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Dans la lignée des romans noirs de Dashiell Hammett, Raymond Chandler et Mickey Spillane, à qui il dédie ce livre, Michael Fenris a commis un polar ambiance années 50 voire 30-40 mais obligatoirement ultérieur car la Pontiac le Mans, dont le héros Jeff Fergusson est propriétaire depuis quelques années, n'a été fabriquée qu'à partir de 1961 !

Ancien flic, poussé à démissionner en raison de la corruption de son supérieur, il s'est reconverti en détective privé, jamais loin de la misère et de l'alcoolisme auquel il a échappé grâce à une balle !

Fumée de cigarettes et de pollution, vapeurs d'alcools et de parfums, arômes de crasse et de sueur sont la toile de fond de cette enquête. Jefferson Fergusson (il faut me dire pourquoi ça fait sourire tout le monde, merci) recherche le frère d'une jeune femme, sélect, qui a disparu et se retrouve plonger dans des vols et trafics en tous genres ! Il s'en prend plein les dents, et d'ailleurs, et j'ai eu mal pour lui !!

Lecture hors du temps et de l'espace, puisque que la ville est simplement nommée La Ville mais le parallèle est facile à faire avec certaines villes des Etats-Unis ! Travail d'enquête à l'ancienne, pas de moyens modernes, juste un réseau !
Franchement je m'y croyais et c'est un plaisir de replonger dans ce style que certains appelleront “roman de gare” pour lequel j'ai toujours eu un faible !

#Diamantssurmacchabées #NetGalleyFrance

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
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Gros coup de coeur pour cet excellent polar à l'ancienne, qui nous replonge dans l'Amérique des années 1950/60, le lieu n'est pas nommé, il s'appelle simplement la Ville, mais on pense aux cités américaines chères aux auteurs de polars de cette époque, Hammett et Chandler, à qui l'auteur dédicace son livre. J'ai découvert le héros, Jeff Fergusson dans sa deuxième enquête, Vengeance sur pellicule qui m'a donné envie de connaître le début de l'histoire. On peut les lire séparément, ce n'est pas directement la suite, mais c'est toujours mieux de commencer les séries par le début.

Jeff est un ancien flic qui a renoncé au métier à cause de la corruption et de la brutalité de son chef, Tyler. Ils sont été coéquipiers autrefois mais ne s'entendent plus guère. Il est devenu détective privé, a bien de la peine à faire tourner son agence et depuis toujours il doit lutter contre sa passion pour le whisky. La Ville est un endroit glauque à souhait, très pollué, il n'y a plus le moindre espace vert et la météo est désastreuse, il pleut presque sans discontinuer. Sans oublier que les autorités de la ville, en particulier la police se partagent le pouvoir avec les maffieux, bref un vrai coin de paradis. Une magnifique blonde, maquillée comme une voiture volée et enveloppée d'un vison demande à Jeff de retrouver son frère David qui a disparu. Elle est riche, elle devait retrouver son frère à la gare pour se rendre dans une ville voisine régler une affaire de famille, mais elle l'a attendu en vain et depuis quatre jours il est introuvable, ce qui inquiète beaucoup Véra. Elle considère son frère comme un être faible, qui vit de petits boulots en dehors de la rente de deux mille dollars que lui laisse le notaire sur leur héritage familial. Elle offre une grosse somme à Jeff pour le retrouver. le détective s'aperçoit vite que David n'est pas net du tout et qu'il a de bien mauvaises fréquentations. Rapidement Tyler et le chef de la pègre locale s'en mêlent, les coups pleuvent sur Jeff, qui ne s'en laisse pas conter.

J'ai beaucoup aimé ce roman d'ambiance, plein de rebondissements et de personnages plus glauques les uns que les autres, tout le monde semble vouloir la peau de Jeff. La technologie n'existe pas et le détective ne peut compter que sur sa logique, son sens de l'observation et son réseau d'amis pas toujours très nets non plus. Il doit en particulier se méfier des femmes qui ne lui veulent pas que du bien, mais il saura être le plus malin.

