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EAN : 9782810418084
408 pages
Editions Prisma (10/11/2016)
3.97/5   32 notes
Résumé :
Noah Gibson, banquier, mène une vie tranquille avec Suzanne dans leur maison des quartiers populaires de New York.
Un soir, alors qu'il descend dans la cave chercher le barbecue, il entend soudain un sifflement suraigu, accompagné d'une onde de chaleur incandescente qui le traverse.
Quand Noah reprend connaissance, tout le monde a disparu.
Il se retrouve seul au monde.
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Fin du monde

En descendant chercher un grill dans sa cave pour le diner, Noah Gibson ne s'imaginait pas que lorsqu'il remonterait dans son appartement, il se retrouverait seul au monde… Alors qu'il farfouillait dans le bazar de sa cave pour y trouver cet ustensile, un sifflement strident et une onde lumineuse d'un rouge intense lui ont fait perdre connaissance et accessoirement, éradiqué l'humanité. Tous les humains se sont littéralement évaporés, laissant sur place les vêtements qu'ils portaient, petits tas dérisoires du genre humain. Au début, Noah ne comprend pas, puis il sillonne les rues de son quartier et se rend peu à peu à l'évidence : il n'y a plus personne, seuls les animaux ont survécu. Mais pourquoi Noah a-t-il été épargné ? Et si lui l'a été, peut-être y-a-t-il, sur Terre, des hommes et des femmes qui sont comme lui, à la recherche de leurs semblables et de la raison de cette apocalypse ?
Mon avis sera mitigé car si j'ai bien aimé la première moitié du livre, je n'ai pas accroché à la suite.
Je m'explique : les chapitres « purs post-apocalypse » où Noah se retrouve seul dans New-York, où il cherche désespérément la trace d'autres survivants, ses réactions, ses réflexions, sa rencontre avec les animaux, l'hiver qui s'installe, tout ceci m'a intéressée et j'ai lu ces parties assez fébrilement. Ensuite, le livre bascule dans une sorte de remake biblique et là, j'avoue que je me suis vraiment ennuyée… Ce n'est pas faute aux multiples rebondissements créés par l'auteur mais je n'ai pas adhéré à son discours ni à sa philosophie. de plus, le lecteur reste sans réponse à de multiples questions …
L'auteur fait référence au livre de Richard Matheson "Je suis une Légende" : je vais donc lire ce bouquin, pour comparer, « l'original » étant souvent mieux que la copie.
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Au secours !!! est-ce que quelqu'un peut dire à Michael Fenris qu'il n'a pas le droit d'habiter dans mon cerveau et d'y fouiller en toute liberté pour y rechercher mes plus belles attentes en matière de littérature fantastique ? parce que là je commence sérieusement à m'inquiéter... Je m'explique... J'ai une réelle passion pour les récits où la nature met une fessée à l'humanité pour l'avoir maltraitée et Monsieur Michael Fenris écrit tranquillement Feuilles... Une première pépite...ok coïncidence... J'adore les récits apocalyptiques et post apocalyptiques et Monsieur Michael Fenris nous livre le syndrome de Noah.... Là je commence à m'inquiéter sérieusement !!! Quelques oeuvres ont marqué mon jeune temps : Je suis une légende de Richard Matheson ( Michael l'évoque à propos dans son roman ) , Question de temps un épisode de la quatrième dimension ( Time Enough at Last Time ) , le fléau de Stephen King ... Ce qui m'intéresse dans ces récits c'est la survenue de l'extinction de l'espèce humaine. J'aime que la catastrophe initiale soit particulièrement choquante et j'aime que le devenir du ou des survivants soit original et ne tombe pas dans le ridicule. Dans le Syndrome de Noah, la catastrophe initiale est particulièrement bien choisie... cet homme qui descend à la cave chercher un banal barbecue et subit cette onde brûlante qui le terrasse c'est LUMINEUX !!! Plus on avance dans le roman et plus cette idée de départ nous marque par son intelligence.
Ensuite la nouvelle existence de Noah Gibson nous frappe par son réalisme. Michael Fenris se pose les bonnes questions quant aux réactions d'un homme se pensant dorénavant seul sur terre et il sait amener doucement son héros à évoluer , commettant des erreurs, des excès, souffrant de cette solitude, cherchant des solutions pour améliorer son quotidien, cherchant d'autres survivants... Cette partie du texte est particulièrement brillante.
Soudain des détails troublants commencent à faire leur apparition dans l'histoire et là.... Là ... le récit prend une tournure d'une force incroyable. Tout s'enchaîne à la vitesse d'un cheval au galop. Michael Fenris ne néglige pas une seconde le suspense ou l'action et nous entrons dans la partie la plus palpitante du récit. Ce diable d'auteur m'a menée par le bout du nez jusqu'à la fin , jusqu'à la dernière ligne.... Chapeau !!!
Merci Michael Fenris pour ce roman incroyablement fort, terriblement intelligent et si effrayant.
Si demain la fin du monde devait survenir et si par chance ( ou pas ) je devais y survivre, il est sûr et certain que le syndrome de Noah ferait partie des livres que je prendrais avec moi .

