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J'ai lu (01/01/1967)
4/5   1 notes
Résumé :
Écrit par le chef de " Ferdinand ", l'unité de renseignement la plus insolite et la moins orthodoxe de la dernière guerre, ce livre est l'histoire de guetteurs solitaires, perchés dans des arbres ou sur des rochers, en pleine jungle : ils surveillent à la jumelle les avions et les bateaux japonais, et se hâtent d'émettre ensuite des messages angoissés.
C'est toute une suite de combats dans la jungle, de randonnées fantastiques en pirogues dans des mers infest... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La guerre dans le sud-ouest pacifique, peut se résumer en trois étapes :
- la percée japonaise jusqu'en octobre 1942
- le coup d'arrêt des anglo saxons (novembre 1942 / février 1943) à la hauteur des iles Salomon
- la reconquête à partir de mars 1943

Eric FELDT, dirigeait l'unité de renseignements anglo saxonnes « Ferdinand », qui incrusta ses hommes sur les iles et les ilots et permit aux alliés de disposer de renseignements précieux sur les mouvements navals et aériens.
Quelques dizaines d'hommes réussirent avec leurs émetteurs radios à informer les alliés des menaces pesant sur la flotte US et sauvèrent ainsi l'Australie de l'invasion japonaise.
Leur épopée est superbement immortalisée par leur chef qui rend ainsi hommage à leur sacrifice car peu survécurent aux exactions nippones.

Publié juste après la guerre cet ouvrage magnifique et passionnant masque une réalité dévoilée vingt ans plus tard quand les archives s'ouvrirent : les américains avaient percé les codes japonais et décryptaient les communications japonaises. C'est une des raisons de la miraculeuse victoire de Midway ; c'est probablement aussi une des explications de la victoire de Guadalcanal.

C'est pourquoi je recommande de lire en complément l'ouvrage de Ladislas FARGO « la clef du chiffre, le décryptage du code japonais et Pearl Harbour ».
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Préface

Après le coup de tonnerre de Pearl Harbour, le premier acte du drame s'était déroulé entièrement à l'avantage des Japonais. Les fourmis jaunes conquérantes de la Malaisie se répandirent sur Bornéo, la Nouvelle-Guinée, les Salomon, marchant droit sur l'Australie. Les habitants des régions occupées de l'Europe voyaient aux actualités cinématographiques des reportages sur la reddition de Singapour, sur celle de Manille. Scènes déprimantes. Les petits généraux nippons, d'une voix hachée et autoritaire, dictaient leurs conditions à des gentlemen en kaki qui les dépassaient de la tête. Le prestige de l'Homme Blanc sombrait.

Cependant au début de 1944, le grand reflux était en cours. Non plus des victoires locales comme avaient été Midway, Guadalcanal, Tarawa. Les géantes task-forces américaines - la Troisième Flotte de Halsey couvrait, en formation normale, un espace de mer de 80 km de long sur 18 km de large - ratissaient l'étendue, bousculant le Soleil Levant qui s'était cru invincible. Des généraux et des amiraux japonais s'ouvraient le ventre, leurs hommes se faisaient sauter ou jetaient leurs armes.

Ce reflux a été rendu possible par la traditionnelle obstination anglo-saxonne, par l'efficacité de l'énorme industrie américaine point atteinte, elle, par les bombes ni par les obus, et aussi, pour une part, par la poignée d'hommes dont il est question dans ce livre. Ces hommes, lors de l'invasion japonaise des îles du Pacifique, auraient pu partir. Ils restèrent sur place parce qu'il s'agissait de pionniers, de colons aventureux qui ne voulaient pas quitter leur domaine, seul objet au monde à quoi ils étaient attachés.

Les militaires leur procuraient de médiocres émetteurs-récepteurs, leur enseignaient en vitesse l'art de coder. Et ces hommes commencèrent à envoyer des messages sur tous les mouvements des Japonais : débarquements de troupes ou d'armes, passages de navires et d'avions. Activité follement dangereuse. Les Japonais, champions de l'espionnage, étaient obsédés par la crainte de l'espionnage au point qu'ils ne rapatriaient jamais les travailleurs coréens qu'ils employaient dans le Pacifique. Ils entendaient les messages codés et recherchaient sans cesse les émetteurs. L'autorité militaire américaine attribua un grade aux volontaires de l'organisation FERDINAND on verra le pour quoi de ce nom, afin que, capturés, ils ne fussent pas incontinent abattus comme espions. Mais cette sauvegarde était le plus souvent illusoire. La jungle de Guadalcanal, celle de Nouvelle-Guinée et des îles voisines ont été de tout temps des lieux de malédiction où la survie est difficile. Y vivre traqué, c'était l'enfer. Un émetteur clandestin soudain se taisait, et un peu plus tard, les Marines, en progressant, découvraient un ou plusieurs cadavres de Blancs, mutilés. Ou bien on ne trouvait plus jamais rien... L'aventure de ces « coastwatchers » (1) est ici contée avec une sobriété qui la rend encore plus dramatique. Elle explique le déroulement des grandes batailles du Pacifique.

GEORGES BLOND.

1. Guetteurs côtiers.
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Les hommes chargés de surveiller les côtes, de patrouiller dans des terres montagneuses et désolées, sur des plateaux désertiques, ou dans l’épaisseur empoisonnée de la jungle, afin de nous tenir au courant de la moindre infiltration ennemie, accomplirent quelques uns des plus extraordinaires exploits de la campagne du Pacifique

GENERAL DOUGLAS MAC ARTHUR
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