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4,29

sur 9560 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Faut-il regretter que ce Petit pays ait raté le prestigieux Goncourt?

Porté dès sa sortie par une critique dithyrambique, ce fut pour ma part un bon livre qui joue des cordes émotions et sensations. Pour un premier roman, on doit lui reconnaître une narration maîtrisée, une vision de l'enfance touchante et un contexte de conflit dramatique. Les ressentis à hauteur de jeune garçon, les petites choses du quotidien, la mentalité africaine sont autant de points positifs pour une lecture aisée. D'autant que l'écriture sait nous faire percevoir des odeurs, des couleurs, des saveurs exotiques.
Les récits d'enfance font toujours recette. Celui-ci ne peut donc que trouver son public de lecteurs.

Il convient tout de même de préciser que c'est un oeuvre de fiction, même si on y trouve des éléments autobiographiques. Si Gaël Faye a quitté son pays pour cause de guerre civile, son destin fut beaucoup moins chaotique que son personnage. Il a légitimité à parler de ses racines, creuser les souvenirs du temps du bonheur et de l'insouciance, et montrer l'envers du décor burundais. Pour autant, le succès du roman joue certainement de l'ambiguïté d'avoir vécu ou pas des événements dramatiques.

Donc à mon sens un bon roman initiatique, au ton juste, et bien écrit, qui aurait pu, lui aussi, décrocher les lauriers de l'Académie.
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Après avoir entendu des retours unanimes à la médiathèque, lu de belles critiques sur toile, découvert que ce livre avait remporté quatre prix (Goncourt des lycéens (prix souvent mérités !), Fnac, premier roman français, Les Lauriers Verts) et me l'être fait recommander par le club des lecteurs, je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel. Je pensais avoir affaire à un roman coup de poing qui prend aux tripes ! Hélas, je ne rejoins pas la majorité des lecteurs… Cet ouvrage est bien écrit et transporte le lecteur dans un pays qu'il ne connaît pas forcément (à Bujumbura, au Burundi), toutefois je n'ai pas été conquise par l'ambiance, les émotions ou le rythme du récit. Certes, j'ai apprécié les nombreuses anecdotes comme les échanges avec Laure, la petite correspondante française, les lectures de Gabriel ou l'histoire du vélo volé néanmoins, je n'ai pas vraiment été touchée… Je reconnais que certains passages tels que les scènes de guerre civile, le génocide, le coup d'état, la voiture qui brûle et le témoignage de la mère qui a retrouvé les cousines sont difficiles… Hélas, je n'ai pas réussi à être émue. Je suis comme restée en surface… C'est vraiment dommage…