Ayant lu la deuxième enquête il y a à peine un mois, j'ai détecté quelques contradictions entre les deux, Jeff n'a pas le même coéquipier lorsqu'il parle de sa carrière dans la police et Big Tony, mort à la fin de ce livre reviendra dans le suivant (où il mourra aussi !), mais ce n'est pas gênant. Ce livre a un côté intemporel, les morceaux de jazz cités datent de la fin des années 1950. Cela nous ramène à une sorte de temps mythique de l'histoire américaine, quand la mafia avait ses entrées à la maison blanche. Même si Jeff est vraiment un privé de polar typique, on n'est jamais dans la caricature et c'est un personnage attachant qui essaie de mener une croisade contre le mal qui ravage la société. Il y a un côté intemporel, surtout avec la pollution, qui n'était encore pas un problème aigu à l'époque, la Ville avec son climat froid, ses pluies acides c'est aussi nos villes d'aujourd'hui.

J'ai adoré cette plongée dans la Ville, cette sorte de fable intemporelle qui respecte les codes du polars des années 1940/50 et nous fait voyager dans le temps et l'espace, nous avons tous une Ville qui sommeille au fond de notre imagination et je vous recommande chaleureusement de visiter celle de Michael Fenris. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Eaux Troubles pour cette superbe découverte.

#Diamantssurmacchabées #NetGalleyFrance !

