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EAN : 9782268068510
269 pages
Les Editions du Rocher (22/10/2009)
3.34/5   29 notes
Résumé :
Le roman de l'âme slave propose une balade dans le temps et dans l'espace, de Saint-Pétersbourg à Paris, de Moscou à New York, éclairée par des guides étonnants. Vladimir Fédorovski y dévoile, à travers des histoires peu connues ou inédites, les facettes insolites de l'âme slave, ses contradictions, ses allées sombres et ses éclats.

Chanel et Stravinski, Diaghilev et Nijinski, Matisse et Lydia, Olga et Picasso, Anna et Modigliani, Tchekhov, Cocteau, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Vladimir Fédorovski est un diplomate, interprète de Brejnev et de Gorbatchev. Russe d'origine Ukrainienne né en 1950 spécialiste de la pérestroïka, il a été aussi attaché culturel à Paris, diplômé en histoire de la diplomatie française (Wikipédia). Il a obtenu la nationalité française en 1995. Ecrivain, il publie quelques livres importants dont le Roman de Raspoutine et en mars 2022, il publie Poutine, Ukraine, faces cachées.
Je craignais de lire une hagiographie et je marchais sur des oeufs.
Dans ce livre, il nous raconte l'âme slave. Et c'est vrai qu'on y prendrait goût, avec toutes ses contradictions, le feu et la glace tout ensemble.
C'est une galerie de portraits sous fond historique qui va du milieu du IXX°S jusqu'aux années 1930 avec un focus sur le sulfureux Serge Diaghilev et ses Ballets russes.
Et je dois dire que Saint Petersbourg (capitale à l'époque) me fait rêver et je regarde les images : l'institut Smolny, la collégiale de la Résurrection, le Palais d'hiver, la Neva…
Mais je me contente de l'église orthodoxe de Nice qui est quand même plus facile à visiter.
Le livre débute par un rappel sur Alexandre II (ses réformes et ses amours adultères…) puis on passe aux débuts de Lénine (j'ai appris l'attentat contre Alexandre III qui impliqua son frère lequel sera pendu)
Puis vint Diaghilev.
Diaghilev à lui seul occupe les trois quarts du livre.
On voit bien que Fédorovski est fasciné par ce personnage. Parti de presque rien, il devient le fondateur des Ballets russes en 1905.Jusqu'à sa mort en 1929, on vivra ces années folles, riches, flamboyantes, Saint Petersbourg, Moscou, Paris avec un foisonnement d'artistes et un geyser d'oeuvres bouillonnantes qui nous font encore rêver. Finalement, ces années folles, c'étaient les années russes.
Est-ce Diaghilev et ses Ballets russes qui permirent ce grand amour que les Parisiens avaient envers les Russes ? Au moment de la cinquième exposition universelle de 1900, l'avenue actuelle Winston Churchiill était à ce moment-là, l'avenue Nicolas II
Même si les années de la grande guerre furent aussi de belles années pour les ballets russes (1916 Gabrielle Chanel crée le N°5 en Russie, 1917 Parade avec Satie, Cocteau, Picasso, Apollinaire) il n'en demeure pas moins que le monde avait tourné. La Russie était devenue l'URSS. Lénine invente le Goulag en 1921, Serge Lifar, dernière égérie de Diaghilev quitte la Russie soviétique en 1923, la France recueille les émigrés (Elsa Triolet…)
On l'aura compris, l'âme slave est un patchwork de contradictions : lumière et les ténèbres, beauté et grisaille, éclat et obscurité, Tchaikhovski et Lénine. Elle nous a donné au travers des Ballets russes et de cet étonnant Diaghilev toute la mesure de ses extravagances, elle a nourri les arts, elle a injecté de la passion à nos artistes qui n'en manquaient pourtant pas, elle a fait naître toute une pléiade de talents. Je les connaissais tous ces artistes, mais je n'avais pas bien fait le lien avec la Russie. Merci à Fedorovski de nous avoir montré l'âme slave au travers de ces personnages exubérants ou repoussants.


