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Humiliés et offensés tome 0 sur 3

André Markowicz (Traducteur)
EAN : 9782742728848
544 pages
Actes Sud (01/08/2000)
4.16/5   230 notes
Résumé :
Le premier grand roman de Dostoïevski est sans doute l'un des plus destructeurs qu'il ait écrits. C'est bien un sentiment de malaise et d'amertume qui naît de cette histoire dans laquelle le narrateur, un romancier phtisique et solitaire, aime désespérément une jeune fille qui succombe au charme d'un freluquet ; une histoire qui met en scène deux malédictions paternelles pour deux femmes qui ont fauté ; une histoire au bout de laquelle seuls les monstres seront réco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Note étoilée, comme titre obligatoire, impossible résumé de l'oeuvre d'un géant.
Trois étoiles pour la hiérarchiser vis-à-vis de ses sommets.

Un livre moyen ? Pas du tout.. mais un livre bien ambigu, certainement… la lecture des avis, ici ou là, ne font qu'embrumer dans le doute ma vision, celle d'un lecteur connaisseur sans être spécialiste, au sujet d'une vie d'écrivain bien mouvementée…

Délicate à circonscrire, la part autobiographique de ce livre s'apprécie différemment selon notre perception du narrateur, cet éternel écrivain phtisique du roman russe, que j'aurais tendance à interpréter comme ironique, quasiment de second degré ; ce personnage de « saint », à la bonté souffreteuse, que Masloboïev (croustillante figure de l'opportuniste) traite sans objection de « courant d'air », nous racontant sa courte vie à l'aube d'une mort attendue, comme structure quelque peu bancale d'un roman classé par l'éditeur comme son premier « grand ».

Oui, je fais la moue, et je n'arrive toujours pas à chasser ces nuages qui s'amoncellent, de la quatrième de couverture aux avis numérisés, tous terriblement premier degré…
Suis-je le seul à voir ce roman comme prologue de « L'Idiot », démontrant quasiment à son corps défendant que la « bonté », à un certain degré, s'apparente à de la bêtise ?

Ce triangle amoureux n'a selon moi aucune vocation « lyrique », encore moins réaliste, sauf à accepter la prédominance exclusive des émotions sur la raison… A voir comment le personnage de Natacha ne dégage autre chose que du vide, l'autre freluquet des sarcasmes, on ne peut que remarquer le soin porté à l'élaboration des caractères « négatifs » de cette histoire.

Le vilain-méchant prince est un morceau de bravoure à lui tout seul, renforçant cette perception « théorique » de chacun des personnages.

Seule Nelly, la petite écorchée-vive, atteinte du « haut mal » comme l'auteur, vient brouiller ces repères trop bien éclairés. Son histoire, devenant au final centrale, nous renvoie à d'autres questions, moins manichéennes, dont celles du pardon, du pouvoir paternel,etc. Supplément d'âme au roman, elle empêche également de sa lourdeur cette vision plus légère, plus satirique, d'une histoire proprement tragique.

Je n'en conseillerais la lecture qu'après l'absorption d'au moins l'un des chefs-d'oeuvre du maitre, voir d'un passage préalable chez Leskov ou Tchekhov, afin d'affiner sa perception de « l'ironie la plus fine », à laquelle on ne laisse pas suffisamment sa place dans ce qu'on peut en lire, ici ou là.
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Un magnifique roman de Fiodor Dostoïevski qui se lit tout seul, avec aisance, enthousiasme! On s'essouffle à un moment, on reprend haleine par un autre. L'histoire nous échappe parfois, puis on s'y reprend avec beaucoup d'engouement. Bien que les sentiments y soient pétris avec beaucoup de violence, et aussi de perspicacité, mais l'univers de folie, autant prononcé dans d'autres ouvrages de l'auteur, n'est encore en phase embryonnaire dans Humiliés et offensés, ce qui fait de ce livre, un véritable régal...
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Magnifique fresque sociale de différents personnages pétersbourgeois reliés dans une histoire triste mais très subtile.
Au fond c'est dans ce genre d'histoires que j'aime Dostoïevski. Il a un talent indéniable pour décrire les sentiments humains au plus profond des coeurs. Sans compter son art du récit qu'il mène de bout en bout sans aucune incohérence accompagné d'une merveilleuse fluidité. Mais Humiliés et Offensés apporte autre chose avec l'utilisation de la première personne et la description de plusieurs moments relatant de l'expérience personnelle de l'auteur. Ainsi je me suis senti au coeur du tourment de Dostoïevski, au moment où il peinait à gagner de l'argent, où il se pressait d'écrire, où il était apeuré de ne pas laisser respirer, mûrir ses oeuvres.
Je retiendrai surtout le personnage de Nelly qui vraiment essentiel mais en même temps si original et si touchant. En effet cette fille est étrange, elle est quelquefois adorable, douce, réconfortante mais peut être en proie à des accès de moquerie, de colère et d'irritation qui affecte énormément le personnage principal, Ivan Petrovich et son entourage. C'est vraiment le personnage qui me tenait à coeur et qui me touchais le plus.
Un récit très touchant avec de très belles relation et des personnages originaux. A lire absolument !
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Première rencontre si ma mémoire ne me trompe, avec Dostoïevski et surement pas la dernière.
Dans ce roman écrit en peu de temps après son retour du bagne, et décrit comme étant en partie autobiographique, le narrateur, un écrivain, fait le lien entre divers personnages.
Tous ont des caractères extrêmes portés vers le mal ou vers le malheur.
On peut je pense lire cette fiction de plusieurs façons, simplement comme une ou plutôt deux histoires d'amour complexe et contrariée avec malédiction des filles par leur père. Ou, et le titre y invite, comme une dénonciation de l'organisation sociale de la Russie du 19ème. La vision de l'auteur est même peut être un peu manichéenne dans la mesure où les personnages odieux sont un prince et son fils, le père l'est sciemment, le fils presque innocemment. Les autres personnages principaux n'ont pas le pouvoir du prince et pas le soutien de la justice et ne peuvent s'opposer à sa volonté d'augmenter encore son pouvoir et surtout sa richesse en utilisant son entourage y compris son fils.