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Premier tome des aventures du privé Jeff Fergusson, tome que je lis en deuxième après avoir apprécié la lecture du second tome Vengeance sur pellicule de Michael Fenris. J'ai été logique avec moi-même. Ma manière de lire prouve seulement que l'on peut lire la série dans le désordre, cela ne pose aucun souci, même si le tome 2 comporte quelques allusions au tome 1.
Jeff Fergusson est donc un détective privé. Il a quitté la police parce qu'il était dégoûté de la corruption qui y régnait. Son ancien co-équipier, Taylor Bridges, a d'ailleurs atteint le sommet de la hiérarchie. D'autres policiers ont plutôt fini avec une balle dans le buffet – ce sont des choses qui arrivent. Ce n'est plus le problème de Fergusson. Son problème serait plutôt de boucler ses fins de mois, et de ne pas dépasser une certaine dose d'alcool – il sait ce que trop boire peut coûter à sa santé, en le privant de réflexes vitaux. Il apprécie le jazz, notamment Miles Davis.
Un jour, une riche jeune femme lui demande de rechercher son frère, David. Ils devaient partir ensemble, pour vendre la maison d'une vieille tante, et il s'est évaporé. Que lui est-il arrivé ? Jeff n'est pas vraiment optimiste, il sait trop ce qui se passe dans cette ville. Et pourtant, il va mener l'enquête – il est payé pour cela, et son métier, il le fait bien, et son enquête va faire remonter à la surface une affaire vieille de dix ans.
Roman noir ? Oui. Diamants sur macchabées est un roman contemporain, pourtant, il emprunte tous les codes des romans des années cinquante auquel il rend homme sans les plagier. le roman ne manquera pas de femmes fatales, qu'elles se nomment Véra ou April. Il ne manquera pas non plus de patrons de la pègre (tous se valent) ou d'hommes de main cognant, tabassant, achevant, ou étant achevé (cela dépend). Jeff a beaucoup de mal non à se sortir indemne de la masse d'embûches et de gros bras qui seront sur son chemin, il a beaucoup de mal à s'en sortir tout court. Il est un détective privé avec trente ans de police derrière lui, non un super héros, et si son corps souffre, se blesse, cicatrise, il reste le plus souvent lucide sur celles et ceux qui l'entourent. Que l'on veuille s'en sortir dans la vie, oui, mais pas par tous les moyens.
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L'accroche de Miss Aline 
Un privé, une disparition. Une enquête facile, classique ? Que nenni, Jeff va se rendre compte que beaucoup de monde cherche son disparu. Rien ne sera simple pour parvenir à boucler son enquête.
Ce roman c'est d'abord une ambiance vieux film noir et blanc. Un privé comme on n'en voit plus : l'imper, un bon verre de scotch, du jazz. La femme fatale,  des bijoux. Des ripoux, des truands qui n'ont pas peur de canarder à tout va. Une ville sombre. Sûr que l'auteur a la plume descriptive et nous plonge direct dans son livre.
Côté personnage nous ne sommes pas en reste. L'ancien flic reconverti en privé. Plutôt tenace, il va au bout de toutes les pistes qui s'ouvrent devant lui. Il a de la bouteille et est assez lucide sur lui-même. La femme fatale jusqu'au bout du porte cigarettes. Chacun des personnages est bien décrit qu'il soit du bon ou du mauvais côté. Ils ont  de l'épaisseur, du caractère. Il y a matière à observer la nature humaine dans tous ses travers.
L'intrigue simple de départ se révèle des plus complexes. Elle est maîtrisée de bout en bout. Tellement sous contrôle de l'auteur que la fin n'est pas soupçonnée. Une enquête que se lit confortablement installée au fond d'un vieux fauteuil, un verre à porté de main à déguster lentement.
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Le roman commence dans une agence de détective privé, porte vitrée, bureau encombré, air enfumé, ambiance feutrée et sombre d'un polar années 50, fond sonore jazzy.
Une femme magnifique, fourrure sur le dos, passe la porte. Son frère a disparu et voudrait que le privé se mette sur l'affaire. Ça l'arrange bien les caisses sont vides et les clients ne se bousculent pas au portillon de cet ancien flic qui a claqué la porte ne supportant plus les magouilles de ses équipiers. 
J'ai adoré l'ambiance, le bagou de l'enquêteur un peu désabusé, c'est un polar noir qui se lit très bien et est très divertissant.
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Il fallait vraiment oser, en 2018, écrire un roman en noir et blanc, un vrai polar de la fin des années 50, en Amérique dans « la ville » dont le nom symbolique apparaît en fin de roman … sans ADN, avec une seule caméra de surveillance même pas exploitée, une balistique balbutiante. En prime une ambiance bien glauque, qui sent la sueur de flic négligé, le tout dans une atmosphère enfumée, alcoolisée. Une plongée dans l'univers de Chandler et Léo Malet, avec la palette classique du détective privé intègre et au coeur presque grand, que n'aurait pas renié Petre Cheyney (le père de Lemmy Caution), du flic pourri, des mauvais garçons chatouilleux de la gâchette, de la bourgeoise couverte de fourrure (animale, oui à cette époque les auteurs osaient encore …), la petite droguée à peine pubère, des belles voitures …
Tout ce petit monde se trouve embarqué dans une intrigue somme toute classique mais bien menée, aux multiples rebondissements et au final digne d'un film de Tarentino. N'oublions pas non plus « la bande son » jazzy car en fait ce roman agit sur le lecteur comme un vrai film de gangsters, servi par la précision du style de cet auteur que je lis pour la première fois, dans lequel le narrateur, son héros nous fait immanquablement penser à Philip Marlowe. On ne s'y ennuie pas une seule seconde !
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Je vous dis d'entrée de jeu, ce polar est une réussite ! " Diamants sur macchabées" c'est avant tout une histoire aux allures de la série Nestor Burma. le style des années 50 se fait sentir au fil des pages. le lecteur va suivre le détective privé Jefferson Fergusson, ancien flic. C'est lors de la visite de la belle Véra Llerellyn que tout va commencer pour notre détective. Il doit enquêter sur la disparition de son frère David, un malfrat en tout genre.
" - Il a disparu.
Je ricane : - Disparaître ici, mademoiselle, c'est plus qu'une évidence !
On disparaît dès qu'on naît dans cette saleté de ville, l'existence même n'est qu'une survie!
- Pas mon frère ! réfute-t-elle. "
Mais il s'agit bien plus d'une disparition. Cette affaire est semée d'embûches. Michael Fenris plante un décor des années 50 dans une Ville dépourvue d'identité. Certains endroits craignent avec ses bars et boites de jazz peu fréquentables. Au volant de sa Pontiac, Jeff est sur la trace de David. Il s'est attaché d'ailleurs d'une junkie, April, qu'il a rencontrée dans l'immeuble de David.

