AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 233 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A la place d'une Dark Fantasy « épique et spectaculaire », Estelle Faye vous propose en fait une Paranormal Romance évitant de façon maniaque toute scène d'envergure

La quatrième de couverture parle de « roman de dark fantasy spectaculaire et épique, dans la lignée de Joe Abercrombie ou de Glen Cook », mais on se retrouve en réalité avec de la Paranormal Romance Gay d'une grande mièvrerie et qui, au mépris de l'aspect Flintlock également présent, fait passer au troisième plan la Révolution qui est supposée être au coeur de l'histoire au profit des transports amoureux des protagonistes (et d'un message social contre les intolérances / pour la liberté sexuelle et la libération de la femme -notamment sur le plan professionnel-). Deux des personnages principaux, loin des codes de la Dark Fantasy, sont d'ailleurs des Bishōnen (hommes d'apparence délicate, androgyne, voire carrément féminine) sortis tout droit d'un manga / anime. Si vous pensez que la Dark Fantasy peut s'accommoder de personnages mercenaires au teint de rose et aux cheveux soyeux, dépourvus de la moindre cicatrice, au mépris des codes du genre qui privilégient les protagonistes patibulaires et burinés, allez-y, sinon, fuyez.

Bref si l'aspect « dark » est en effet présent, il est trop noyé dans des éléments qui ne correspondent pas aux codes du genre pour remporter l'adhésion des puristes. L'aspect épique et spectaculaire, vanté lui aussi par la quatrième de couverture, je le cherche encore (en même temps, avec des batailles réglées en quelques lignes lapidaires…), tout comme le magicbuilding, aux abonnés absents (ce qui, vu la présence très importante d'éléments surnaturels, est un comble). L'impression d'ensemble est celle d'un livre peu maîtrisé (avec de grosses incohérences en terme d'intrigue et de worldbuilding), relevant globalement plus du Young adult que de la Dark Fantasy pour adultes : autant dire qu'on est très loin de la comparaison fantaisiste avec Cook et Abercrombie, de grands écrivains maîtrisant avec brio leur sujet. le soin quasiment maniaque avec lequel l'autrice évite toute grande scène potentiellement immersive, spectaculaire ou épique est juste extraordinaire. Ce qui n'aurait pas posé de problème si ce roman avait été présenté comme intimiste, et pas comme « épique et spectaculaire » : là, il y une discordance absolument énorme entre le marketing et la réalité concrète.

Le seul intérêt que je trouve à ce livre est une atmosphère fantastique très agréable, des influences slaves qui le démarquent du tout-venant de la fantasy francophone, et bien entendu la présence de canons et d'armes à feu, ainsi que le contexte Révolutionnaire, qui l'inscrivent dans le mouvement Flintlock Fantasy. Toutefois, dans chacune de ces catégories (ainsi, bien entendu, qu'en Dark fantasy), vous pouvez trouver largement mieux, surtout si vous lisez l'anglais. Si vous êtes intéressé par une exploration au travers d'un prisme Fantasy de la Révolution, on vous conseillera plutôt de vous tourner vers McClellan ou Wexler, nettement plus pertinents (le second proposant également une romance gay autrement plus intéressante). Pour l'aspect civilisation slave + mousquets / canons + magie, les anglophones auront tout intérêt à aller plutôt vers Bradley P. Beaulieu. Enfin, pour de la Fantasy Gay-friendly, préférez Rien que l'acier de Richard Morgan, incomparablement plus solide.

Bref, un livre qui se destinera essentiellement au fan de l'autrice, au novice en Fantasy, au lecteur de Young Adult ou de Paranormal Romance, ou au lecteur non-anglophone. le fan de Cook, d'Abercrombie et de Dark Fantasy / Fantasy épique ira, lui, voir ailleurs si l'herbe est plus verte (et elle l'est).

