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Critique de BazaR


BazaR
17 décembre 2013
Bon, j'ai fini le livre hier à 1h du matin; la critique tant que c'est chaud.
L'heure de fin de lecture est révélatrice: encore une fois j'ai été suffisamment accroché pour ne pas vouloir stopper malgré l'heure indue.

Ça n'a pas très bien commencé pourtant. Les premières péripéties de Jimmy, Arutha & co sont copiées-collées sur le tome précédent: les Faucons de la Nuit s'en prennent au prince Arutha à Krondor. Les héros leur font la chasse, puis partent vers le Nord et s'installent dans la même auberge. Leur but: pénétrer au coeur des terres de Murmandamus, l'infâme Moredhel (sorte d'elfe noir). Bref du réchauffé des plats de Silverthorn.
A peine plus prenant, le voyage intersidéral de Pug et Tomas à bord du paquebot (dragon) Ryath: ça sent bon a-priori mais leurs rencontres répétitives avec un bestiaire improbable et guère imaginatif (hommes-tigres, félins à carapace de tortue, etc.) balayé de surcroît d'un revers de sortilège ennuie à force.

Puis l'intérêt est revenu: Armengar, une ville du Nord hors du royaume, est assiégée par Murmandamus et ses armées innombrable. La description du siège est somptueuse. le commandant de la place (connu au moins de nom par les lecteurs du tome1) se révèle complexe de caractère, ce qui est rare dans cette saga (et donc précieux). Côté Pug on aborde la révélation de secrets fondamentaux, y compris la Création de l'Univers lui-même, dont la description peut paraître naïve mais constitue à mon avis un exercice méritoire.

La course contre la montre, contre la mort et l'annihilation, se poursuit à bride abattue. Les forces du Bien reculent, sont acculées dans la ville de Sethanon. le sort de l'Univers entier se décidera là-bas. Les vrais masques de l'Ennemi tomberont l'un après l'autre dans une cascade de surprises dont on voit venir certaines (mais pas toutes).

Les 200 dernières pages sont menées tambour battant, à un rythme qui laisse peu de place à la réflexion. On se laisse engloutir par le torrent furieux de l'action sans reprendre son souffle, avalant révélation et explication qui laissent peu de secrets non révélés. Toutes les questions que je me suis posées en cours de roman ont trouvé réponse, y compris la stupide tactique de guerre de Murmandamus qui prend sens à la fin.

Que reste-t-il de cela un jour après? Pas d'image véritablement marquante hélas, comme de nombreux romans dont j'ai dévoré la fin jusqu'à pas d'heure. La sensation de plaisir est instantanée et son souvenir restera fantomatique. Une question aussi: après avoir à ce point révélé la construction de l'Univers de Midkémia dans son premier cycle, que peut bien avoir écrit Raymond E. Feist dans ses sagas suivantes qui revisitent le même univers? Je n'imagine que des conflits répétitifs d'échelle mineure.

Je lirai la Trilogie de L'Empire cependant, réputée de très haute qualité.
Un autre jour.
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