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Deuxième volet de la voie des Oracles.
Toujours poursuivis par Aedon, Thya, Aylus et Enoch ( accompagné de son Sylvain ) fuient dans les forêts germaniques, puis à Alexandrie, puis vers l'est, toujours plus vers l'est et l'Orient.
L'intrigue se complexifie, Thya se révèle vraiment être au coeur des machinations humaines et divines.
Un second tome toujours aussi agréable à lire, l'univers traversé par nos personnages étant toujours aussi passionnant, avec ses dieux et créatures fantastiques ( mythologiques ) .
Les personnages évoluent énormément dans ce tome, confrontés à des épreuves marquantes dont ils ne sortent pas indemnes. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants.
Le style d'Estelle Faye est toujours aussi fluide et immersif.
Un fin d'ouvrage étonnante qui donne envie de plonger dans le troisième ( et dernier ) tome.
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Pour moi qui ne suis pas du tout amatrice de fantasy habituellement, j'avoue avoir bien accroché à ces deux premiers tomes.
Les personnages sont attachants, l'intrigue bien menée le tout dans un univers historique et magique qui me plait bien. Beaucoup d'action dans ce tome, ce qui nous tient en haleine du début à la fin.
Je vais maintenant attaquer le troisième et dernier tome de la saga, en espérant y prendre autant de plaisir que dans celui-ci.
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Ce second volet de la Voie des oracles se veut plus sombre, plus complexe également avec des enjeux beaucoup plus profonds mais aussi assez équivoques. Thya, dernière héritière des savoirs polythéistes dans un Empire romain devenu chrétien, poursuit sa quête qui va la mener des forêts de Germanie aux déserts iraniens en passant par Constantinople et la Route de la soie à travers les montagnes d'Arménie. le côté fantastique est de plus en plus manifeste, le récit bascule pratiquement vers une forme de Fantasy, du fait des pouvoirs acquis par Enoch et Thya, de la présence de créatures magiques de plus en plus nombreuses ou de l'intervention explicite des divinités qui pensent pouvoir régenter le monde et guider la destinée des humains victimes relatives de leurs rivalités, à l'image de ce que dépeint Homère dans L'Iliade et l'Odyssée. Suite à des alternatives pernicieuses et de tragiques évènements, le groupe va se fracturer et chacun va devoir suivre son propre chemin, nouer d'improbables alliances, faire de nouvelles rencontres et être confronté à des choix déterminants pour l'avenir. Les chapitres alternent dès lors entre les différents personnages mais cette multiplicité des points de vue casse quelque peu le rythme de la narration malgré la profusion de combats, de complots et d'épreuves traversées. Les motivations vengeresses de Thya à l'encontre des Dieux du voile, malgré les nombreuses mises en garde, sont peu compréhensibles et ses décisions plutôt déroutantes. Hécate, déesse de l'ombre, prend une place prépondérante dans le récit, manipulant, tels des pantins, Enoch et Aedon pour s'imposer au monde et édicter sa loi. En revanche, la multiplicité des intrigues, des lieux et de nouveaux personnages ne bénéficie pas d'un développement réellement concret. Tout n'est que brièvement évoqués, l'auteure semble survoler les conjonctures, sans plus de spécifications ni d'approfondissements, altérant par la même la force de son sujet. Un second opus plus intense bien que plus schématique, centré plus sur l'action que sur la réflexion et qui n'exploite pas suffisamment le large potentiel offert par le sujet. La conclusion inattendue et saisissante relance cependant totalement l'évolution de l'histoire, laissant entrevoir un final aussi singulier que passionnant.
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L'univers est pareil à lui-même. C'est-à-dire riche en mythologies variées (grecques, romaines, étrusques,...). J'ai vraiment éprouvé beaucoup de plaisir à retrouver cette Europe du Ve siècle après J.-C. pleine de faune, de dieux oubliés ou presque, d'ondines,...
Par contre, le choc des cultures qu'on a pu rencontré dans le premier tome ne se retrouve pas ce tome-ci.

Le style de ce deuxième tome reste aussi efficace que dans le premier, même s'il y a beaucoup moins de vocabulaire latin que dans le premier tome.

Je sais ce que ce vous dites : « Mais si ça lui a autant plu qu'avec le premier tome, pourquoi ce 5/10 ? »
Parce que, même si l'univers et le style sont de la même qualité que dans le tome précédent, les deux points suivants sont les points faibles de ce tome 2...