Challenge pavés 2014-2015
Et challenge XIXè siècle 2015

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Voici l'histoire de Vania et de Natacha, qui furent élevés côte à côte et auraient pu vivre heureux ensemble. Seulement, un jeune aristocrate est confié aux parents de la belle, laquelle finit par s'en éprendre et s'enfuit avec lui. Bien consciente de piétiner le coeur de son vieux père et celui de son premier amoureux, bien consciente d'anéantir tout espoir de bonheur et de paix parmi les siens comme pour elle-même, rongée de remords, sans guère d'illusions sur le sort qui l'attend et pourtant incapable de résister à cet amour hors de toute raison.
Tandis que Nicolaï Serguéïtch, foudroyé, ne veut plus entendre parler de sa fille, le bel Aliocha affronte résolument son propre père : qu'on le veuille ou non, il épousera celle qu'il aime et non le parti intéressant qu'on a choisi pour lui.
Seulement, à cette résolution, Natacha elle-même ne croit pas. Elle sait que l'ambitieux prince Valkovski ne l'acceptera jamais pour belle-fille et fera tout pour l'écarter. Elle sait que ce délicieux garçon pour qui elle a tout abandonné, malgré tout son amour et ses serments, est faible, influençable, inconséquent - elle le sait depuis toujours, elle l'aime aussi pour ça. Elle sait aussi, tout au fond, que ce mariage n'est même pas désirable, ne saurait être heureux. Alors, que devenir à présent ?
Devenu ami fidèle, confident des deux amoureux, Vania assiste impuissant aux hauts et bas de l'aventure. Tente comme il peut de conforter les deux partis, ceux qu'il considère comme ses parents, celle qu'il ne saurait abandonner, de maintenir entre eux quelques derniers liens... et croise le chemin d'un bien étrange vieillard, qui le mènera à une fillette plus étrange encore.
De génération en génération, les mêmes histoires recommencent - toujours les mêmes malheurs, les mêmes offenses, les coeurs fiers durcis par les humiliations, les coeurs faibles brisés, les coeurs durs qui menacent de triompher, impitoyablement.

