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EAN : 9782356360335
160 pages
Premium (26/04/2011)
4.12/5   4 notes
Résumé :

Voici un livre qui puise sa grande originalité dans des photographies aussi esthétiques que singulières, réalisées par Barry Feinstein.

Répétitions, performances scéniques, backstages, et tant d'autres temps forts ont été capturés entre 1964 et 1974 par son oeil affûté. C'est sa discrétion qui donnera naissance à de surprenantes prises de vues, offrant au lecteur un rare aperçu d'une des figures emblématiques de l'Amérique.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Barry Feinstein a pu suivre Bob Dylan en tournée dans des conditions particulières, autorisé qu'il était à capter tout instant, pas uniquement scénique, voire plutôt hors champ de préférence.
Dylan à la ville, en quelque sorte.
Le livre couvre les tournées de 1966 et 1974.
Cela donne des images qui montrent un Dylan proche des gens, humain, pas bégueule, même s'il est bien conscient de son statut de "star".
La proximité de Dylan et du photographe permettent des photos impossibles dans un autre contexte, le "sujet" oubliant l'objectif, tout en faisant confiance quant au but poursuivi (on n'est pas dans la photo à sensation).
Le joli grain du noir & blanc, la qualité des reproductions dans un format assez grand, le peu d'espace dévolu au texte contribuent à la mise en valeur des prises de vue: il n'y a qu'à regarder la 4ème de couverture, splendide, pour se faire happer par le livre.
Pour qui n'a pas vécu l'époque (j'en suis), cela reste un livre de belles photos sur un passé mythique.... un morceau d'histoire contemporaine... qui permet d'appréhender pourquoi Dylan est toujours Dylan...
Un petit "moins": le texte un chouïa redondant, et l'usage de l'imparfait assez déroutant, concernant un personnage toujours bien vivant !
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C'est la première fois que je reçois un livre de photos à commenter et je dois dire que je suis doublement ravie. Tout d'abord parce que j'adore Bob Dylan, il reste l'un de mes incontournables avec Aretha Franklin et ensuite parce que j'aime beaucoup le travail réalisé par Barry Feinstein et ses photos en noir et blanc.
Ce qui m'a particulièrement plu dans ce recueil c'est l'intimité créée entre le photographe et son modèle, ce ne sont pas des photos de studio mais des instants de vie pris sur le vif lors de deux tournées de l'artiste, des regards, des expressions, des rencontres...
Cette complicité entre l'artiste et le photographe transpire dans chaque photo et cela rend l'ensemble particulièrement émouvant. Dylan a laissé toute liberté à Barry Feinstein pour travailler en lui faisant une totale confiance quant au résultat et cela se voit. Son modèle est tour à tour drôle, émouvant, grave, concentré, totale rock star ou particulièrement humain, le photographe a su transcrire la complexité de l'artiste. Bon je l'avoue, j'aime Dylan alors difficile de ne pas aimer cet album... mais je n'ai jamais eu de démarche de "groupie" et si je fais abstraction du sujet, j'ai beaucoup aimé la force du noir et blanc, le grain des photos, le grand format du livre, les petits textes qui résument simplement un moment ou un contexte...
Ces photos ont été prises à l'occasion de deux tournées de l'artiste : l'une en 1966 et l'autre en 1974 et je trouve que cette phrase de Barry Feinstein que l'on retrouve au dos du livre résume très bien l'ensemble du document "La confiance mutuelle, le respect, l'amitié que Bob et moi avions l'un pour l'autre se reflètent dans ces photographie. J'aimais sont travail, il aimait le mien. Il savait que je voulais le rendre intéressant - et il était intéressant. Je savais que j'étais en présence d'un génie."
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« le livre que vous tenez entre les mains contient une série de photos prises à différents moments, la plupart pendant la tournée 1966 (sans Levon Helm qui a été remplacé par Mickey Jones). C'était la première tournée électrique européenne de Bob après le 1965 Acoustic Tour documenté par Don't Look Back de D.A. Pennebaker. Les légendes de Barry expliquent les circonstances, ses photos racontent l'histoire. En contemplant ses images j'espère que vous verrez ce que Barry Feinstein voyait. » (Préface de Bob Neuwirth)
Une centaine de photos en noir et blanc, Bob Dylan crève les pleines et doubles pages. Il se sait bel homme et son image le précède : lunettes noires, pantalon rayé, harmonica à portée de lèvres, guitare, cigarettes, mèche de cheveux négligemment travaillée... Mais il n'en abuse jamais. Au-delà des apparences, il n'est jamais ridicule et dégage une humilité sans pareille. le génie est là, sans aucun doute. L'album lui rend hommage, mais celui que l'on voit, c'est l'homme derrière les flashes, l'homme des backstages, celui qu'on croyait inaccessible. Comment le rencontre-t-on ce Bob Dylan secret ? Simplement : Barry Feinstein ne cherche pas la photo qui fera sensation, mais la photo qui est vérité. « Presque toutes mes photos de Dylan ont été prises à son insu. On se faisait mutuellement confiance, ce qui me permettait de le capturer tel qu'il était – dans la solitude et l'isolement d'être Bob Dylan. » (p. 108)
La complicité et l'amitié sont patentes entre Bob Dylan et Barry Feinstein. Elles s'illustrent par le degré d'intimité qu'atteignent les photos. « Bob et moi étions amis depuis longtemps avant de commencer à travailler ensemble. On traînait ensemble et on se comprenait l'un l'autre. Lorsqu'on avait quelque chose à dire on parlait, lorsqu'on n'avait rien à se dire on restait silencieux. » (p. 7) À entendre Barry Feinstein, on veut bien croire que travailler avec Dylan ressemblait au bonheur. Mais si ces deux-là se connaissaient vraiment, l'intimité n'a jamais empiété sur le respect. « C'est en cela que je crois que les photos que j'ai faites sont différentes, parce qu'il savait que je n'utiliserais rien qui ne soit pas à son avantage. » (p. 15) Barry Feinstein a montré l'intimité et les fragilités de Bob, mais il n'a pas brisé le mythe. Au plus fort de l'humanité révélée du poète subsiste toujours le mystère Dylan.
Contrairement à un Jim Morrison qui jouait avec l'objectif, Bob Dylan témoigne une superbe indifférence au photographe. Il ne se met pas en scène et toutes les photos sont des morceaux choisis parce qu'elles sont authentiques et viscéralement sincères. le noir et blanc sublime cette sincérité. Pas de paillette ni de poudre aux yeux, juste un homme. « Je n'ai jamais utilisé de flash pour mes photographies. Je shootais en utilisant des pellicules noir et blanc ; la couleur pouvait être trompeuse. Cette tournée se prêtait au noir et blanc – c'était journalistique, un reportage, la réalité ! Même si la photo est sombre et ténébreuse, c'est plus réel. » (p. 44) C'est Barry Feinstein qui le dit : il cherchait à immortaliser le réel. Et ce faisant, il a produit un chef-d'oeuvre inattendu.
De planches contact en portraits, on suit Bob Dylan à Londres, à Liverpool ou en Écosse. On le croise en compagnie de Françoise Hardy et, plus cocasse, de Johnny Hallyday. Quelques enfants passent par-là et ça donne une photo inoubliable. L'image que je retiens de cet album, c'est une sublime prise de vue des mains de Bob Dylan. Rien qu'à les voir, on entend tout ce qui en est sorti. « Nombreuses sont les personnes qui peuvent tenir un appareil photo et appuyer sur le bouton. Mais tout le monde ne peut pas faire une photo qui chante. Comme une superbe chanson, une superbe photographie doit raconter une histoire. » (Préface de Bob Neuwirth) Ce grand et album ne se lit pas, il se regarde à peine. Pour bien faire, il faut l'écouter et percevoir la mélodie qui n'en finit pas de sourdre des pages. Chaque image a sa bande originale : pour peu qu'on prête l'oreille, on ne peut pas la manquer…