L'intrigue est à son comble mais qui démarre sur les chapeaux de roues. C'est une histoire où les gangsters et les caïds sont au rendez-vous. Les rebondissements sont multiples. Je suis entrée directement dans ce polar car le style m'a beaucoup plu. J'ai un coup de coeur pour Jeff, ce détective malgré son penchant pour l'alcool et les cigarettes. Derrière ces penchants, se cache un homme au grand coeur.

L'ambiance est également une réussite. Michael Fenris nous a écrit un polar simple et efficace avec des dialogues bien construits, ce qui donne un rythme effréné.


" Diamants sur macchabées" est un polar de haute voltige ; pas de temps mort pour le détective. Michael Fenris va à l'essentiel. A la fin de ce polar vous aurez un bonus concernant la prochaine aventure du détective. Je n'ai qu'une hâte : le suivre dans " Vengeance sur pellicule".

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Un bon petit polar bourré de clin d'oeil au maître du genre ( Chandler, Hammer) et je rajouterais un soupçon de Chester Himes, pour l'ambiance des quartiers, des bars. Un livre qui se lit d'une traite sans temps mort c'est comme si un film se déroulait sous vos yeux. C'est vous dire une après-midi pour le lire. Tout y est blonde pulpeuse, gangster, caïd, des petites frappes à la petite semaine et un suspense qui monte crescendo,  pour finir comme dans un bon vieux polar. Cela m'a fait penser à une série Mike Hammer, c'est l'image même du détective privé. J'ai passé un agréable moment. L'auteur excelle dans tout les genres que ce soit policier, fantastique,  roman et rien que pour ça je dis bravo.

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Avant-propos :

C'est le premier livre de Michael FENRIS que je lis. Je suis juste impardonnable, lui qui a fait un carton avec « Feuilles », « le syndrome Noah », plus récemment « Aaverhelyon », sans compter que le personnage est tout à fait sympathique. Bref, c'est mon premier FENRIS, mais pas le dernier.

Mon avis :
Je m'appelle Jeff et je suis détective privé. J'ai quitté la police pour des raisons évidentes que je vous expliquerai au fil de ce roman. Je suis assis dans mon fauteuil, une clope dans une main, un verre dans l'autre, dans ce vieux bureau complètement enfumé, éclairé par une lampe d'un autre temps. Les stores obstruant la lumière extérieure plongent la pièce dans une atmosphère particulière où la tension est palpable. Une tension surtout due au fait que les factures et la bouffe ne se paient pas avec de la fumée de cigarette et aux relents d'alcool. Alors J'attends patiemment qu'un client passe la porte pour me confier une mission et me sortir de cette léthargie. Il suffit parfois d'y penser très fort pour que cela se produise. Et un beau jour, la fameuse cliente qui va bousculer mon quotidien fait son apparition. Véra, une jolie nana bien gaulée, puant le fric autant que le parfum haut de gamme. Elle passe la porte du cabinet et l'aventure commence à coup de biftons. La jolie demoiselle souhaite que j'enquête sur la disparition de son frère, un petit malfrat. Voilà 1 semaine qu'elle n'a pas de nouvelle de lui. Ce que je ne sais pas encore, c'est que je ne suis pas seul sur le coup. Une enveloppe bien remplie et la promesse d'en recevoir d'autres tout aussi pleines et le tour est joué.

