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3,5

sur 531 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lecture laborieuse, j'ai eu du mal à terminer. Beaucoup trop de longueurs et finalement peu de rythme. Je me suis ennuyée à de nombreuses reprises, j'ai même arrêté ma lecture pour lire un autre roman entre temps.
Il y a de nombreuses redondances.
J'ai cependant apprécié de retrouver les us et coutumes de l'aristocratie anglaise présentes dans la série Downton Abbey.
Une certaine nostalgie du temps qui passe se dégage au fil des pages. L'intrigue n'est tout de même pas très réussie, il m'a également manqué l'humour britannique.
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Nous sommes dans l'aristocratie anglaise, un jeune homme raconte comment vivent ces jeunes gens dont il fait partie, leurs fêtes, leurs rivalités… Si le livre avait été nettement plus court, il m'aurait amusée mais là, il m'a assez vite ennuyée.

Un homme mourant qui pendant un été de sa jeunesse a fréquenté ce groupe sans être lui-même aristocrate, demande au narrateur de retrouver celle qui lui a écrit qu'il avait gâché sa vie laissant entendre qu'il est le père de son enfant. Cet homme étant immensément riche et sans descendance connue veut lui transmettre sa fortune.
Bien que ne l'ayant pas vu depuis trente ans et ne l'aimant pas, le narrateur accepte la mission. Et chaque rencontre avec une mère potentielle est l'occasion de faire revivre l'époque de leurs vingt ans.

Comme je l'ai dit, c'est la répétition des défauts de cette caste qui a fini par me lasser.
J'avais été attirée par le fait qu'il soit l'auteur de Downton Abbey mais je pense que cela sera ma seule incursion dans l'univers de Julian Alexander Kitchener-Fellowes, Baron Fellowes of West Stafford.


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Quel narrateur insupportable, voilà ma première réflexion.
Et soyons honnête, cela m'a un peu gâchée ma lecture, alors que je trouvais l'idée géniale: notre narrateur est appelé au chevet d'un mourant, un homme qui a été, allez pas son ami mais membre du même cercle que lui quand ils étaient jeunes, et se voit demander, à cette dernière heure, de retrouver un enfant qui aurait été mis au monde par une de leurs amies, toutes ces années auparavant, et dont l'autre aurait été le père.
C'est l'occasion de plonger dans un monde aristocratique des années 60, un monde qui pense encore que toutes les nouvelles fortunes se bâtissant ne les rendront pas démodé. J'aime bien les histoires de châteaux anglais, mais là je n'ai rien trouvé du charme de ceux-ci, juste des jeunes imbéciles sans intérêt, devenus des adultes vieillissants à peu près du même tonneau. Quelques pages plus incisives amusent, mais sans plus, quant à ce mourant qui veut soudain léguer à son enfant une fortune digne de la dette du Malawi, il aurait mieux fait de le léguer au Malawi, justement, plutôt qu'à un gamin qu'il ne s'était jamais préoccupé de retrouver, voilà qui aurait été une chute plus originale.
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Avec son narrateur anonyme à qui on pourrait tout à fait l'identifier, Julian Fellowes réussit le coup de maître de créer un homme à qui on a envie de mettre des baffes régulièrement pour lui faire ouvrir les yeux sur le monde actuel. Alors certes, ce gentleman élevé dans l'aristocratie britannique est peut-être un peu moins en décalage avec le monde que d'autres, mais l'ensemble du roman dégage une odeur de bourgeoisie rétrograde qui m'a passablement agacée.

Afin de faire revivre un monde disparu dans lequel les jeunes filles faisaient leur entrée dans le monde avec bal et tralala (vous allez me dire, ça existe encore en France aussi dans certaines couches sociales... Mais je me demande bien ce que ces personnes comprennent de la vie, la vraie, celle en baskets troués et en jeans pourris parce qu'on manque de fric pour acheter à manger en fin de mois...), Julian Fellowes missionne son narrateur pour rechercher un enfant caché. Or, ne nous mentons pas, ce fil conducteur semble un poil usé pour être original. Quand, par là dessus, l'auteur nous pond des pages et des pages de traditions éculées, de robes en dentelle, de cours de conversation et de codes de service à table, autant vous dire que je me suis passablement ennuyée !

Soyons honnête : si ce roman ne m'a pas plu, c'est peut-être car je ne rêve pas du passé, je ne rêve pas d'être à la place de Kate Middleton, je ne rêve pas de robe de princesse, j'aime ma vie en blue jean et Converse, j'aime dire des gros mots quand j'en ai envie, je ne connais pas les codes de la baronne de Rotschild, et n'en ai rien à faire. Bref, si ce roman ne m'a pas plu, c'est que les aristos et moi, ça fait un peu dix, comme qui dirait ! (Mais si vous, ça vous branche, alors vous pourriez aimer !)
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Une lectrice évoquait Jean d'Ormesson à propos de cet ouvrage. En effet, même milieu dépeint (l'aristocratie, les "grandes familles"), même narrateur spectateur des amours des autres et pourtant omniprésent.
Le pitch de départ est alléchant : un homme est appelé par un ancien ami passé à l'ennemi, mourant, pour retrouver le fils illégitime qu'il aurait eu avec une femme de leurs connaissances communes, 40 ans auparavant. 5 femmes sont sur la liste.
C'est l'occasion d'évoquer les grandes familles anglaises et leurs satellites sous les sixties et la façon dont chacun vieillit, évolue.