Premier roman écrit par l'auteur à sa sortie du bagne, Humiliés et Offensés emprunte beaucoup aux recettes des romans feuilletons de son temps : jeune fille séduite, père offensé, séducteur inconséquent, grand méchant manipulateur, héros dévoué, orpheline maltraitée, misère et turpitudes, passions dévorantes, mystères peu à peu dévoilés, retournements de situation... On pense à Eugène Sue, à Dickens - mais avec une sensibilité toute autre, plus ardente, plus tourmentée, plus éloignée des consensus moraux, de l'esprit petit-bourgeois, avec un meilleur sens de la psychologie, des personnages bien plus intéressants. Natacha surtout est superbe : jeune fille sans grande envergure d'abord, en qui la passion amoureuse et le malheur révèlent une jeune femme sensible et fière, dont l'intelligence lucide et la force d'âme relèguent loin, très loin en arrière, les fades héroïnes auxquelles son histoire peut d'abord faire penser.
Et puis il y a le prince, un formidable méchant, longtemps ambigu, toujours menaçant, dont les dessous se dévoilent en une tirade quasiment sadienne, dangereusement juste malgré son indignité. Il y a le rapport de manipulation assez fascinant qu'il entretient avec son fils. Il y a Aliocha lui-même, qu'on peut trouver inconsistant mais qui n'est pas moins intéressant que les autres - le contraire exact de son père, qui avec une innocence confondante doublée des meilleures intentions du monde parvient à faire à peu près autant de mal que lui. "D'un point de vue psychologique, c'est un des personnages les plus intéressants de la fiction moderne, de même qu'artistiquement parlant il est l'un des plus attirants" disait de lui Oscar Wilde dans un article de 1887 - je n'irais pas jusque là mais ce point de vue ne m'étonne guère. Et d'ailleurs, avec son infinie séduction, sa grâce féminine, sa veulerie et son innocence involontairement malfaisante, on peut trouver à Aliocha un petit côté Lucien de Rubempré :-) (Dostoïevski était lui-même un admirateur De Balzac, c'est formidable, tout se recoupe !)

On reste assez loin de la grande claque que fut pour moi, à l'adolescence, Crime et Châtiment, mais c'est un roman qui mériterait d'être mieux connu, bien plus riche que la simple histoire d'amours contrariées à laquelle on peut le résumer, porteur d'une interrogation intéressante sur la nature du mal, ambigue, complexe, sans cesse changeante, évidente parfois et souvent presque impossible à saisir, toute puissante pourtant.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
J’ai connu jadis une dame qui n’était plus de la première jeunesse : elle devait avoir vingt-sept, vingt-huit ans ; c’était une beauté comme on en voit peu : quel buste, quelle prestance, quelle démarche ! Un regard d’aigle, toujours sévère ; elle était altière, hautaine. On la disait froide comme la glace et elle effrayait tout le monde par sa vertu redoutable et inaccessible. Surtout redoutable. Il n’y avait pas dans tout son entourage de juge plus inflexible qu’elle. Elle condamnait non seulement les vices, mais les plus petites faiblesses des autres femmes, et ceci sans appel. On la révérait. Les vieilles les plus orgueilleuses et les plus terribles parleurs vertu l’estimaient et cherchaient à gagner ses bonnes grâces. Elle regardait tout le monde avec une cruelle impassibilité, comme une abbesse du Moyen Âge. Les jeunes femmes tremblaient devant son opinion et ses arrêts. Une seule remarque, une seule allusion suffisait pour perdre une réputation, tant elle avait pris d’influence sur la société : les hommes même la craignaient. Pour finir, elle s’était jetée dans une sorte de mysticisme contemplatif, toujours calme et dédaigneux… Eh bien ? Il n’y avait pas plus débauchée que cette femme, et j’ai eu le bonheur de mériter entièrement sa confiance. En un mot, j’ai été secrètement son amant [...] La dame en question était si voluptueuse que le marquis de Sade lui-même aurait pu prendre des leçons chez elle. Mais le plaisir le plus aigu et le plus violent de cette liaison était le mystère et l’impudence de la tromperie. Cette façon de tourner en dérision tout ce qu’elle prônait en public comme sublime, inaccessible et inviolable et, enfin, ce rire diabolique et intérieur, cette manière de fouler aux pieds tout ce qui est intangible, et tout cela sans mesure, poussé jusqu’aux derniers excès, jusqu’à un point que l’imagination la plus enflammée ne peut se représenter, c’était en cela que consistait la plus haute jouissance… Oui, c’était le diable incarné, mais il offrait une séduction irrésistible.

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" Écoutez, mon poète, je veux vous dévoiler un secret de la nature qui semble vous être complètement inconnu. Je suis sûr que vous me considérez comme un homme perverti, peut-être même comme un coquin, un monstre de dépravation et de vice. Mais je vais vous dire une chose ! S’il pouvait arriver (et ceci, d’ailleurs, étant donné la nature humaine, ne se fera jamais), s’il pouvait arriver que chacun d’entre nous découvrît toutes ses pensées intimes et qu’il le fît sans craindre d’exposer non seulement ce qu’il n’ose dire et ce qu’il ne dirait pour rien au monde à personne, non seulement ce qu’il n’ose dire à ses meilleurs amis, mais même ce que parfois il craint de s’avouer à soi-même, il se dégagerait de la terre une telle puanteur que nous en serions tous suffoqués. Voici, entre parenthèses, pourquoi nos conventions et nos convenances mondaines sont si précieuses. Elles ont un sens profond, non pas moral, je n’irai pas jusque-là, mais simplement préservateur, confortable, ce qui vaut encore mieux, puisque la moralité est au fond la même chose que le confort, je veux dire qu’elle a été inventée uniquement pour le confort."