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Si il n'était pas classé dans les romans, j'aurais juré à une autobiographie. C'était vraiment très intéressant de découvrir la Russie de cette façon, c'est un pays que je ne connais pas beaucoup.
Une sérénité se dégage du récit, calme mais fort à la fois, c'est cette ambivalence qui m'a le plus plu, pour un auteur russe je recommanderais plutôt celui-ci qu'un Tolstoï plus compliqué à lire et moins envoûtant. Il y a beaucoup référence à la culture du pays mais c'est inutile de déjà tout connaître pour l'apprécier, en effet, on est plus sur de la découverte que de l'essai.
Il m'a tellement intéressé à la culture russe que j'ai commencé à apprendre la langue, dans l'espoir d'y faire un tour un jour.
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Ce roman est un resumé des artistes russes : musiciens, écrivains et le fondateur des ballets russes Diaghilev sur une toile politique. Vladimir Fédorovski à travers sa plume nous fait découvrir tous ces personnages de la Russie aussi prestigieuse ! Les détails sont un petit moment de bonheur qui donne à ce roman une authenticité.Il suffit de le lire !
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"Le roman de l'âme slave" de Vladimir Fédorovski- Panorama des artistes slaves du début du XX ème siècle

13 Avril 2015, 06:14am |

Publié par Marie
"Le roman de l'âme slave" de Vladimir Fédorovski- Panorama des artistes slaves du début du XX ème siècle

Il est assez rare que je lise une biographie. Je lui préfère le roman car l'imagination y est sans limite et le style de l'auteur marqué. J'ai toujours cette frustration, à la suite de ma lecture biographique, de ne pas savoir où fut la limite entre le vrai et le faux, entre la vie et la fiction.

"Le roman de l'âme slave" de Vladimir Fédorovski.

L'auteur nous raconte le destin de plusieurs figures mythiques slaves du début du XX ème siècle et nous fait voyager à travers la Russie, la France et l'Italie.

Pour ce faire, Vladimir Fédorovski choisit comme figures centrales de son roman slave, deux influences russes de ce début de siècle qui rayonneront dans toute l'Europe: Lénine pour la politique et Diaghilev pour le milieu artistique.

Autour d'eux gravitent Tchaïkovski, Tchekhov, Stravinski, Nijinski mais aussi, Picasso et Chanel qui prendront part à cet élan artistique venu de l'Est.

Le style

Le côté objectif et l'aspect journalistique des biographies me refroidissent souvent mais l'écriture de Fédorovski m'a conquise. Puis, elle a beau être soignée, elle est à la portée de tous.

De plus, il faut bien admettre que les croisements de destinées aussi fameuses auraient pu rapidement tourner au vinaigre tant la tâche est compliquée mais les personnages et artistes célèbres entrent et sortent des pages du "roman de l'âme slave" avec autant de grâce que les ballets qui y sont décrits.

Le titre, comment distinguer le vrai du faux?

Pourquoi "Le roman de l'âme slave"? titre assez ambigu pour une biographie, non?

Souvent, Vladimir Fédorovski indique ses sources; il reprend même mots pour mots les discours des artistes. Mais ce livre n'en reste pas moins un roman tant les personnages ont des destinées romanesques.

Un voyage culturel et historique

Ce livre permet de comprendre ...



Suite sur le blog: http://les-ebooks-de-marie.over-blog.com/2015/04/le-roman-de-l-ame-slave-de-vladimir-fedorovski-panorama-des-artistes-slaves-du-debut-du-xx-eme-siecle.html
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Un peu déçue de ce livre qui devait me dévoiler l'âme slave. Je l'ai peut être un peu mis comprise. de belles histoires de rencontres entre des personnages qui ont vécu avant la révolution Russe . On suit Diaghilev et Lénine dans leurs voyages, leurs parcours de l'enfance à leur apogée, dans la maladie comme dans le doute, dans leurs amours, leurs engagements , leurs mariages heureux ou malheureux. Mais j'avoue avoir survolé certains passages ennuyeux. Je n'ai pas appris grand chose par rapport à la Russie et au début de cet URSS qui me fascine tant. On voyage, on se balade de Moscou à Saint Pétersbourg, de Paris à Berlin. Des histoires sont dévoilées. On suit les artistes, les révolutionnaires de la première heure. A lire pour le style de Vladimir Fédorovski qui écrit et décrit superbement bien. Sans plus. A emprunter à la médiathèque de Pernes .
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La neige, les fête, l'excès, l'amour absolu...
Kremlin, Goulag, Spoutnik...
Quel mot choisir pour commencer ce roman de "l'âme slave", pour évoquer les immensités blanches bordées de bois où j'entendais les grelots des troïkas, les ruisseaux, les rivières, les clochers à bulbes; ou encore pour me remémorer la musique de Tchaïkovski ?
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Le père Alexandre s'arrêta de marcher. Pointant son index crevassé sur ma tête, il poursuivit : "La Russie reflète la lumière comme les ténèbres, la beauté comme la grisaille. l'invisible cristallisé dans le visible se débouble constamment, passant sans cesse de la réalité au mirage, de l'éclat à l'obscurité."
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Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.
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