Résumé :

Un seul survivant dans un monde abandonné...
Thriller mystérieux et au suspense continu, le syndrome de Noah revisite brillamment le thème du Déluge

Noah Gibson est un citoyen américain anonyme issu de la middle class. Heureux avec Suzanne qui partage sa vie, il mène une existence tranquille, dans une maison des quartiers populaires de New York, entre son métier de banquier et les petits dîners entre amis. Ce soir-là, Suzanne a décidé de faire un barbecue et Noah descend en maugréant dans la cave pour le chercher. Alors qu'il farfouille dans la pénombre, un sifflement suraigu enfle soudain et une onde de chaleur incandescente le traverse.

Quand Noah reprend connaissance, tout le monde a disparu. Là où se trouvaient les passants ne restent que leurs vêtements, tombés au sol en petits tas. Les voitures sont embouties moteur allumé, les télés continuent de brailler, mais il n'y a plus personne. Noah est seul au monde !

Paniqué, il refuse d'y croire et se barricade chez lui en attendant les secours. Pourtant il va falloir qu'il s'organise s'il veut survivre. Curieusement, les hommes se sont volatilisés mais des animaux sont encore vivants. Noah aurait-il un nom prédestiné ? Pourquoi lui et pas un autre ? Un monde tout nouveau l'attend...
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Résumé :

Noah Gibson est un jeune banquier de 30 ans qui vit à New-York avec sa fiancée Susan. Un jour, alors qu'il est tranquillement installé sur son canapé en train de regarder un match de football, il est interrompu par sa compagne qui insiste pour qu'il l'aide à chercher un grill car ils doivent recevoir des amis à dîner. Quelque peu dépité d'être ainsi délogé de son cocon, Noah se résigne à descendre à la cave pour chercher le fameux appareil. Il le repère rapidement mais un étrange phénomène se produit alors : un assourdissant sifflement accompagné d'une intense lumière rouge semblent soudainement le traverser. Il s'évanouit. A son réveil, il constate avec effroi que Susan, ainsi que l'ensemble de la population, ont disparu. A la place des gens, des petits tas de vêtements sont disséminés partout dans la ville, partout dans le monde... Mais que s'est-il passé ?
Noah va donc apprendre à vivre seul, à se débrouiller seul... Les premiers temps, il bénéficie d'un certain confort puisque l'électricité et l'eau courante fonctionnent encore, il peut aussi se ravitailler facilement dans les magasins ou autres bâtiments niveau nourriture ou matériel... Ceci dit, l'absence d'entretien des installations humaines fait que ces dernières vont rapidement cesser de fonctionner. L'ancien banquier assiste, impuissant, à la mort de la technologie. Ses conditions de survie vont se durcir d'autant plus qu'il va s'apercevoir qu'il n'est pas le seul rescapé de "L'Onde Rouge" : les animaux, eux aussi, ont survécu ; et des tigres affamés rôdent dangereusement dans les parages...
Noah, qui ne donne pas cher de sa peau dans ce nouveau monde, va en fait se révéler assez courageux face aux épreuves. Peu à peu, l'espoir refait surface notamment celui de retrouver d'autres survivants. Durant ses excursions dans la ville, il laisse des traces de son passage et un jour, il constate que quelqu'un a laissé une réponse à l'un de ses messages, il n'est donc pas seul à New-York...L'humanité a-t-elle une chance de se reconstruire ? C'est en suivant les pas de Noah que nous allons le découvrir...