Ce qui précède n'est que la conclusion / le résumé de ma critique : retrouvez l'argumentaire et l'analyse complète sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
Commenter  J’apprécie          336
"Un roman de dark fantasy spectaculaire et épique, dans la lignée des oeuvres de Joe Abercrombie ou de Glen Cook " en définitive si l'on peut considérer que le dernier roman d'Estelle Faye entre bien dans la catégorie de la dark Fantasy il n'a en revanche rien de spectaculaire, rien d'épique mais surtout ne s'apparente en aucune manière à un roman de Joe Abercrombie de près comme de loin.
Sincèrement c'est une terrible désillusion que ces seigneurs de Böhen et il en ressort une déception non moins aussi forte que l'attente fébrile qui en aura précédé la lecture.
Déjà le scénar, en fin de compte je crois que je n' ai rien pané du tout, que ce soit les justifications de cette révolution qui couve, les motivations des différents personnages, c'est clairement très confus et parfois précipité quand il s'agit d'accélérer le rythme du récit pour faire avancer les choses, car sa patine grave. Au niveau de l'action et de l'épique on est quasiment au niveau du zéro absolu, sur ce plan il ne se passe pour ainsi dire rien ou si peu.
Honnêtement j'ai vraiment le sentiment que l'auteure a clairement privilégié l'aspect romance-drama à tout le reste, à la limite le reste ce n'est qu'un background pour Estelle Faye même, une simple toile de fond car tout réellement tourne autour des sentiments et des pulsions sexuelles des personnages.
Personnages qui ont en commun la même attirance vers d'autres personnages du même sexe, et si la chose me fait sortir de ma zone de confort, je n'ai pas trouvé non plus que les relations qui en découlaient transpiraient d'authentisme.
Seigneurs de Böhen est selon moi un livre mal vendu par l'éditeur, qui risque de décevoir car en définitive il n'aura pas trouvé son vrai public cible.
Commenter  J’apprécie          250
Je me suis fait avoir.
Le marketing présentait ce roman comme quelque chose de "spectaculaire et épique, dans la lignée des oeuvres de Joe Abercrombie (Les Héros, Servir Froid) ou de Glen Cook (La Compagnie noire)".
Autant dire que j'ai immédiatement acheté ce livre au vu de la comparaison avec ces auteurs.

Tout a bien commencé: déjà l'auteure écrit bien, pas de tournure de phrase alambiquée ou de fioritures, on a affaire à un style direct mais soigné.
Ensuite l'univers en lui même est intéressant, avec son ambiance Europe de l'Est médiévale-renaissance.
Enfin l'annonce de la présence d'armes à feu m'enthousiasmait beaucoup en tant que fan de Fantasy à poudre (avec une nette préférence pour la Flintlock Fantasy quand même, mais vu l'infime présence de ce genre en France je n’allais pas faire la fine bouche devant un livre qui intègre des arquebuses et canons).

Les premiers chapitres m'on plu: mystérieux, bien rythmés et dotés de personnages qui s'annonçaient bien trempés.
Et puis, la bérézina.
Au lieu de livrer une histoire "spectaculaire et épique" comme annoncée le roman se concentre sur les romances entretenues par les différents personnages. Si je salue le risque pris de traiter de l'homosexualité, sujet pas toujours évident à aborder qui est au coeur du roman, le souci c'est qu'il n'y a absolument aucun équilibre entre l'aspect romance et l'aspect annoncé comme "spectaculaire et épique" , on a bien quelques scènes de combat et deux trois passages qui traitent de la préparation Révolution mais ils sont tellement bref qu'ils en deviennent presque anecdotiques. Si c'est du spectaculaire et de l'épique que vous recherchez il vaut mieux vous tourner vers un autre roman.

Je pourrais continuer et descendre le roman en flèche mais je ne vois pas ce que ça apporterais.
Pour faire court : Je n'ai pas apprécié ce roman parce que sa présentation est en désaccord avec son contenu et qu'il délivre quelque chose de complément différent de ce qu'il présentait.
De plus je ne suis clairement pas le public recherché par ce livre. Si ce roman avait tenu ses promesses ou qu'il n'avais pas trompé le lecteur en ce qu'il prétendait raconter et ce qu'il raconte réellement je n'aurai eu aucun souci mais en l'espèce ça ne marche pas pour moi.
Quant à la suite annoncée, je vais prudemment passer mon tour.
Commenter  J’apprécie          152
Je suis vraiment triste de ne pas avoir aimé, car j'ai apprécié l'atmosphère et l'univers posés par Estelle Faye. Mais la multiplicité des personnages et la proéminence de l'aspect romance ont endormi mon intérêt : je me demande si je ne suis pas trop difficile.