Lien : http://www.desgalipettesentr..
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Un très beau livre à double titre !
Une belle façon de découvrir Dylan à travers ses photographies atypiques, loin de la scène, de ce chanteur de talent. On y découvre un Bob Dylan plus intime, plus proche de l'homme que du chanteur. Ces photos ont été prises à l'occasion de deux tournées, l'une en 1966 et l'autre en 1974, à l'époque du grand Dylan en quelque sorte, celui, jeune et séduisant que l'on connait le mieux.

C'est aussi un très beau livre de photographie, tout simplement, un ouvrage d'art que l'on prend plaisir à feuilleter, juste pour la beauté du noir et blanc, des jeux de lumière....

Les textes sont courts, clairs, et ils accompagnent à merveille ces photographies.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
(Préface de Bob Neuwirth)

« Le livre que vous tenez entre les mains contient une série de photos prises à différents moments, la plupart pendant la tournée 1966 (sans Levon Helm qui a été remplacé par Mickey Jones). C’était la première tournée électrique européenne de Bob après le 1965 Acoustic Tour documenté par Don’t Look Back de D.A. Pennebaker. Les légendes de Barry expliquent les circonstances, ses photos racontent l’histoire. En contemplant ses images j’espère que vous verrez ce que Barry Feinstein voyait. »
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« Je n’ai jamais utilisé de flash pour mes photographies. Je shootais en utilisant des pellicules noir et blanc ; la couleur pouvait être trompeuse. Cette tournée se prêtait au noir et blanc – c’était journalistique, un reportage, la réalité ! Même si la photo est sombre et ténébreuse, c’est plus réel. » (p. 44)
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(Préface de Bob Neuwirth)

« Nombreuses sont les personnes qui peuvent tenir un appareil photo et appuyer sur le bouton. Mais tout le monde ne peut pas faire une photo qui chante. Comme une superbe chanson, une superbe photographie doit raconter une histoire. »
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« Bob et moi étions amis depuis longtemps avant de commencer à travailler ensemble. On traînait ensemble et on se comprenait l’un l’autre. Lorsqu’on avait quelque chose à dire on parlait, lorsqu’on n’avait rien à se dire on restait silencieux. » (p. 7)
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« C’est en cela que je crois que les photos que j’ai faites sont différentes, parce qu’il savait que je n’utiliserais rien qui ne soit pas à son avantage. » (p. 15)
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