L'intrigue est, pour moi, là où le bât blesse le plus. Dans ce tome-ci, Estelle Faye m'a fait miroiter monts et merveilles, je m'attendais à des quêtes épiques, des voyages extraordinaires, des rencontres mirifiques pour finalement refermer le livre avec le goût amer de la déception. « Tout ça pour ça ?! » a été ma seule réaction en lisant la dernière ligne.
J'ai trouvé que l'auteure racontait beaucoup d'événements pour pas grand-chose, au final. Il se passe tellement trop de péripéties au point que j'ai l'impression que certaines scènes ne sont là que pour remplir des trous et je les trouvent inutiles et d'autres auraient clairement pu être développées davantage. J'aurais clairement préféré qu'il se passe moins de choses mais qu'on en sache un peu plus.

Hormis Thya, Culsans et deux autres — que je ne citerai pas pour ne pas vous spoiler —, les anciens personnages ne sont qu'effleurés et les nouveaux, anecdotiques. Ce qui me chagrine beaucoup car j'aurais aimé en apprendre beaucoup plus sur certains d'entre eux.
J'ai, par contre, énormément apprécié l'évolution psychologique de Thya. Elle a parcouru du chemin, a gagné en maturité et en indépendance.

En bref, j'ai été très déçue de ce deuxième tome, mais je reste très intriguée par l'histoire et j'ai hâte de connaître la suite et fin.
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Wow, quelle claque ! Je le trouve même meilleur que le 1, il y a des retournements de situation qui m'ont prise aux tripes, prévisibles ou pas ! D'ailleurs, on en parle de ce cliffhanger à la fin de ce tome ?
J'ai adoré aussi rencontrer d'autres dieux de l'ancien temps, ces passages sont puissants selon moi.
Je n'ai plus qu'une envie maintenant : aller vite lire le T3.
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Tome 2 de la voie des Oracles, la suite donc de la quête de Thya, la dernière oracle.

Nous retrouvons donc l'antiquité, à la fin de l'empire romain et toujours ce mélange fantastique et histoire.

Avec cette suite, Thya va affronter d'encore plus grand dangers : Aedon ne l'a pas oublié et cherche à la faire tuer... Il se trouve même une puissante "alliée".

Enoch, oui il donne son nom à ce volume et je pense qu'il ne méritait pas autant d'attention de la part de notre "cruelle" autrice. Il ne va vraiment pas passer un bon moment et les choses vont vite devenir dramatique.

Sinon c'est toujours aussi agréable à lire, prenant et on revit cette époque si lointaine. L'autrice donne vie à son univers, par touche, simplement et c'est très immersif.

Bref, une suite excellente et je suis, presque, triste de n'avoir plus qu'un tome lire pour connaître la fin de cette saga.

Un petit bémol à partager avec ceux qui l'ont déjà lu :
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Thya notre jeune oracle continue son périple aidée par son oncle Aylus, devin résistant, et Enoch à fuir les assassins lancés à leur trousse par son frère Aédon.
On découvre ainsi la véritable nature d'Enoch non plus simple maquilleur et casanova. Il se transforme lui aussi dans un personnage plus tourmenté qui découvre son pouvoir. Leur route se sépare, Thya part à la recherche des dieux sous le voile, plus puissants et plus anciens que tous les autres dieux.
Ce deuxième tome nous entraîne habilement dans la continuation des aventures de nos trois principaux personnages qui se mélangent avec les dieux anciens entre affrontement et ruse. Une histoire pleine de rebondissement toujours très agréable à lire. Un final digne de nous ouvrir une troisième voie, celle du troisième tome.
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Lu ce tome 2 à la suite du tome 1. Nouveau coup de coeur.
J'adore les romans où l'on s'attache tant aux personnages qu'on en vient à trouver injuste ce que l'auteure leur fait vivre. Oui j'ai ronchonné en lisant ! Oui on me prend pour une folle et alors ! Estelle Faye a une façon de raconter les aventures qu'on est pris dans la tourmente !

Dans le premier tome, c'est Thya et sa destinée qui est mise en avant. On est avec elle dans son chemin initiatique mais d'autres personnages font leur voyage sur leur voie. Enoch qui est un peu comme alter ego de Thya va prendre une certaine impotance. Un effet de miroir se met en place entre leurs deux façons de cheminer. Plus le personnage Thya se déplie dans le lumière, plus celui d'Enoch semble s'éteindre comme consumé.