La plume de Gaël Faye n'est pas à remettre en cause : c'est fluide, juste, travaillé, parfois avec de l'humour et on imagine bien certains passages. On ressent vraiment une pointe de nostalgie et l'innocence du jeune narrateur malgré la barbarie des Hommes et l'horreur. On se demande également quelle part autobiographique se trouve dans le roman… Alors qu'est-ce qui a fait que je n'ai pas accroché au quotidien du petit Gaby ? Je l'ignore… Peut-être avais-je des attentes trop importantes suite à l'engouement général ? Quand je vois sur Babelio que quatre-vingt pour cent des lecteurs ont adoré cette lecture ou ont eu un coup de coeur, les questions m'assaillent… Ai-je la maturité pour apprécier cette oeuvre ? Étais-je dans de bonnes dispositions pour la lire ? le contenu était-il fait pour me plaire ou me faire réfléchir ? Qu'est-ce qui a manqué ? Et bien, voyez-vous, je n'en sais rien… J'ai beau m'être creusé la cervelle, le résultat reste le même : les anecdotes sont intéressantes, toutefois je n'ai pas apprécié ma lecture et n'aie pas été touchée comme je l'aurais espéré, car je suis restée en surface. C'est comme ça. Quoi qu'il en soit, si vous n'avez pas peur de des drames et des guerres civiles qui sont malheureusement réelles, n'hésitez pas à découvrir « Petit pays ». Il a conquis la majorité, alors ne vous arrêtez pas à mon ressenti.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Je ne vais pas me faire des amis ...
A contrario de la critique , majoritairement louangeuse sur cet ouvrage , ce texte ne m'a pas paru remarquable ...
De prime abord , j'ai une affinité avec les premiers romans , j'ai donc aborde ce texte avec un a priori très positif ...
Je ne critiquerai pas le fâit que l'auteur aborde son parcours , celui ci doit être mis en avant pour etre exorcise d'une certaine manière ...
Pour autant , j'aurais etait peut être plus réceptif si ce texte avait etait une auto biographie assumée , j'aurais ressenti davantage d'empathie envers cet auteur ...
Pour ma part , je trouve que ce texte est coincé entre deux genres , et en partie c'est cela qui me gene ...
Le cote réaliste est bien tenu , bîen construit , assez passionnant , donc oui , en partie j'ai apprécié ce texte , parce qu'il respire la vérité , Il l'assume , Il s'y confronte , et je respecte cela ...
Le problème , c'est que l'auteur éprouve le besoin d'inclure une partie fictionelle ...
Et la , comment dire , le bat blesse...
Sur le plan du style , on peut avoir un style libre , relativement peu recherche , si on fâit une auto biographie ...
Le style de m.Faye n'est pas mauvais en soi , il y a une certaine ampleur , et cela me parle c'est vrâi .
Mais , j'aime les textes ambitieux sur le plan lexical , j'y prends du plaisir , et ici , on est loin ...
Le style est relativement banal sur le plan lexical , Il n'y a pas de recherche , c'est en quelque sorte une course a l'émotion , et cela me gene ...
J'aime les livres qui me font réfléchir , qui apportent une profondeur , des questionnements , qui bouleversent mes idees , et ici , Il n'y a pas de cela ...
Oui , c'est émouvant , oui , c'est touchant , oui , c'est lacrymal , et je n'aime pas tout cela , tout ce qui me pousse à ressentir de l'émotion , qui font la course au chantage émotionnel ...
Il y a une histoire forte ici , il y a une ambition , ce qui est louable , mais il n'y a pas les atouts nécessaires aux ambitions de l'auteur ...
Au fond , le problème ici , c'est que c'est un slammeur qui s'improvise écrivain , mais qui doit encore acquérir l'ampleur d'un vrâi romancier ...
Quand je vois le niveau de Marien Defalvard , de Alexis Jenni , de Frederika Amalia Finkelstein , de Frédéric Verger , de Jonathan Littel , et tant d'autres auteurs de premiers romans , eh bien , je ne peux que trouver que Gaël Faye a encore beaucoup de chemins à faire pour etre un auteur au sens concret du terme ...
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Je me suis laissée entraîner dans cette lecture au vu des appréciations positives, du prix goncourt des lycéens, du prix du premier roman... J'ai persévéré, arrivée à la moitié, je n'étais toujours pas convaincue. Sincèrement, je n'ai pas adhéré jusqu'aux deux tiers du livre au récit de ce jeune garçon. Sans pouvoir décrire le pourquoi ou le comment. Seule la dernière partie, celle de l'innommable, subtilement écrit, m'a plu.
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“Petit pays”, petit livre.
Mots tout simples, mots d'enfants.
Jeune auteur, Goncourt des lycéens.
Histoire simple, histoire vraie.
Insouciance de l'enfance, jeunesse sacrifiée.
Violence ordinaire, horreurs de la guerre.
Racisme ethnique, massacres organisés…
Je pourrais continuer ces associations de mots, mais l'essentiel tient en quelques lignes. C'est sans doute ce que Gael Faye a voulu faire en écrivant ce livre à travers les souvenirs de l'enfant Gaby (la sienne ?). Déjà confronté aux sarcasmes de l'homme blanc à l'égard de l'homme noir, du patron au “boy”, puis à la séparation de son père blanc Belge et de sa mère noire Rwandaise, des ados face aux enfants, des hommes armés aux victimes désignées, d'un bonheur fugace entre copains au choix d'un “camp”, notion irréelle pour un môme de 10 ans.
Ce petit livre réussit à nous faire sourire aux blagues “beauf” du copain Jacques, et aux jeux de la rue des enfants, puis grimacer à la transformation d'un pays et des mentalités à la faveur (?) d'un coup d'état, basculant dans l'horreur absolue, réveillant ainsi les démons enfouis dans le coeur des hommes devenant des assassins.
Quel était le but de l'auteur ?
Nous faire prendre conscience de ce qu'on savait déjà ? Nous culpabiliser face à une situation qu'on ne pouvait maîtriser ? Mais qu'y pouvait-on ? Des marches blanches comme on sait si bien le faire, avant de rentrer chez soi prendre l'apéro devant les infos ? Interpeller les hommes politiques indifférents ?
Ou alors expliquer à la génération de nos enfants une part de l'histoire d'Afrique post-coloniale, si loin de nous, alors qu'en même temps dans les Balkans se passait exactement les mêmes massacres ?
Soit, mais à quand un prix littéraire pour un livre sur cette guerre à nos frontières.
L'horreur d'une guerre n'efface pas les autres, et bien malin qui saura quand la paix arrivera sur cette planète alors qu'au moyen-orient, on continue les mêmes ignominies.

Je n'ai pas réussi à me positionner face à ce récit. Et dire que je ne l'ai pas aimé va à l'encontre de de la majorité des lecteurs. Mais c'est ainsi, c'était à la fois trop ou trop peu.
Qui donc disait que l'enfer est pavé de bonnes intentions ?
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Avec un roman autant de fois primé et pour lequel les avis sont unanimes, je pensais ne pas pendre trop de risques en m'attendant à une lecture captivante !

Malheureusement, la rencontre ne fut pas au rendez-vous... Plutôt bien écrit, avec des tournures très joliment imagées, la première partie du récit, qui narre l'enfance insouciante de Gaby au Burundi, traîne en longueur et ne raconte finalement que des scènes de vie, sans réelle histoire... Je me suis ennuyée !

Passé le coup d'état, je m'attendais à plus d'intrigue. Mais non. On change totalement de registre, basculant dans l'horreur des massacres génocidaires, mais la lecture n'en devient pas "prenante" pour autant. En tout cas, en ce qui me concerne.

