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Pas convaincu par le scénario imaginé par Eric Faye pour s'interroger sur la trajectoire de vie et le quotidien de son héroïne qui cherche à identifier des appels téléphoniques anonymes et tombe sur... elle-même 50 ans plus tard!C'est astucieux mais sur le fond, je reste un peu déçu.Malgré quelques mots peu usités l'écriture est claire et agréable... "On me dit discrète, je me sais secrète.Mon mystère est de n'avoir rien à cacher, sinon cette part de moi-même dont j'ignore tout et que je souhaiterais explorer." |
Le Parvis recevait Eric Faye pour présenter son roman : La télégraphiste de Chopin (paru au Seuil).
Prague, automne 1995. Depuis quelque temps, toute la ville ne bruisse que de cela : une habitante prétend « recevoir » chez elle la visite d?un compositeur illustre dont elle a le privilège de porter à l?attention du plus grand nombre les partitions qu?il lui dicte au fil de leurs rencontres. Au point d?attirer l?attention d?une maison de disques. Sauf que le grand homme en question s?appelle Frédéric Chopin, et qu?il est mort à Paris, un siècle et demi plus tôt? Supercherie ? Mystification ? Tel est, en tout cas, le sentiment bien naturel de Ludvík Slaný, journaliste, au moment où il s?apprête à enquêter sur cette histoire pour le compte de la télévision d?un état sorti depuis peu de l?ère communiste. Commence alors une chasse au fantôme, entre matérialisme obtus et croyances en tous genres, espions reconvertis en enquêteurs privés, tenants d?un ordre ancien métamorphosés en jeunes loups du nouveau régime, où une paisible cantinière à la retraite révèle à un monde bouleversé la part d?ombre et de folie sur lequel il se réinvente.