Les Seigneurs de Bohen commençait bien : l'écriture est fluide, bien immersive dans un univers détaillé, avec des touches de réalisme agréables. J'ai rapidement accroché avec les deux personnages principaux. Maëve la sorcière de sel, Sainte-Etoile au démon qui lui parle dans la tête.

Sur ça, j'adore les dynamiques où un personnage doit gérer une entité non humaine coincée dans sa tête (ce qui fonctionne à merveille à mon goût dans La Reine des Eaux de Kai Meyer, La Messagère du Ciel de Lionel Davoust, ou même avec Foundryside de Robert Jackson Bennett). Donc je me régalais bien avec les débats intérieurs entre Morde et Sainte-Etoile.

Mais très rapidement, mon attention est retombée. D'abord, Estelle Faye augmente progressivement le nombre de personnages dont on suit le point de vue, et ma limite est très rapidement atteinte. J'ai commencé à avoir des flashbacks désagréables du Sixième Royaume d'Adrien Thomas. J'aurais préféré qu'on se contente de suivre Maëve, Saint-Etoile et même Wens bien qu'il apparaisse assez tard.

Ensuite, les intrigues romantiques ont une place assez importante (trop, à mon goût), ce qui a fini par m'agacer. Maëve passe son temps à se taper une nouvelle meuf, et Saint-Etoile donne parfois l'impression de n'agir que via son attirance pour Sorenz, au dépend du reste. J'ai trouvé ça lourd au bout d'un moment : j'aurais voulu que Maëve soit plus la sorcière qui va sauver les Havres, plutôt que le chaud lapin qui s'arrête à chaque jolie fille sur sa route.

Ce qui donne au final un ensemble que j'ai trouvé décousu, où l'on est pas sûr de ce que veulent les personnage, des raisons pour lesquelles ils agissent comme ils le font, l'impression qu'ils sont parfois des marionnettes aux mains de l'auteure.

Et donc, de fait, je n'ai pas du tout accroché à cette idée de Révolution. Ce thème étant resté très secondaire dans la plus grande partie du roman, je n'y ai apporté aucun intérêt, ce qui finit par endormir totalement mon attention.
Commenter  J’apprécie          90
Comme l'intrigue principale ne s'ébauche qu'aux deux tiers dur roman, l'on suit pendant un long moment les destins croisés des trois personnages principaux : un bretteur alcoolique, une sorcière des Havres et un clerc de notaire qui se retrouve prisonnier suite à la trahison de sa maîtresse la fille de l'Empereur.

Dans les tous premiers chapitres l'univers à connotation slave s'avère prometteur mais par la suite il va se révéler insuffisamment exploité.

Au chapitre trois une intrigue secondaire est mise en place et l'on se dit que le récit va prendre de l'ampleur en attendant le fil conducteur principal à savoir une révolution. Mais cette intrigue secondaire est résolue par une seule phrase bien plus tard. En effet au lieu de traiter les intrigues qui auraient pu donner de l'intérêt au récit, l'auteure a basé son récit sur des romances LGBT qui ne présentent aucun intérêt pour le lecteur. Après avoir eu à plusieurs reprises l'envie d'abandonner le livre car il n'y a aucune action ou d'événements présentant de l'intérêt il faut attendre les cent dernières pages pour voir enfin l'histoire de mettre enfin en place. Trop tardivement au goût du lecteur qui n'a fait que s'ennuyer.

Si l'on excepte les romances particulières des personnages ceux-ci sont plutôt bien brossés. Mais les romances prenant trop le devant sur leurs faits et gestes l'on n'a pu s'attacher à aucun d'eux. Certains personnages de second plan auraient pu donner un peu de piment à l'histoire mais ils sont trop rapidement abandonnés par l'auteure. On aurait aimé aussi que la narratrice qui apparaît dans de courts chapitres intitulés Interlude occupe plus de place.