A la fin du tome 1, la première étape s'est achevée et une renaissance laisse place à d'autres aventures possibles, car rien n'est résolu.

Dans « Enoch », on retrouve nos personnages principaux du moins ceux qui ont survécu. Ils continuent la route pour connaître le destin de l'oracle.

Ils vont aller dans des contrées qui leurs sont inconnues, rencontrer des personnes importantes pour le cheminement de Thya…

Ils vont connaître toute une kyrielle d'émotions, des souffrances extrêmes et bip bip bip … Ne pas spoiler ! On a toute la thématique du voyage initiatique. Chaque personnage à une destinée et va développer des attitudes surprenantes. Les personnages ne vont pasforcément évoluer comme on le croirait, c'est ce qui fait le charme de cette histoire. C'est comme si on voyait la ramure d'un arbre, notre imagination nous pousse vers d'autres branches que celles explorées par l'auteure.

Un autre personnage clé Aedon suit sa destinée sur la voie du mal. Voie qu'il avait choisie bien avant le début de l'histoire. C'est intéressant dans la mesure où l'on découvre une autre facette des Dieux antiques. La folie est sa compagne, il va conclure des alliances fort dangereuses !

De nouveaux personnages vont apparaître ce qui donne de nouvelles variantes et de nouvelles possibilités aux aventures de Thya et des autres protagonistes.

Ce roman est très intéressant car il parle de la fin d'un monde et de cette période de transition ou rien n'est défini. Il y a une grande intensité dans l'opposition des extrêmes. La société décadente brûle ses derniers vaisseaux et la nouvelle société s'appui sur ce désordre pour se hisser au sommet du pouvoir. Période chaotique et violente.

Dans ce roman on suit les aventures des différents personnages sur des lieux géographiquement différents et qui ne communiquent pas entre eux, du coup le lecteur en sait plus qu'eux.

On retrouve des créatures légendaires qu'on avait un peu laissées en arrière plan depuis que nos héros étaient sortis De Gaulle. Cela redonne un petit boost. Ces divinités païennes jouent un rôle important dans les enjeux de cette quête. Ils forment comme un coeur antique et cela renvoi à une image qui m'est venu à l'esprit en lisant Enoch. J'y ai vu une évocation du voyage d'Ulysse (voir interviews sur book en stock) : la place de l'oracle et les Dieux qui semblent s'amuser avec le héros pour l'éloigner de chez lui etc…

Il y a aussi comme des mouvements circulaires on revient sur certains lieux mais la donne de départ à changé.

Je ne vais pas continuer cette chronique par peur de spoiler. Tout ce que je rajouterais c'est que j'ai fini le tome en « criant » : « NON, Non, Non !!! » Elle n'a pas droit de faire ça !

L'auteur laisse le lecteur avec un twist, une fin qui bouleverse tout ce qu'on ait pu prévoir
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Je ne me fais absolument aucune illusion : mes fameuses « bonnes résolutions littéraires de 2021 », préparées avec soin et espoir, vont très assurément sombrer dans l'oubli dans quelques semaines, quelques mois tout au plus (si la motivation et la détermination sont au rendez-vous, ce qui n'est clairement pas gagné). C'est pourquoi j'ai décidé, en ce glacial mois de janvier, d'avancer le plus possible dans la réalisation de ces-dites résolutions littéraires, en particulier la plus importante à mes yeux : terminer mes dizaines de sagas en cours. C'est toujours un crève-coeur que de devoir, pour une raison ou pour une autre, mettre en pause la lecture d'une saga : pendant les mois, voire les années dans le pire des cas, de latence, mon petit cerveau ne cesse de s'agiter en se demandant ce qu'il arrive à tel ou tel personnage, comment va se conclure telle ou telle intrigue … Et le plus terrible, c'est que parfois, l'attente a été si longue que j'en avais presque oublié le début ! La voie des oracles a eu plus de chance que d'autres, vu que deux mois seulement ont séparés ma lecture du premier et du second opus ….

