideur. Son don est devenu une malédiction touchant tout ceux qui lui sont proches. Elle part en quête des dieux voilés et de ses origines étrusques dans le désert sassanide afin d'affronter le Destin. Thya a beaucoup mûri dans ce second tome. Touchée par ses expériences passées, elle est devenue détaché de ce qui l'entoure. Parfois une flamme rejaillit comme lorsqu'elle rencontre Adur dans le désert. Elle avance sans se retourner et on aimerait être ému par ce personnage, mais je n'ai pas réussi la trouvant parfois trop égoïste. Pourtant elle fait preuve d'une grande force, mais c'est surtout grâce à ses compagnons qu'elle s'en sort.

Enoche prend plus de place dans ce second opus qui porte son nom. Toujours enjoué, il est dévoué à Thya même si il n'est pas toujours d'accord avec ses décisions. le personnage prend un tournant important vers le milieu du livre, ses pouvoirs évoluent énormément. D'abord puisant dans son énergie, ils finissent par faire entièrement parti de lui. Une fois de plus Enoch m'a attendri. Il aime la vie malgré sa condition de barbare, rejeté par les siens, il cherche sa place et la trouve au côté de Thya. Il se voit jouer un plus grand rôle dans le monde que simple maquilleur.

On ne reprochera qu'une chose au roman, la même chose que dans le premier tome, c'est la rapidité de l'aventure. L'intrigue est régulière et dense. On ne s'ennuie pas un instant, l'histoire ne s'essouffle pas. Malheureusement tout va trop vite, les péripéties, les sentiments et c'est quelques fois trop facile.
Petit plus, la carte au début du livre qui permet au lecteur de s'orienter pendant sa lecture.

La voie des Oracles continue fièrement son petit bonhomme de chemin avec ce tome 2. Aussi rythmé que le premier, l'histoire est plus riche et le lecteur suit l'aventure au grand galop sous un soleil ardent.
Lien : https://lapucealoreilleblog...
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Ce second volet de la Voie des oracles se veut plus sombre, plus complexe également avec des enjeux beaucoup plus profonds mais aussi assez équivoques. Thya, dernière héritière des savoirs polythéistes dans un Empire romain devenu chrétien, poursuit sa quête qui va la mener des forêts de Germanie aux déserts iraniens en passant par Constantinople et la Route de la soie à travers les montagnes d'Arménie. le côté fantastique est de plus en plus manifeste, le récit bascule pratiquement vers une forme de Fantasy, du fait des pouvoirs acquis par Enoch et Thya, de la présence de créatures magiques de plus en plus nombreuses ou de l'intervention explicite des divinités qui pensent pouvoir régenter le monde et guider la destinée des humains victimes relatives de leurs rivalités, à l'image de ce que dépeint Homère dans L'Iliade et l'Odyssée. Suite à des alternatives pernicieuses et de tragiques évènements, le groupe va se fracturer et chacun va devoir suivre son propre chemin, nouer d'improbables alliances, faire de nouvelles rencontres et être confronté à des choix déterminants pour l'avenir. Les chapitres alternent dès lors entre les différents personnages mais cette multiplicité des points de vue casse quelque peu le rythme de la narration malgré la profusion de combats, de complots et d'épreuves traversées. Les motivations vengeresses de Thya à l'encontre des Dieux du voile, malgré les nombreuses mises en garde, sont peu compréhensibles et ses décisions plutôt déroutantes. Hécate, déesse de l'ombre, prend une place prépondérante dans le récit, manipulant, tels des pantins, Enoch et Aedon pour s'imposer au monde et édicter sa loi. En revanche, la multiplicité des intrigues, des lieux et de nouveaux personnages ne bénéficie pas d'un développement réellement concret. Tout n'est que brièvement évoqués, l'auteure semble survoler les conjonctures, sans plus de spécifications ni d'approfondissements, altérant par la même la force de son sujet. Un second opus plus intense bien que plus schématique, centré plus sur l'action que sur la réflexion et qui n'exploite pas suffisamment le large potentiel offert par le sujet. La conclusion inattendue et saisissante relance cependant totalement l'évolution de l'histoire, laissant entrevoir un final aussi singulier que passionnant.
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L'univers est pareil à lui-même. C'est-à-dire riche en mythologies variées (grecques, romaines, étrusques,...). J'ai vraiment éprouvé beaucoup de plaisir à retrouver cette Europe du Ve siècle après J.-C. pleine de faune, de dieux oubliés ou presque, d'ondines,...
Par contre, le choc des cultures qu'on a pu rencontré dans le premier tome ne se retrouve pas ce tome-ci.

Le style de ce deuxième tome reste aussi efficace que dans le premier, même s'il y a beaucoup moins de vocabulaire latin que dans le premier tome.

Je sais ce que ce vous dites : « Mais si ça lui a autant plu qu'avec le premier tome, pourquoi ce 5/10 ? »
Parce que, même si l'univers et le style sont de la même qualité que dans le tome précédent, les deux points suivants sont les points faibles de ce tome 2...

