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Critique de Hippolyte78


Le ciment de Fedor Gladkov est une oeuvre majeur de la littérature russe dite prolétarienne, un courant littéraire, et plus généralement un courant artistique ayant pris son essor suite à la révolution russe d'octobre 17. Ont peut également citer Maxime Gorki, qui avec des oeuvres comme la mère s'inscrit de même dans ce courant. Malheureusement, la logique des choses est que très vite ce courant littéraire se mit a suivre la ligne du parti bolchevik, et donc va devenir stalinien... le ciment ne vas pas y échapper l'auteur, se verra réécrire certain passage pour correspondre à la ligne de ce parti.

Cependant il est très intéressant et instructif de lire la première version de ce roman, donc il existe une traduction française de Victor Serge. En effet Fedor Gladkov nous offre ici une description très juste, objective et nuancé des événement désastreux de la guerre civile russe. A travers les yeux de l'ouvrier Glieb, revenu après 3 ans de combat au front, nous découvrons les difficulté auxquels les ouvriers doivent faire face. La montée de la bureaucratie, la remise en route de la cimenterie, la faim, le froid, la misère, les attaques des blancs, les attaques de koulaks etc... Il est frappant de voir a quels point ces hommes sont capable de reprendre les choses en main, malgré les difficulté dut à la guerre civile. de plus ce bouquin nous montre une formidable démonstration de dialectique, avec le personnage de Dasha, la femme de Glieb, qui va s'émanciper complètement et prendre son indépendance.
Ce bouquin décrit très bien et les enjeux et les problème engendré par la guerre civile, et qui mettent le socialisme en danger...
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