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C’était une histoire terrifiante ; c’est l’histoire d’une femme abandonnée, qui avait survécu à son bonheur ; malade, épuisée, délaissée de tous ; rejetée par le dernier être en qui elle pouvait espérer – son père, qu’elle avait offensé un jour et qui était, à son tour, devenu fou sous le poids des souffrances insupportables et des humiliations. C’était l’histoire d’une femme poussée au désespoir ; qui errait avec sa petite fille, qu’elle considérait encore comme une enfant, dans les rues froides et sales de Pétersbourg et demandait l’aumône ; d’une femme qui était ensuite restée à mourir pendant des mois entiers dans une cave humide et que son père avait refusé de pardonner jusqu’à la dernière minute de sa vie, un père qui, ne reprenant conscience qu’à la dernière minute, était accouru la pardonner, mais n’avait plus trouvé qu’un cadavre glacé à la place de celle qu’il aimait le plus au monde. C’était le récit étrange des relations mystérieuses, et même à peine compréhensibles, entre un vieillard qui avait définitivement perdu la tête et sa petite-fille, qui le comprenait déjà, qui comprenait déjà, malgré toute son enfance, bien des choses auxquelles d’autres n’arriveront pas en des années entières d’une vie lisse et à l’abri du besoin. C’était une histoire lugubre, l’une de ces histoires lugubres et torturantes qui, si souvent, et sans qu’on les remarque, presque mystérieusement, se jouent sous le ciel lourd de Pétersbourg, dans des recoins obscurs et cachés de cette ville immense, parmi le bouillonnement débridé de la vie, de l’égoïsme obtus, du choc des intérêts, de la débauche la plus ténébreuse, des crimes dissimulés, dans toute l’obscurité de cet enfer d’une vie absurde et anormale…
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La rancoeur auto-destructrice du père contre sa fille, p. 112-114 :
Je suis persuadé que, dans son âme à lui, tout gémissait et se retournait de douleur, à voir les larmes et la peur de sa pauvre compagne ; je suis persuadé qu'il souffrait bien plus qu'elle ; mais il n'arrivait pas à se retenir. Cela arrive parfois aux gens les plus gentils mais qui n'ont pas les nerfs solides et qui, malgré toute leur bonté, se laissent entraîner jusqu'à la jouissance par leur propre malheur et leur colère, et cherchent à s'exprimer à tout prix, même s'ils offensent quelqu'un d'autre, quelqu'un qui n'y est pour rien, et qui, généralement, est l'être auquel ils tiennent le plus. Les femmes, par exemple, ont parfois le besoin de se sentir malheureuses, offensées, même s'il n'y a eu ni offense ni malheur. Je connais beaucoup d'hommes qui, dans ce cas-là, ressemblent aux femmes, et même des hommes assez forts, qui n'ont quasiment rien de féminin. Le vieillard sentait le besoin d'une dispute, même s'il souffrait de ce besoin.
Je me souviens qu'une idée fusa dans ma tête : est-ce que, réellement, il n'aurait pas été capable de faire une folie quelconque, dans la journée, comme le supposait Anna Andréïevna ? Et si le bon Dieu lui avait mis du plomb dans la cervelle et qu'il était allé, réellement, chez Natacha, mais qu'il ait changé d'avis en route, ou que quelque chose n'ait pas marché, se soit brisé dans son intention, - comme c'était évident – et s'il était rentré chez lui, là, fâché, anéanti, portant la honte des désirs et des sentiments qu'il venait de ressentir, cherchant quelqu'un sur qui soulager son cœur et sa propre faiblesse, et choisissant justement pour ce faire ceux chez qui il soupçonnait le plus les mêmes désirs et les mêmes sentiments. Peut-être, voulant pardonner à sa fille, s'était-il justement imaginer le bonheur et la joie de sa pauvre Anna Andréïevna, et, devant son échec, évidement, c'est elle qui prenait tout.
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Il est des natures, tendres et fines dans leur sensibilité, qui ont parfois comme une espèce d’entêtement, comme une espèce de refus pudique à s’exprimer et montrer leur tendresse, même à l’être qu’ils chérissent le plus, non seulement devant les autres mais aussi en tête à tête ; plus encore en tête à tête ; leurs caresses ne ne jaillissent que de loin en loin, et elles jaillissent encore plus chaleureuses, plus passionnées d’avoir été si longtemps retenues.

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