Nous retrouvons la jeune Thya, accompagnée de son cher et tendre Enoch et de son oncle Aylus, en cavale dans les forêts barbares de la Germanie : traqués par les mercenaires que le frère de la jeune femme, Aedon, a envoyé à leurs trousses, nos trois fugitifs cherchent à rejoindre une tribu Node … Mais rien ne se passe comme ils l'avaient prévu et espéré, ce qui est un comble quand on est oracle ! Il faut dire que la jeune femme hésite de plus en plus à utiliser ses dons de divinations : elle a défié le Temps, défié le Destin, et le prix à payer pour chacune de ses visions est de plus en plus lourd. Elle décide alors de se rendre à Constantinople, chez le frère de sa mère, qui saura sans doute lui en apprendre plus sur ces fameux Dieux Voilés qui ne cessent de la hanter dans ses cauchemars. Sans le savoir, sans le vouloir, Thya n'est qu'un pion, convoité par toutes les forces en présence : le Destin est en marche, mais toute la question est de savoir qui en tire les ficelles … et qui payera le prix fort de cette partie d'échec où se joue jusqu'à l'existence de l'univers …

A mes yeux, Estelle Faye est une équilibriste, une excellente équilibriste qui danse sur son fil en toute légèreté pour mieux nous ébahir, nous émerveiller, nous faire trembler et rêver tout à la fois : elle a su trouver dans ce second opus une harmonie parfaite entre lumière et obscurité. En effet, d'un côté, l'intrigue prend un tournant autrement plus sombre que dans le premier tome : c'est désormais Hécate, déesse de l'ombre, des morts et des cauchemars, qui tire les ficelles, qui dicte les règles du jeu. Ses « alliés dévoués » ne sont que des pantins entre ses mains, de minuscules rouages facilement interchangeables dans la grande machine de sa conspiration. On frissonne d'effroi à chaque fois qu'elle intervient, comme si elle se dressait devant nous drapée de son aura sombre. « L'homme se croit libre car il ignore les causes qui le déterminent », dit Spinoza … Rien de plus vrai ici : Aedon et Enoch, pour ne citer qu'eux, sont tant et si bien sous l'emprise de la divine manipulatrice qu'ils ne doutent pas un seul instant d'agir de leur plein gré … Si j'éprouve beaucoup de sympathie pour le jeune mage, je dois reconnaitre que je n'avais que faire du sort du cruel Romain, si avide de pouvoir et de vengeance, si empli de haine et de rancoeur …

Il est surprenant, glaçant même, de constater que de son côté, sa soeur Thya emprunte doucement le même chemin : elle aussi a le coeur empli de chagrin, un chagrin si profond qu'il s'est changé en colère. Thya veut prendre sa revanche sur le Destin, veut s'émanciper de cette toile qui décide du sort des hommes. Et elle vise haut : ni plus ni moins que des Dieux si puissants et si effrayants que les hommes et les divinités ont préféré en effacer la mémoire. Thya veut être la seule maitresse de sa destinée, la seule et unique guide de sa vie. Mais Thya n'est qu'une humaine, certes déterminée et obstinée, mais qu'une humaine : que pèseront sa détermination et son obstination face à la puissance des Dieux qu'elle est venue défier ? Autre point très intéressant : Thya est d'autant plus humaine qu'elle perd progressivement son humanité. Elle est humaine non plus dans sa bonté mais bien dans son inclination pour la haine, la vengeance, la violence. C'est parce qu'elle n'est pas une héroïne sans faille à la droiture sans tâche que Thya est profondément humaine, et qu'on ne peut pas s'empêcher de trembler pour elle, de s'attacher à elle, alors même qu'on ne peut plus cautionner ses actes …

Noirceur, donc. Mais aussi, je vous le disais, lumière, paradoxalement. Cette lumière se cache dans la loyauté du petit Sylvain minuscule, ce petit esprit des bois prêt à tous les sacrifices pour sauver son « ami humain » : il y a dans cette amitié un peu naïve une pureté qui m'a parfois tiré les larmes aux yeux, une absoluité qui m'a fait chaud au coeur. Lumière également dans l'amour d'Aylus pour son fils, cet amour qu'il n'a jamais pu, jamais su lui montrer, mais qui enfle dans son coeur et dans son âme. Mais plus globalement, la lumière se situe selon moi dans le contexte même : il y a quelque chose d'admirablement rafraichissant dans cette époque en équilibre, elle aussi, entre deux ères. C'est la fin de quelque chose, oui, mais aussi le début d'une autre, comme une renaissance qui règne dans l'atmosphère. Comme si tout était possible. Il est triste de se rendre compte que pour insuffler un nouveau souffle, un nouvel élan de vie, il faut que l'ancien monde soit à bout de force. Il faut une mort pour redonner vie. Alors le lecteur espère, il espère de tout coeur que même si tout semble perdu, même si les ténèbres semblent avoir envahi le monde et les coeurs, quelque chose de lumineux en sortira …

