Le conclave des ombres, Tome 1 : Serre du faucon argenté

Kieli, un jeune Orosini est dans les montagnes pour y passer la veillée qui va faire de lui un homme quand les homes du duc d'Olasko, dirigé par Raven, massacre son village.

Kieli se précipite au secours des siens et se fait grièvement blesser. L'image de la serre d'un faucon argenté posé sur son bras au moment où il perd connaissance lui donnera son nom d'homme, Serre du Faucon Argenté.

Il est secouru par de mystérieux personnages qui le prennent sous leur aile. On apprend assez vite qu'ils font partie du Conclave des Ombres, cette mystérieuse organisation de magiciens luttant pour le bien, créée à la fin de la guerre des Serpents.

Raymond Feist ne déroge pas à sa règle de prendre un personnage secondaire pour en faire le héros d'un tome ou d'une trilogie. Ici, c'est Kieli, ou Serre du Faucon Argenté qui prendra le nom de Ser Fauconnier en tant qu'agent du Conclave.

Le conclave, après avoir formé Ser, l'envoie à l'Ecole des Maitres sur Roldem qui forme les meilleurs bretteurs du monde.

On a un bon tome d'introduction comme sait les faire Raymond Feist. Il nous fait découvrir un nouveau personnage, son histoire, ses aventures. On reste dans le monde de Midkénia, mais dans l'Est et à Roldem. Hormis Pug et Nalkor, tous les autres personnages sont nouveaux, ce qui fait que cette trilogie peut être lue indépendamment.

Nous entrons dans une ère sombre des Chroniques de Krondor, où la célèbre cité de l'Ouest n'a d'ailleurs dans ce tome qu'un tout petit rôle. Ici le lecteur étoffera sa connaissance du continent principal de Midkemia en découvrant les terres lointaines de l'Est, au-delà de la mer du Royaume. de nouveaux personnages viendront poursuivre les buts des héros d'autrefois, ainsi nous découvrons avec plaisir la descendance directe de Pug et de Miranda et le rôle que chaque résident de l'île du Sorcier Noir est amené à jouer dans la partie en place.

Focalisé sur la tragédie et l'évolution de Serre, ce premier tome est tout simplement captivant du début à la fin. C'est bien simple, je n'ai pas dormi ou très peu durant ma lecture car le récit est on ne peut plus inclusif et vibrant de vie, de passion et surtout de drames que l'on ressent au plus profond de son coeur pour le personnage principal. Fait assez rare pour être mentionné, ici il s'agira surtout d'un seul protagoniste, même s'il sera comme de coutume assisté par plusieurs compagnons et mentors.

Serre est un jeune homme que l'on apprend à aimer au fur et à mesure, mais bien plus rapidement que les précédents héros rencontrés dans la saga. Ses épreuves, ses moments de doute, et jusqu'à son coeur brisé inexorablement, étape nécessaire de sa tortueuse formation, tout sera vécu par le lecteur comme s'il y était et comme s'il ne faisait qu'un avec le jeune indigène. Je rapprocherai volontiers cette histoire de celle du Comte de Monte-Cristo tant elles ont de points communs. Je pense que Feist lui-même s'en est grandement inspiré, ainsi que d'une petite Histoire sans Fin peut-être…

Une histoire poignante, prenante, qui met un moment avant de démarrer véritablement mais qui se laissera dévorer en quelques heures par les plus impatients dès que le point de non-retour sera franchi. Un récit comme on les aime et sûrement l'un de ceux que j'ai préféré jusqu'à présent dans le long déroulé des Chroniques de Krondor ! J'attends donc de pouvoir me jeter sur la suite avec une relative impatience et un appétit toujours plus ardent, ce grand monument de la Fantasy devant obligatoirement se savourer pleinement et entièrement.