Sauf que ... la rencontre avec chacune des 5 femmes ressemble à un long catalogue, le milieu anglais manque singulièrement de détachement anglo-saxon, les histoires sont improbables (toutes ces filles de la haute et leur éducation coincée qui "couchent" à tire-larigot ?, toutes ces pauvres femmes qui ont toutes en commun d'avoir copieusement échoué dans la vie ?), et il est super agaçant d'entendre parler de la "fameuse soirée d'Estoril" pendant plus de 500 pages avant de savoir ce qu'il s'est passé (quoi, c'est tout ?).

Et évidemment, la fin pseudo-inattendue se voyait arriver comme un bouton au milieu du nez d'un adolescent.

A part cela, le livre sans style particulier, est de lecture facile. Il peut toujours rappeler quelques morceaux de musique sixties et évoquer de jolis quartiers de Londres.
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Oui, ce livre est très bien écrit et so british ! Il parle notamment des années 1960 en Angleterre et j'ai eu l'impression d'être au 19 ième siècle tant les moeurs dans la bourgeoisie, voire, l'aristocratie anglaise avait peu évolué. Nous assistons à des bals, nous allons dans les clubs et le charme suranné de cette époque est incroyable.
Le narrateur est invité par Damian Baxter dans son immense propriété, alors qu'ils sont fâchés depuis leurs vacances en Portugal en 1970. La curiosité le fait s'y rendre et il va retrouver un homme aux portes de la mort mais avec la requête saugrenue d'identifier parmi les enfants de ses anciennes conquêtes féminines, celui ou celle qui pourrait être son enfant illégitime afin de lui léguer son immense fortune le prétexte est donné pour retourner dans le passé et le narrateur va retrouver les femmes qu'il a aimé ou non, se confronter à son passé et quel a été le destin de toutes ces personnes de sa jeunesse.
Oui, mais qu'est ce que je me suis ennuyée ! 640 pages pour décrire un monde perdu, étudié à la loupe, mais trop pour moi. Je n'ai été en empathie avec aucun personnage, c'est une galerie de tableaux impersonnelle, bien décrite, c'est sûr, mais sans vie. Pas pour moi.
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Le pitch de départ est plutôt prometteur et j'ai été très emballé à la lecture du premier chapitre, lors duquel l'auteur installe une atmosphère pesante et une relation intéressante entre le narrateur et son ancien ami (devenu ennemi) qu'il n'avait pas vu depuis 40 ans et qui lui demande de retrouver la mère de son potentiel enfant parmi toutes leurs amies d'enfance, perdues de vue également.
Mais très vite, mon intérêt s'est délité. Je ne suis pas parvenu à entrer dans ce roman que j'ai trouvé assez hermétique. La narration est beaucoup trop descriptive et je me suis noyé (d'ennui) dans la description des interminables bals aristocratique des années 70. Ce qui aurait pu être intéressant (découvrir ce monde aristocratique anglais) est devenu indigeste car les détails sont trop nombreux et répétitifs. J'ai parfois eu l'impression de lire un essai sur le sujet. Est-ce dû à son parcours de scénariste de vouloir tout dire au risque de nous gaver ?
Par ailleurs, la rencontre du narrateur désoeuvré avec toutes ces femmes étaient redondantes. J'ai eu beaucoup de mal à imaginer qu'ils ne s'étaient pas vus depuis 40 ans... beaucoup de mal à croire que ces personnages avaient presque la soixantaine dans les chapitres qui relatent le présent). Bref, je n'ai eu aucune empathie pour ces trop nombreux personnages parfois creux et dont la plupart se ressemble et semble être relié uniquement par une histoire de coucherie, ou amour de jeunesse.
Quant à la fameuse soirée au Portugal que l'auteur présente comme un drame tout le long des 600 pages sans rien nous en révéler (et qui aurait pu nous tenir en haleine si il avait pris la peine de donner un petit détail en plus à chaque fois qu'il la mentionne), elle fut d'une grande déception. Tout ça pour ça ! Je suis sceptique sur la crédibilité du bouquet final qui me semble un peu bâclé et particulièrement fade. Il y a un je ne sais quoi d'intrigue policière, une enquête menée sur le passé comme un flic enquêterai sur le coupable d'un meurtre, sauf que les rouages de ce genre d'intrigue ne sont pas au rendez-vous et le tout tombe à plat.
C'est, en revanche relativement bien écrit et très documenté. Alors pour les passionnés de l'aristocratie et son monde décalé, ce livre est pour vous... autrement c'est assez ardu de tenir sur la longueur.
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Lorsque le narrateur reçoit des nouvelles de Damian Baxter, cela fait presque 40 ans qu'ils ne se sont pas revus. Ils ont fait leurs études ensemble, puis après une soirée désastreuse au Portugal ont préféré ne pas se recroise. Alors quand Damian appelle et lui demande de venir le voir,il se doute que le sujet est important. Cette petite enquête de paternité dans la bonne société anglaise est un sujet intéressant, mais les retours incessants de l'auteur sur les années 60 et la différence avec la période actuelle finissent par lasser le lecteur.
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Quel ennui ! Quelle déception !!
Une belle idée sur le fond...Sur la forme un peu moins.
Pas de rythme, un dénouement qui se fait attendre, des personnages creux, des actions qui se répètent... Je n'ai même pas pu aller à la fin de ce roman, d'autres plus alléchants m'attendaient dans ma bibliothèque.
Pourtant je suis une fan de cette période de l'histoire et surtout une grande fan de Downton Abbey, mais là non...Je n'ai pas du tout accroché.
Dommage !
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L'idée du départ est séduisante mais bien vite on s'enlise dans des descriptions longues longues que l'on perd le fil de ce qui nous a conduits à toutes ces descriptions... j'ai laissé tomber, pas le courage de poursuivre donc je ne connais pas la génitrice de cet enfant recherché ! tant pis
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