AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Déviation (10)

Lorsque Meredith Coppelson pénétra dans le car Greyhound, l'atmosphère s'en trouva aussitôt refroidie.
Pour un peu, le diable lui-même aurait préféré tourner les talons et disparaitre.
Longiligne et haute plutôt que grande, d'une maigreur effrayante, elle était vêtue d'une jupe plissée écossaise qui lui descendait jusqu'aux chevilles, d'un gilet de laine gris boutonnée jusqu'au cou et d'un pardessus dont le teint rappelait la terre glaise les jours de pluie. Son visage aux pommettes saillantes s'achevait par un nez pointu qui semblait frémir chaque fois qu'elle posait son regard sur un des occupants de l'autocar. Deux yeux gris dans lesquels se lisaient tout les tourments de l'existence. Des tourments qui n'existaient pas chez elle, mais chez ses semblables, et qu'elle s'efforçait de repousser. Meredith Coppelson avait été tour à tour directrice d'école catholique, gouvernante, éducatrice, et, si dorénavant elle avait atteint l'âge de la retraite, elle n'en poursuivait pas moins sa croisade à l'encontre du démon sous toutes les formes possibles et imaginables.
...
La main droite rivée sur un gros sac de toile, la gauche cramponnée à un crucifix de bois pendu autour du cou, elle ressemblait à une version négative de Mary Poppins, un Disney sous Tranxene et Prozac. Elle détestait les personnes qui croisaient les jambes, ce n'était pas sain, c'était un manque d'éducation. Et certains hommes en profitaient pour se toucher discrètement leurs parties intimes, mon Dieu, quelle horreur !
Elle se félicitait de ce que la nature ne l'avait pas dotée d'une forte poitrine, même si elle avait un peu de formes qu'elle s'efforçait d'engoncer dans des tenues strictes...
Page 42
Commenter  J’apprécie          10
Elle contempla un moment son billet de car à l’aigle stylisée en filigrane, à destination de Glenwood Springs, le rangea avec ses papiers. Elle était prête.
Commenter  J’apprécie          10
Constance Brown, affichait son joli sourire sur la plupart des émissions du groupe. Surtout, elle lui apportait une aura de respectabilité en écrivant depuis plusieurs années des romans policiers à succès : les aventures de Tracy Costello, une femme flic en dehors des règles, tête brûlée et incorruptible. La critique avait dit de son héroïne qu’elle était une sorte de Harry Callahan en jupon, elle la voyait plutôt comme un Indiana Jones des temps modernes. Brown en était à sa sixième aventure, et chaque histoire se vendait comme des petits pains
Commenter  J’apprécie          10
Aucun des deux vigiles n’était rouquin. Il le remarqua plus tard. Le premier se tenait près de la porte d’entrée. Il avait compris que quelque chose allait mal tourner lorsqu’il avait vu le complice de Jack entrer comme un boulet de canon, sans prendre aucune précaution, et enfiler quasiment son masque sans attendre qu’ils aient sécurisé le périmètre. Jack savait où se trouvaient les caméras de surveillance. Il savait comment entrer sans se faire remarquer.
Commenter  J’apprécie          10
Jack Armstrong, agent d’assurances, était un pragmatique : il n’avait aucunement l’intention de gaspiller une balle dans le crâne du bijoutier. Sur les vigiles, qui, eux, étaient armés, c’était toute autre chose. Mais il pouvait se targuer de ne jamais avoir tué personne depuis qu’il pratiquait ce double métier.
Commenter  J’apprécie          10
Le bijoutier n’avait jamais vu un flingue de sa vie. En tout cas, d’aussi près. C’est ce qu’il se dit lorsqu’il le vit changer de couleur et serrer les fesses comme s’il allait se pisser dessus.
– Surtout ne tirez pas !
Commenter  J’apprécie          10
L’inspecteur remarqua aussitôt les traces sur ses vêtements, rouge, sombre poisseuse. Du Sang. La bouche ouverte sur un cri sans fin, le jeune homme ne parut pas reconnaître le policier. »
Commenter  J’apprécie          10
Timothy Long serrait convulsivement sa canne, son visage blême et couvert de sueur exprimait la terreur la plus absolue, celle qui vous fait perdre la raison.
Commenter  J’apprécie          10
L’instant de surprise passé, Graham contourna l’autocar par l’avant pour se précipiter en direction des cris, l‘arme brandie prête à faire feu. Une silhouette se dessina dans la lumière des feux du véhicule en titubant, il faillit la heurter de plein fouet.
Commenter  J’apprécie          10
L’instant de surprise passé, Graham contourna l’autocar par l’avant pour se précipiter en direction des cris, l‘arme brandie prête à faire feu. Une silhouette se dessina dans la lumière des feux du véhicule en titubant, il faillit la heurter de plein fouet. Timothy Long serrait convulsivement sa canne, son visage blême et couvert de sueur exprimait la terreur la plus absolue, celle qui vous fait perdre la raison. L’inspecteur remarqua aussitôt les traces sur ses vêtements, rouge, sombre poisseuse. Du Sang. La bouche ouverte sur un cri sans fin, le jeune homme ne parut pas reconnaître le policier
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (105) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2864 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}