Je reconnais avoir trouvé intéressants les éléments historiques sur la genèse du génocide rwandais et l'histoire du Burundi. Mais, pour un livre ayant suscité un tel engouement, je suis déçue par ce rendez-vous raté.
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Ce roman est sans aucun doute une belle histoire mais je n'ai pas "accroché"sur le style, le récit, l'écriture... Il n'a rien "déclenché" en moi... :-(
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Je me demande encore ce que ce livre veut faire passer comme messages (tant est qu'il y en ait un). J'ai choisi ce livre d'après la 4eme de couverture et oui je me suis un peu laissée avoir par toutes ces bonnes critiques (non, les prix ne m'attire pas). Et finalement j'ai trouvé ça long ... et quelque part forcément ennuyeux. Aucune émotion ni positive ni négative. Alors oui c'est bien "dommage" ce qui lui arrive mais on ne se sent jamais concerné par l'histoire; et pour peu qu'on n'y connaisse pas grand choses à ses guerres on croirait une histoire de roman banale. J'aurais préféré comme dans mes lectures favorites, vivre avec l'auteur ses aventures et me révolter avec lui (faudrait-il déjà que celui-ci se révolte). J'étais complètement étrangère a ce livre.
Alors oui c'est un livre qui se lit sans trop de difficultés mais qui n'a pas su susciter mon intérêt. J'aurais préféré une histoire plus mûre , plus biographique. Certainement que si sa mère avait été l'auteure de ce livre , l'histoire aurait été bien plus poignante.
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Pourquoi ce livre ?
Nous avions choisi ce livre dans le cadre du club de lecture. Il a reçu le prix Goncourt des lycées, et a fait l'objet d'une couverture médiatique assez importante. Je ne connaissais pas Gaël FAYE en tant qu'artiste, et l'ai découvert avec ce livre. La thématique de l'Afrique m'avait plus enthousiasmée.


De quoi parle t-il ?
Il s'agit des guerres civiles qui ont ravagées des pays comme le Burundi ou le Rwanda. Des affrontements ethniques qui ont changé le visage de l'Afrique, conduit à de nombreux morts, et changé, ou plutôt marqué la vie des survivants. Gaël Faye est né et a grandi au Burundi. Il nous raconte son enfance insouciante et l'arrivée brutale dans sa vie des conflits entre Hutu et Tutsi, et de la guerre civile.


Que penser de l'histoire ?
La première partie du récit est axée sur l'enfance de Gaël Faye, les jeux avec ses amis dans l'impasse, ses journées d'école, sa correspondante française la petite Laure, dont les lettres viennent illuminées
ses journées, etc... On perçoit dans son récit le calme et le contentement qui devaient rythmer ses journées.

La seconde partie du récit est axée sur les renversements des gouvernements burundais et rwandais, des couvre-feux dans les villes, de la banalisation de la violence, entraînant des meurtres en pleine rue, dans une quasi indifférence.

Ces guerres vont briser l'enfance de Gaël Faye, le conduisant inexorablement et brutalement vers le monde des adultes. Ces bouleversements vont également affecter ses proches, et tout particulièrement sa famille.


En conclusion ?
La première partie manquait de rythme selon moi, et se situait trop dans la contemplation du temps, le tout emprunt de nostalgie. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à cette partie du récit.

J'ai hésité entre la note de 2 et 3 sur 5. Je ne pense pas que l'auteur ait cherché à détendre ses lecteurs par son récit, ou de raconter simplement sa vie. J'ai davantage eu l'impression qu'il avait cherché à les choquer, changeant brutalement le ton du récit dans la seconde partie.

De ce livre je reconnais avoir pu mieux appréhender le conflit entre Hutu et Tutsi, dont j'avais connaissance par les médias. Cependant on y retrouve toute l'horreur de la guerre, point commun à tous les conflits armés.

Le récit y est certes alors plus rythmé, et plus riche dans les émotions et l'évolution du petit Gaël dans ce monde en pleine mutation. Ce déballage de violence, ne m'a personnellement rien apporté, et m'a même gênée, tant pour l'enfant qui vivait alors tout cela, que pour le récit parfois très cru pour lequel je ne m'étais pas préparée, et auquel je n'avais peut-être pas envie de faire face en ce week-end pluvieux.

Lien : http://www.la-recreation-lit..
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C'est un gros flop pour moi. Je me suis clairement ennuyée. Les 120 premières pages, Gaby nous raconte ses souvenirs d'enfance, c'est un peu décousu.
Il y a énormément de personnages que l'on ne retrouve pas forcément au fil des pages ce qui est assez frustrant et manque d'intérêt à mon sens.

Il y a bien quelques belles figures de style et passages poétiques mais très honnêtement connaissant un peu les textes musicaux de l'auteur je m'attendais à une narration un peu plus travaillée. J'ai fait une overdose de « j'ai dit », « j'ai demandé », « je réponds », « il demande »

Le côté historique est bien sûr intéressant mais pour moi c'est du déjà vu et comme je ne me suis absolument pas attachée aux personnages je n'ai malheureusement pas été touchée.
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