L'intrigue est, pour moi, là où le bât blesse le plus. Dans ce tome-ci, Estelle Faye m'a fait miroiter monts et merveilles, je m'attendais à des quêtes épiques, des voyages extraordinaires, des rencontres mirifiques pour finalement refermer le livre avec le goût amer de la déception. « Tout ça pour ça ?! » a été ma seule réaction en lisant la dernière ligne.
J'ai trouvé que l'auteure racontait beaucoup d'événements pour pas grand-chose, au final. Il se passe tellement trop de péripéties au point que j'ai l'impression que certaines scènes ne sont là que pour remplir des trous et je les trouvent inutiles et d'autres auraient clairement pu être développées davantage. J'aurais clairement préféré qu'il se passe moins de choses mais qu'on en sache un peu plus.

Hormis Thya, Culsans et deux autres — que je ne citerai pas pour ne pas vous spoiler —, les anciens personnages ne sont qu'effleurés et les nouveaux, anecdotiques. Ce qui me chagrine beaucoup car j'aurais aimé en apprendre beaucoup plus sur certains d'entre eux.
J'ai, par contre, énormément apprécié l'évolution psychologique de Thya. Elle a parcouru du chemin, a gagné en maturité et en indépendance.

En bref, j'ai été très déçue de ce deuxième tome, mais je reste très intriguée par l'histoire et j'ai hâte de connaître la suite et fin.
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Après trois ans d'attente, j'ai enfin pris le temps de me plonger dans le deuxième tome de la trilogie de la Voie des Oracles. J'avais beaucoup aimé le premier tome, il n'y avait donc aucune raison pour que je n'apprécie pas celui-ci.

Il m'aura tout de même un peu de temps d'adaptation pour reprendre le fil de l'histoire, parce que je vous avoue qu'en trois ans, j'avais oublié quelques détails.
Détails qui ont tout de même leur importance dans l'histoire.
Mais rassurez-vous, une fois les chevaux raccrochés, j'étais prête à m'immerger de nouveau dans le quotidien du Ve siècle en compagnie de Thya, Enoch et Aylus.

Ce deuxième tome est très différent du premier. Là où les personnages se livraient à une course contre la montre dans le premier tome, ici tout est beaucoup plus posé, et ce malgré le fait qu'ils soient toujours poursuivis par les complices d'Aedon.

Dans ce tome, l'autrice se concentre énormément sur les différentes divinités qui peuplent son récit. Nous suivons évidement toujours Thya et ses compagnons, mais l'accent est très souvent mis sur Hécate, Culsan, Bacchus et bien d'autres, rendant le récit très onirique.
En temps normal, cet aspect m'aurait déplu, voire dérangée, mais ici c'était comme si tout cela faisait partie d'un puzzle complexe dont seul Estelle Faye voyait les pièces.
En tant que lecteur, il suffisait simplement de se laisser porter et de voir où tout cela menait.

Et je me suis totalement laissée porter. J'ai suivi nos protagonistes dans tous leur déplacements, dans leurs victoires et dans leurs défaites et j'ai énormément apprécié ce voyage fantastique au milieux des mythes antiques.

Ce tome est également plus sombre et plus oppressant que son prédécesseur. On sent qu'on entre dans un conflit qui implique Thya, mais qui la dépasse également complètement. Chacun de nos trois héros deviens presque le pantin d'une divinité et se retrouve dans une situation quasi inextricable.
Le dénouement de tout cela a de quoi nous laisser perplexe, ce qui me rend d'autant plus impatiente de découvrir la suite.

En conclusion, Enoch est un tome beaucoup plus sombre et poussé que l'était Thya - qui était déjà très qualitatif. On prend plaisir à cette lecture, tout en se sentant oppressé, à l'instar des différents personnages de l'histoire. On pioche ici et là des indices flous en espérant comprendre tous les tenants et aboutissants de l'histoire, mais Estelle Faye aime emmener ses lecteurs et ses personnages plus loin que leurs limites, presque jusqu'à la rupture.
J'ai hâte de savoir ce que Aylus nous réserve pour la suite.
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Une lecture agréable qui me poussera à lire la suite
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Mon avis est assez partagé sur ce second tome, mais je l'ai malgré tout préféré au tome 1! Il y a plus d'action, la magie et la mythologie sont encore plus présentes, et j'ai beaucoup apprécié de suivre encore plus Aedon, le frère de Thya ^^ Malgré cela j'ai trouvé certains passages trop survolés, et j'ai eu du mal à saisir tout l'ampleur de la scène finale... A voir la fin dans le tome 3!
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La magie a moins opérée que pour le premier tome. Si j'ai retrouvé les personnages avec joie, l'histoire est un peu trop dispatché. Enoch a en réalité un rôle moins important qu'on pourrait l'imaginer. J'ai été un peu déçue par la tournure des relations entre les personnages, et encore plus de la "romance". Mais il y a tout de même de bons aspects, et j'ai hâte de lire le dernier tome.
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Dévoré en à peine plus de 24 h, ce qui m'arrive très rarement, un tome deux qui développe les personnages et nous fait trembler pour eux encore plus que dans le tome un. Excellent, et j'ai bien sûr sauté sur le tome 3 à la suite.
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