AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 268 notes
Jusqu'au dernier ... le souffle d'un puissant western vient rafraîchir brutalement le rayon BD en cette fin d'année. Un one-shot impressionnant remarquable par la justesse de ses dessins , sa colorisation intense, son cadrage cinématographique et tragique et son histoire.
Jusqu'au dernier rejoint la tragédie du changement : celui de la fin d'une civilisation brutale sauvage à une civilisation brutale civil. Ce one-shot possède l'aura iconique d'un Il était une fois dans l'ouest , le fameux et dense western de Sergio Leone. Il s'incarne pleinement dans une dimension tragique et brutale où les cowboys sont remplacés par des êtres fourbes et encore plus dangereux derrière leurs masques de fausse civilité. le train repose sur des rails tachés de sang et c'est là toute la force du scénario de Jérôme Félix.
Ce dernier dépeint véritablement un western crépusculaire loin de toute sauvagerie romantique. Un pari difficile devant les importantes productions westerns en bd mais que le scénariste a su relever en choisissant le bon procédé d'un format one-shot percutant. Son histoire est tragique mais ne s'enlise pas non plus dans le registre d'une vengeance pure et dure. de ce fait, j'ai trouvé que ce titre se montrait assez original sur certains aspects et quand au traitement de son sujet, là ou certains scénaristes auraient peut-être voulu se la jouer davantage Impitoyable façon Clint Eastwood.
Mais pour moi la palme revient à Paul Gastine.
Je ne connaissais pas du tout le travail de ce dessinateur et Jusqu'au dernier m'a fortement donné envie de lire son précédent travail : la série L'héritage du diable.
Son graphisme tout en réalisme est juste captivant. Les visages, les expressions des personnages du sourire benêt jusqu'à la lueur dangereuse du regard, tout y est , tout est façonné magistralement renforçant encore plus l'aspect cinématographique de ce titre en y ajoutant un découpage et une colorisation donnant de véritables qualités photographiques à ce titre crépusculaire mais ô combien magnifique. Il ne manquait plus que la musique d'Ennio Morriconne pour accompagner le voyage.
Je regrette de ne pas mettre une note maximale mais Jusqu'au dernier aurait mérité de bénéficier d'un peu plus de pages, d'une version augmentée, un peu comme Les Indes Fourbes , autre gros titre graphique de cette fin d'année. Juste un peu plus et ce titre aurait été pratiquement parfait. Mais avouons -le , en seulement 70 pages, les auteurs ont su donner un très bon coup d'éclat à la bd western.
Allez, on repart pour une seconde lecture avant que le train entre en gare...
Commenter  J’apprécie          70
Très rarement déçue par les BD "one shot" de Grand angle, c'est une nouvelle pépite que nous avons ici.

Une histoire vachement bien travaillée et des personnages profonds et étudiés.

Je n'aime pas beaucoup les westerns, je l'avoue.
J'ai lu celui-ci pour un challenge et aucun regret.

Des paysages sublimes, j'ai eu le sentiment d'y être tout au long de ma lecture. J'étais littéralement au cinéma.

La vengeance est le centre du récit et est ce qui anime le personnage principal Russel, qui voulait prendre sa retraite mais ...

A lire, vraiment.





Commenter  J’apprécie          60
Une BD qui se lit comme on visionne un bon western tellement le graphisme et la mise en page sont remarquables.
Mais aussi le sujet: la fin d'une époque, la naissance d'une nouvelle, une phase de transition dont il faudra s'accommoder.
Je suis néophyte en lecture de BD, mais c'est un vrai coup de coeur.
Lecture suivante....
Commenter  J’apprécie          60
Avec cet album, Jérôme Félix et Paul Gastine nous offrent une histoire prenante, poignante, tragique, aux illustrations et à la colorisation saisissantes, bluffantes de réalisme. Ils nous donnent à voir une autre facette de la vie des cow-boys et la fin d'une époque dans laquelle je me suis plongée avec beaucoup d'émotion.
Voila une bande-dessinée que je vous recommande chaudement !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
Commenter  J’apprécie          60
Pour quelques nanars de plus.
Russell, vacher de la vieille école, sait que l'épopée des grandes plaines a pris du plomb dans l'aile avec l'avènement du cheval de fer, plus prompt et plus rentable à mener les troupeaux aux abattoirs des grandes villes. Nanti d'un pécule amassé sur la poussière des pistes et le dos des bêtes, Russell songe à s'implanter fermier car le chômage et la misère guettent les laissés-pour-compte. Russell a recueilli le fils d'un couple ami défunt, Benett Hattaway, idiot et dévoué. Tout pourrait suivre tranquillement son cours déclinant si le jeune Benett n'était retrouvé inexplicablement occis dans la ville étape de Sundance. Pour les notables du cru, il est hors de question d'admettre qu'un crime a été commis sur leur territoire car leur bled doit montrer patte blanche afin de décrocher l'implantation d'une gare ferroviaire, garante d'un développement économique lucratif. Russel n'entend pas être éconduit sans avoir fait la lumière sur la mort de son fils adoptif.
Agrippé par la couverture accrocheuse de l'album, titillé par le genre du western déclinant et le titre gunfighter, le lecteur peut espérer enfin extraire la pépite d'or du flot d'albums oubliables et dispensables. Si le genre fait florès, les réussites se comptent sur les doigts de la main valide de Bouncer. Malheureusement, dans cette collision et bascule des mondes et modes de vie, l'histoire imaginée par Jérôme Félix comporte des béquilles qui produisent des escarres en cours de route. Si tout démarre bien, assez vite le bât blesse. Les personnages ne sont pas assez creusés et perdent en crédibilité. Russell est incompréhensible et ses actions semblent absurdes. La fin de l'histoire est bâclée et parachève l'apologie de la veulerie et du cynisme dans un western crépusculaire sans flamboyance. Malgré cet os en travers de la gorge, les dessins et les couleurs de Paul Gastine demeurent splendides de bout en bout. L'auteur normand sait autant restituer l'ambiance des grands espaces que le confinement des nuits détrempées. Ses personnages expressifs et sa mise en page cinématographique donnent belle allure à l'ensemble : one-shot à la cartouche scénaristique mouillée mais au graphisme éblouissant.
Commenter  J’apprécie          60
A la lecture du collectif Go west, j'ai été très attirée par le dessin de ce jeune auteur de bande dessinée Paul Gastine. Alors je me suis offert cette bande dessinée que mon libraire préféré et amateur de BD ne connaît pas… je ne suis pas déçue par le dessin que je trouve très précis, sombre avec néanmoins un beau travail sur les couleurs. le scénario de Jérôme Félix est extrêmement sombre mais se clôture par un brin d'espoir et une morale sur un point seulement après bien des morts accompagnant la fin d'une époque. Une belle BD
Commenter  J’apprécie          50
Une Bd dans le genre Western, avec une histoire très prenante, une fois commencée, j'ai dû aller au bout, moi qui habituellement aime bien faire durer le plaisir. Pour le plaisir, j'en ai éprouvé surtout en parcourant ces planches magnifiques, de véritables tableaux à chaque page.
Commenter  J’apprécie          50
Attention je spoile !