Salut les Babelionautes
Je ne sais plus ou j'en suis dans cette redécouverte de l'oeuvre de Raymond E. Feist, que je voulais lire dans l'ordre chronologique de l'histoire, mais j'ai du me tromper du fait que je n'ai pas trouver de site ou cette ordre serait donné.
Je continue avec ce qui me semble être la suite de "La Guerre des Serpents" en lisant le tome 1 du conclave des ombres, Serre du faucon argenté.
Cette fois encore l'Auteur a créé un nouveau personnage avec Kieli, un jeune Orosini qui échappe a la mort de son peuple par ce qu'il était a la recherche de son nom d'Adulte.
Car en revenant des montagnes ou il a jeûné pour son épreuve, il découvre son village au prise avec des Assassins.
Grièvement blessé et laissé pour mort, il va être secouru par des Agents du Conclave des Ombres.
A partir de la, il va être éduqué et instruit pendant plusieurs années, pour ensuite devenir lui aussi un agent du Conclave.
La suite est une lutte a couteaux tirés entre le Bien et le Mal, aidé en cela par ceux qui ont créés cette organisation, qui n'a aucune allégeance sauf le devoir de lutter pour que triomphe la justice.
Ce nouveau développement dans cette Saga apporte un peu de nouveauté, pour le moment il n'est plus question des Faucons de la Nuit qui ont étés au coeur des tomes précédant.
C'est toujours grâce a la traduction d'Isabelle Pernot que je peux apprécier cette Saga, Merci a elle.

Cette critique concerne les trois tomes du Conclave des Ombres.

Comme toujours lorsque j'en reviens aux Chroniques de Krondor, j'ai cette impression d'un accueil chaleureux dans un monde que je commence à bien connaître (ça fait quand même 18 tomes que je le parcours), mais qui me réserve encore et toujours de bien plaisantes surprises. Certes, le temps passe, les personnages auxquels je m'étais attachée sont décédés pour la plupart, me causant d'infinies tristesses vite remplacées par la joie d'en découvrir de nouveaux, toujours aussi intrigants, sympathiques et passionnants. Nous faisons ainsi la connaissance de Serre du Faucon Argenté, seul survivant de son peuple massacré presque sous ses yeux sur l'ordre du duc Kaspar, sauvé in extremis par des membres du mystérieux Conclave des Ombre. Ces derniers feront de lui une arme supplémentaire dans ce combat du Bien contre le Mal qui a commencé il y a bien longtemps...

Encore une fois, et comme toujours, j'ai été enchantée de la lecture de ce nouveau chapitre des Chroniques de Krondor. J'ai dévoré les trois volumes, et j'en redemande ! Raymond E. Feist doit être lui-même un sacré magicien pour parvenir à recréer tome après tome cette ambiance si particulière et passionnante, dont, pour ma part, je sens que je ne me lasserai jamais. J'ai particulièrement aimé le troisième tome, totalement inattendu, et qui promet de belles surprises pour la suite... J'ai attendu plusieurs mois avant de me lancer dans cette trilogie, j'espère avoir l'occasion de lire la suite bien plus rapidement !

C'est avec joie que j'ai retrouvé l'univers de Feist sur les talons d'un de ses personnages original et vivant qu'il a le don de créé.
Le débit est aussi fluide que pour les tomes précédents, le rythme parfait, ni trop lent, ni trop vif... sans que les choses soient figées, Feist prend bien le temps de les poser.

Après il faut un petit temps d'acclimatation au nouveau héros... attachant à sa manière, mais différent des précédents.
On fait également avec beaucoup de bonheur la connaissance de Magnus, Caleb et tant d'autre et on retrouve avec grand plaisir quelques-uns de nos héros des cycles précédents. Et oui toujours en vie Pug... presque deux cents ans d'âge..; ça ne le rajeunit pas...

Pour le moment, même si le contexte est posé, les enjeux, eux sont beaucoup plus flous. Certes on s'en doute le sort de l'univers est en jeu, et les divers tomes des cycles précédents nous on fournit une bonne toile de fond, mais les enjeux "immédiats" ne sont pas forcément clairs ...
Mais ce n'est pas dramatique, car tout vient à point pour qui sait attendre, et on prend grand plaisir à dévorer ce livre.