La plume de l'auteure reste toutefois agréable malgré un récit qui manque totalement de dynamique.

Au final un roman décevant qui ne donne pas envie de lire la suite, ni la trilogie de l'auteure malgré un premier livre qui laissait entrevoir une plume intéressante.
Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          80
1,5/5
Pourquoi une note si dure ? Mes points sont répartis comme cela :

1/1 pour la plume.
L'auteure a une plume agréable, parfois poétique, efficace et qui ne s'embarrasse pas de lourdeurs. le gros point fort.

0,5/1 pour les personnages.
Ils sont intéressants au premier abord. Tous avec leurs défauts, leurs motivations, etc. Mais ils sont avortés, finissent par devenir immatures, et se perdent dans un feu de l'amour redondant. Les romances homosexuelles ne me dérangent pas, au contraire, j'adore ça. Ici, c'est traité n'importe comment et surtout ça prend le pas sur tout le reste.

0/1 pour l'intrigue.
On patauge dans une psuedo chute d'empire dont on comprend rien et les seuls éléments intéressants qui auraient pu promettre un développement génial tombent à l'eau. Où a voulu en venir l'auteure ? C'est quoi le but du livre ?

0/1 pour le world-building.
Un monde vaste mais très creux un peu comme une map à la final fantasy XV. Pareil : un début plein de belles promesses avec un bestiaire intéressant, une menace maritime diabolique, des ordres de soeurs badass, mais ça s'arrête là. Un univers pas assez travaillé à mon sens. Et puis où est la dark-fantasy là-dedans ?

0/1 pour le plaisir ressenti (j'ai mis des mois à le finir)
Après tous ces détails cliniques et aussi objectifs que possible, c'est le point subjectif que je distribue. Vraiment dommage, parce qu'il y avait de quoi faire un truc cool. J'suis vraiment déçu, surtout quand on dépense 25 euros.
Commenter  J’apprécie          60
L'histoire développée par Estelle Faye nous plonge dans un univers de Moyen Âge imaginaire en plein bouleversement, tant sociologique que technologique. L'avènement de la poudre à canon, la structuration de l'imprimerie, la prise de conscience des peuples de leur asservissement au pouvoir et à la religion servent de trame à ce sombre récit peuplé de créatures empruntés à la mythologie slave d'Europe de l'est. Les personnages sont nombreux, leur psychologie et leurs liens sont complexes et chacun aura une influence plus ou moins importante sur leurs destins respectifs et celui de l'Empire. L'auteure a manifestement privilégié l'aspect romance plutôt que celui du spectaculaire et de l'épique en favorisant la prépondérance des sentiments et autres pulsions ambiguës de ses personnages. le roman survole en quelques pages, à un rythme confondant, des événements majeurs et essentiels pour s'attarder sur les émotions des protagonistes, leur soif de liberté sexuelle, la lutte contre les discriminations ou encore la libération sociétale des femmes. Les batailles, la chute de l'Empire, des religions et des privilèges ne servent au final que de contexte à ces chassés-croisés sentimentaux bien loin de la Dark Fantasy. Nombre d'intrigues auraient mérité de plus amples et substantiels développements. Les évocations Kabbalistiques, les mots de pouvoir des Essènes, l'origine de Morde et son rôle, la présence de magies, la réalité des Vaisseaux Noirs, trop de faits sont simplement énoncés sans explication ni autres forme de commentaire. L'idée était intéressante voire même originale mais ce roman manque singulièrement de profondeur, de logique et de cohérence même s'il est convenable, plaisant et bien écrit.
Commenter  J’apprécie          30
C'est le roman de la sélection du PLIB 2018 qui me faisait le plus peur.

Je n'avais jamais lu de roman fantasy adulte. Les seigneurs de Bohen est don mon tout premier pas dans cet univers.

J'avais entendu dire que l'univers était complexe. J'ai donc commencé ce roman assez tôt pour prendre le temps de le lire.

Je dois dire que j'étais déroutée par l'enchainement des différents points de vue. Mais j'ai poursuivi ma lecture tant bien que mal, même si je ne comprenais pas le message de l'autrice.