Un western plein de promesses et magistralement vide !

Les personnages sont longuement présentés, le décor bien planté. Russell, un vieux cow-boy qui a pris sous son aile un simple d'esprit, Bennett, tire sa révérence et compte monter une affaire avec Kirby, son jeune acolyte. Malheureusement lors d'une halte, Bennett est retrouvé mort. Fous de rage, Russell et Kirby engagent des mercenaires pour assiéger la ville jusqu'à ce que le coupable leur soit livré...
Avec cette intro en plus du titre, tout laisse présager un p... de western !

Mais finalement non, résumé alléchant et mensonger.
La seule émotion ressentie à la lecture, c'est le dégoût de voir ces personnages auquels on s'est attaché y passer aussi stupidement après 3/4 d'album en leur compagnie et ce potentiel gâché en deux temps trois mouvements. le sentiment d'avoir perdu son temps aussi.
Et l'épilogue qui enfonce le clou, franchement...on s'en fout de ce personnage !
Même impression que sur "Après la nuit", un autre western qui n'a rien à raconter : Tout ça pour ça...?

Alors les gars, désolé, c'est super bien illustré mais scénaristiquement, il aurait fallu laisser ça mûrir un peu plus longtemps.

Finalement, heureusement que l'éditeur s'est trompé sur l'édition annoncée.
D'abord déçu par la nouvelle, je suis finalement heureux de ne pas avoir reçu une édition luxe qui m'aurait encombré.

Merci Grand Angle, aussitôt lu, aussitôt oublié et rangé au fond d'une malle.

Et merci Babelio, même si mauvaise pioche cette fois. Tant pis.
Commenter  J’apprécie          50
Un western shakespearien…

Si on se laisse tout d'abord subjuguer par la couverture puis par la qualité du dessin tout juste somptueux de l'impressionnant Paul Gastine, le scénario de Jérôme Félix s'avère être de haute tenue…

Dans une Amérique écartelée entre l'ouest sauvage et la modernité, il nous raconte le destin tragique d'un homme rude s'apprêtant à tourner la page d'une vie passée à convoyer les troupeaux à travers le pays pour se faire fermier et s'occuper de son fils adoptif, un garçonnet de vingt ans un brin simplet mais incroyablement attachant… Mais la violence des hommes allait bouleverser ses plans et, à l'amertume des larmes, suivra celle du sang…

Il y a une dimension tragiquement shakespearienne dans ce western implacable où l'émotion et les passions sont le moteur de l'action… Jusqu'au dernier nous prouve, si besoin était, que le ouest n'a pas cessé d'inspirer des auteurs de talents…

Le bruit court que Jérôme Félix et Paul Gastine travailleraient sur un autre western que nous attendons d'ores et déjà avec une impatience fébrile !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
Commenter  J’apprécie          50
Très beau western crépusculaire, où un cow boy, son fils adoptif et son adjoint, cherche à s'installer mais hélàs lors d'une halte dans un bourg perdu, Sundance, loin de tout, Bennet est tué. Pour éviter que la petite ville soit associée à un meurtre, les autorités vont tout faire pour que cela passe pour un accident mais Russel ne veut pas. Et il va revenir avec des outlaws afin de faire pression et que Sundance livre le coupable. Oui mais voilà la coupable ne l'est pas réellement. Les esprits vont s'échauffer et ce qui aurait pu être régler rapidement va se transformer en bain de sang...
Bonne histoire mais aussi excellent dessin, décors et personnages sont au diapason.
Très belle réussite qui décrit une petite ville qui veut grandir au dépend de ses habitants.
A lire!
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (445) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5216 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}