Sentier vers Saint-Jacques-de-Compostelle via Arles (Toulouse, Jaca, Lourdes)

L'horloge de la Bastille au musée campanaire
Lors de l'attaque de la Bastille, le cadran de l'horloge fut touché et jeté au sol. Le 17Juillet 1789, l''horloger Regnault, porteur d'un ordre de la milice parisien, vint réclamer les cloches et le mécanisme. Le tout fut déposé dans une fonderie normande où l'ensemble resta jusqu'en 1900. Plus tard, l'horloge fut vendue à un particulier, le docteur Neuvy, qui mobilisé en 1914, la déposa au garde meubles national. A l'occasion de l'émission d'un timbre posté commémorant la prise de la Bastille, les parisiens purent entendre sonner ces cloches en 1971. Un restaurateur acheta l'horloge pour la mettre dans son restaurant (place de la Bastille). Moyennant le paiement de 20francs, on pouvait les entendre sonner. A l'occasion du bicentenaire de la Révolution, l'horloge fut remise en vente. L'état l'achetant pour 650 000 francs.
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Le paradoxe gascon
Ici, on « mange gras » et on vit plus vieux qu'ailleurs et en meilleure santé !
C'est le fameux « paradoxe français » ou plutôt du Sud-ouest, qui a fort sérieusement intrigué le monde entier. Le secret est dans l'alimentation. On a découvert l'importance de certains acides gras insaturés pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. En effet, dans la région, le taux d'infarctus est quatre fois plus faible qu'aux États-Unis. Le bon cholestérol du confit, de la graisse d'oie et de canard, réussit aux habitants du Sud-ouest. Pour rester en bonne santé, il suffit de goûter, avec modération, aux bons produits gastronomiques du pays.
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Au XIIe siècle, quand se dessine le Chemin d'Arles, le vicomte Gaston IV, au retour de Terre Sainte, participe à la reconquête de Saragosse sur l'Islam; son domaine passe alors de la mouvance gasconne à la mouvance aragonaise. C'est pourquoi, alors que les premiers pèlerins de cette voie devaient aller droit sur Roncevaux, comme plus tard ceux de l'Oberstrasse, Gaston IV leur fait traverser du nord au sud son domaine en direction du Somport et d'un Aragon désormais chrétien et sûr, en créant tout un réseau d'hôpitaux confiés plus souvent aux Augustin, de souche locale, qu'aux Clunisiens. C'est l'itinéraire que décrit, vers 1140, le guide du Pèlerin.
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On parcourt sur quelques kilomètres le sentier GR 78, ou chemin du Piémont pyrénéen. Le suivre, c'est découvrir pas à pas un monde qui demeure méconnu, parce que les randonneurs courent de préférence vers les grandioses solitudes de la haute montagne. Comme ses vallonnements se prêtent mal à la culture motorisée et à l'urbanisation, le piémont est préservé. C'est encore ici la vie rurale traditionnelle, avec ses rudes conditions d'existence, mais aussi ses bonheurs oubliés ailleurs.
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Le Parc national des Pyrénées est présent en vallée d'Aspe et d'Ossau pour protéger les espèces montagnardes, tels le lys martagon, l'edelweiss et le chardon bleu des Pyrénées. La jacinthe des Pyrénées, l'hépatique tribolée, le pavot jaune, les ancolies ou la renoncule à feuilles d'aconit peuplent les sous-bois, tandis que les rhododendrons roses et les iris bleus s'épanouissent au soleil.
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