Je me suis accrochée à l'idée que j'allais enfin comprendre où voulez nous emmener l'autrice. Malheureusement, plus j'avançais dans ma lecture et moins j'avais envie de reprendre ma lecture, c'est un très mauvais signe pour moi.

Après plus de deux mois de lecture laborieuse en accordéon, j'ai décidé d'abandonner ma lecture.

Comme j'ai l'ai dit précédemment, c'est surement du au fait que je n'avais jamais lu de fantasy adulte dont les univers sont plus complexes souvent que ceux de la fantasy jeunesse que j'ai l'habitude de lire. Malgré tout, j'ai découvert la plume d'Estelle Faye que j'ai bien aimé. J'ai acheté le premier tome de la voie des Oracles qui sera, je l'espère, un meilleur moment de lecture.

En bref, je n'ai pas du tout aimé ce roman, mis à part l'écriture de l'autrice. Malgré tout, c'est une novice en fantasy adulte qui vous écrit, d'autres ont trouvé ce roman merveilleux, donc peut-être que dans quelques années je verrai la beauté de ce roman.
Commenter  J’apprécie          30
J'avais acheté ce tome aux Imaginales de 2018 et je l'ai lu avant l'édition de cette année pour savoir si je prenais la suite ou non (vu le prix ça se réfléchit). J'ai été plutôt bien inspirée car, une fois n'est pas coutume, j'ai été très déçue de cette lecture et donc, non, je n'ai pas poursuivi l'aventure avec cette histoire.

Autant le dire tout de suite : je n'ai pas eu le moindre intérêt pour tous les personnages présentés et il y en a un paquet il faut le dire. Les rares fois où je commençais à trouver un personnage prometteur, mon enthousiasme retombait comme un soufflé par la suite. Je suis restée très extérieure au récit pour deux raisons principales. La première est que les motivations des personnages n'ont pas été assez fortes pour me convaincre du bien-fondé de leurs entreprises. On nous parle d'un Empire qui va mal, d'une révolte, d'une guerre sous-jacente mais à aucun moment je n'ai perçu de malaise, de peuple mal-traité, d'injustice, de cruauté, d'oppression réelle d'une partie de la population ou autre de la part des dirigeants. du coup, je n'ai pas trouvé de raison valable à cette révolte.

Ensuite, je n'ai pas non plus été convaincue par les sentiments de nos divers personnages. L'autrice nous décrit des sentiments forts, des personnages qui tombent amoureux d'un claquement de doigts ou qui s'attirent... sauf qu'il ne suffit pas de l'écrire, il faut le ressentir et pour le coup je suis restée de marbre. Pour tous les couples. L'autrice a misé sur la diversité des genres mais clairement à mes yeux cela ne suffit pas. Pour tous les couples, amoureux ou non, il manque toujours quelque chose pour qu'ils soient crédibles à mes yeux. Cela faisait trop superficiel pour moi, presque forcé. Certaines relations sont exagérées et sonnent faux, surtout celle de Sainte-Étoile, le fameux bretteur expérimenté dont on nous promet les exploits et qui en fait se comporte en midinette. Je ne sais pas si cela sera mieux exploité dans la suite mais j'attends toujours l'utilité du démon qui vit en lui à part pour glisser une ou deux séquences humoristiques.

Bref, il y avait un beau potentiel, notamment avec la magie des Essène et celle des sorcières morguennes et l'histoire de base de l'Empire qui elle semble très intéressante mais malheureusement pour moi les personnages ont complètement desservi l'histoire. de plus, le roman a, à mes yeux, souffert de la comparaison avec les autres romans de fantasy que j'ai lus des Editions Critic et qui sont d'une telle qualité ! Ma déception n'en a été que plus grande.

Ce roman a quand même su trouver son public, ce traitement de la fantasy et des personnages n'est tout simplement pas le mien. Je vous encourage quand même à vous faire votre propre avis sur la question.

Lien : https://dryade-intersiderale..
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (630) Voir plus



Quiz Voir plus

L'île au manoir (Lou)

Où est enfermée la fille?

dans un hôtel
dans un manoir
dans une maison

9 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : L'île au manoir de Estelle FayeCréer un quiz sur ce livre

{* *}