A peine a-t-elle quitté le bureau que les investigations commencent…

Comme c'est agréable de se retrouver si vite dans la peau d'un personnage. L'auteur nous plonge dans le quotidien de ce privé et d'une enquête qui va vite prendre une tournure plus compliquée que prévu.

On passe du cabinet enfumé du privé, à une salle de boxe puant la testostérone, au domicile du petit malfrat, un bar musical, une petite visite guidée d'un vieil entrepôt, un petit détour en cellule, une balade dans les tréfonds de la Ville, même une escapade à la campagne et tout cela dans le même roman.

On y ajoute de la bagarre, quelques joutes verbales, des tirs de pistolet, des morts, des gros bras, du fric, des diamants, un peu de sexe, de l'alcool, des flics pas toujours très nets, une salle de boxe, pas mal de mensonges, encore des morts, du fric, une histoire de famille…. Tout cela dans un shaker et l'histoire de « diamants sur macchabées » est une véritable réussite.

L'ambiance du polar noir des années 50-60 est très présente et le style utilisé par l'auteur rend l'ensemble très visuel. Il ne fait aucun doute que Michael est passionné par les vieux polars tant il maîtrise l'ambiance, les dialogues, la montée en puissance de l'enquête, la psychologie des personnages mettant en valeur toute l'intrigue. Chaque personnage trouve une place de choix et sert l'ensemble du roman à merveille.

Je me suis régalé avec ce roman. A l'image du titre choisi par l'auteur, je vais résumer mon avis en disant que ce livre est brillant. Au suivant.

Bonne lecture
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En lisant ce polar, j'ai retrouvé avec plaisir ce cher Jeff Fergusson, détective privé vintage que j'avais découvert l'an dernier avec Vengeance sur pellicule. Je précise que « Diamants sur macchabées » est le premier roman de la série Jeff Fergusson, mais ne pas lire ces deux romans dans le bon ordre ne m'a pas gêné dans la lecture.
J'ai aimé retrouver cette ambiance particulière de l'Amérique des années 60, ce côté vintage / retour aux sources pour suivre une enquête.
David Llrellyn, la trentaine, a disparu depuis 5 jours. Sa soeur Véra le recherche et elle embauche Jeff Fergusson pour l'aider à le retrouver. Véra est très classe, avec une apparence très soignée. de son côté, Jeff se déplace toujours en vieille Pontiac le Mans (bon, pas si vieille que cela, si on est dans les années 60), à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux.
J'ai aimé les descriptions particulièrement sombres de la Ville. L'auteur joue un peu avec l'opposition ville/campagne. Jeff a quelques soucis de santé et toujours un flingue de chargé. On lit dans ses pensées et c'est souvent drôle. Il a des relations très conflictuelles avec son ex-collègue flic, Tyler Bridges.
Ce polar se lit très vite. le lecteur est rapidement pris dans cette ambiance un peu sombre mais qui semble très réaliste. Jeff a gardé ses habitudes de flic ; il se croit souvent suivi. Sensible, altruiste, il a beaucoup d'empathie pour certains personnages qui gravitent autour de lui. Il avance rapidement dans son enquête de terrain. Téméraire, il n'hésite pas à utiliser des méthodes illégales pour parvenir à ses fins.
En bref, on trouve dans ce polar vintage des cadavres (normal !), une vieille histoire de diamants, des hommes à la mine patibulaire qu'on n'a pas envie de croiser, un détective privé attachant dont on suit les accès de colère, les déceptions, le raisonnement, le tout dans une ambiance sombre juste comme il faut. Un auteur à découvrir, et qu'il est possible de rencontrer en fin d'année au festival du roman policier d'Osny.
Je remercie chaleureusement NetGalley et Eaux Troubles pour cette lecture agréable et originale.
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