En bref, vous l'aurez bien compris, c'est un excellent deuxième tome que nous offre l'autrice ! C'est un roman qui vous fait voyager, voyager dans les rues colorées d'une Constantinople en plein essor, dans les rues désolées d'une Rome qui perd de son éclat, sur la Route de la Soie, dans les forêts celtiques. Estelle Faye a une plume telle qu'elle vous fait oublier que tout ceci n'est qu'une histoire, qu'un roman : il vous suffit de fermer les yeux pour sentir le vent du désert, pour humer l'odeur de la terre des bois. Estelle Faye ne raconte pas, elle happe. Elle captive. Elle ensorcelle. Et surtout, elle vous surprend : le tournant pris par le dernier quart du récit, et plus encore celui des ultimes chapitres, je ne l'avais pas vu venir. Cela faisait partis des retournements de situation si incroyables que le lecteur ne peut même pas l'imaginer, l'envisager avant qu'il ne se produise. Et clairement, c'est réussi : l'envie de découvrir le troisième et ultime opus, de voir les conséquences de cette décision inattendue, n'en est que d'autant plus forte. Une chose est sûre et certaine dans cette nébuleuse d'inconnus : c'est assurément une trilogie que je conseille, elle est vraiment sublime et exceptionnelle !

Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Je n'aurais pas trainé pour lire ce deuxième opus de la série La Voie des Oracles d'Estelle Faye ! Quelques semaines après mon avis sur le premier tome : Thya, voici donc mon avis sur Enoch.

Si vous n'avez pas lu le tome 1 : je divulgue quelques éléments importants dans ma chronique.

On retrouve les trois héros là où nous les avions laissés à quelques jours/semaines près. Thya a bien réussi à atteindre Borg comme elle l'escomptait et sa quête n'est pourtant pas totalement achevée. Sa fuite non plus, pour échapper à son frère, et elle n'était que le prémisse d'une traque sans merci. Enoch lui continue d'apprendre à dompter ses pouvoirs de créateurs de brumes et Aylus reste plus ou moins fidèle à lui-même.

Ce deuxième opus est l'occasion d'explorer plus avant les contrées du monde, on ira faire un tour sur la route de la soie, à Constantinople et même dans le désert du Vide. de quoi faire voyager les trois héros plus que de raison, mais aussi de les faire grandir (enfin surtout pour Thya et Enoch). Ainsi, si j'avais aimé voir la jeune Thya devenir plus adulte dans la quête initiatique du premier tome, on passe un cap dans ce second volet, en la rendant plus mature, plus décidée et inévitablement plus femme.

Enoch, c'est aussi l'occasion de découvrir de nouveaux personnages (Adur le cavalier oriental et la vielle femme), des divinités mais en pleine déchéance face à la montée du christianisme (Apollon, Dyonisos, ...) mais aussi de retrouver de manière plus approfondie des personnages comme Minuscule, qui se révèle un allié indispensable pour Enoch. Quant à Aedon, le frère entêté de Thya, avide de pouvoir on aura l'occasion de le suivre dans des chapitres tournés vers Rome et sa classe politique. Il sera accompagné (bien malgré lui) du dieu aux deux visages et d'une autre divinité.

Estelle Faye ne sera pas tendre avec ses personnages. Je n'en dévoilerai rien mais certains événements (qui à la fin du récit, s'avèrent finalement indispensables) m'ont surprise. Les personnages sont par de nombreux aspects gagnés par des événements qui les dépassent, qu'ils ne peuvent sans doute pas même imaginer. L'autrice joue avec nos nerfs faisant s'enchainer les récits de chaque personnage alors que nous les laissons dans des situations périlleuses. de quoi donner un coup de fouet à notre rapidité de lecture !

En Bref : Sous couvert du déclin de l'Empire romain, Estelle Fays offre aux lecteurs un mélange inattendu de roman fantastique saupoudré d'interventions divines. le tout est dense et richement développé. Les personnages dans ce deuxième opus grandissent gagnant en sagesse, combativité ou résignation. Un excellent moment de lecture qui me donne particulièrement envie de découvrir le fin mot de l'histoire.
Lien : http://amarueltribulation.we..
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