Mon avis :

Second roman de Michael Fenris, "Le Syndrome Noah" m'a conforté dans l'idée que cet auteur est excellent ! J'avais beaucoup apprécié l'ambiance dans "Feuilles", l'impression de lire du Stephen King, et j'ai également beaucoup aimé le contexte post-apocalyptique de ce second livre. Ca m'a fait penser à certains blockbusters hollywoodiens (je pense notamment à "2012") et on rentre donc facilement dans l'histoire.
Noah Gibson est un personnage attachant : on se réveille avec lui dans sa cave et on découvre avec ses yeux l'ampleur de la catastrophe. C'est un "monsieur-tout-le-monde" auquel le lecteur s'identifie rapidement. Malgré la gravité de la situation, Noah reste pragmatique et tente de survivre comme il peut. On suit avec intérêt son parcours à travers un New-York vidé de ses habitants mais qui n'est pas pour autant sans danger... Cet homme va montrer une profonde volonté à rester en vie et à tenter de retrouver ses semblables ; sa nouvelle vie va le confronter à des situations auxquelles il n'était pas préparé et il va plutôt bien s'en sortir...
L'histoire est vraiment bien, c'est une sorte de version moderne du Déluge, je ne dirai rien de plus de peur de trop en dire... J'ai bien aimé la postface aussi. Alors personnellement, je suis comme Michael Fenris, j'apprécie lire les préfaces ou postfaces car ça indique dans quelles conditions sont écrites toutes ces sympathiques histoires et je trouve ça intéressant et enrichissant. J'ai souri à l'évocation de Stephen King car celui qu'on appelle "Le Maître" écrit des préfaces qui m'interpellent à chaque fois, on a l'impression de parler à un vieux pote... du coup, revenons à la postface de Michael Fenris : ce rêve flippant de se retrouver seul au monde... mais quelle situation horrible ! Ceci dit, l'auteur nous a brillamment créé toute une histoire (ainsi qu'une atmosphère) autour de ce cauchemar dont l'issue est vraiment bien et donne à réfléchir.
J'ai donc été encore une fois bluffé par l'écriture de Michael Fenris, un autre genre que "Feuilles" mais tout aussi efficace. Bravo Mr Fenris ! Par ailleurs, votre troisième roman a l'air vraiment flippant, je pense qu'avant la fin de l'année, il va y passer lui aussi !
Lien : https://www.facebook.com/Del..
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J'ai découvert l'auteur Michael Fenris cet été, en lisant « Feuilles », un thriller bien mené avec sa petite touche de fantastique. Déjà il m'avait semblé trouver en lui un style proche de celui du maître de l'horreur Stephen King (ou peut-être de Richard Bachman, plus réaliste) et le Syndrome Noah confirme cette impression.

L'histoire du Syndrome Noah est parfaitement menée, d'un début extraordinaire qui trouvera son explication à une fin quasi-biblique. L'auteur nous mène tout le long entre le réalisme des actes humains, tantôt terrifiants, parfois empreints de bonté ou d'héroïsme et souvent avec le besoin de trouver un équilibre, des repères, des habitudes.

Michael Fenris a cette capacité qui appartient aux meilleurs auteurs, de vous embarquer dans une histoire si bien que vous ne voyez plus les mots, que vous ne vous rendez plus compte que vous lisez et que devant vous se déroule le film de l'histoire. Il utilise un style simple, sans prétention, derrière lequel se cache une masse de recherches incroyable. Quand M. Fenris vous parle d'un avion, d'un drone, d'une puissance de feu nucléaire, peu importe, il sait de quoi il parle et on le sent. Et pourtant il n'étale pas sa science comme certains seraient tentés de le faire, non, il vous donne juste les détails qui rendent l'histoire crédible, les explications utiles, toujours à la bonne dose, quelques mots, une ligne, mêlés à l'action si bien que l'on reste toujours pris dans le scénario. Tension, rebondissements, évènements inattendus nous entraînent et nous portent dans une lecture à bout de souffle.

Je ne saurais le dire autrement : en deux livres je suis devenue une fan. Peu d'auteurs m'ont donné ainsi l'envie de lire leurs romans avant tous les autres, de les attendre avec autant d'impatience et aucun n'était Français. Je n'attends qu'une chose : repartir dans une nouvelle histoire de Michael Fenris, m'évader à nouveau en oubliant le monde autour de moi, car après avoir lu ce livre je n'ai même plus l'envie de lire autre chose, je sais déjà que ma prochaine lecture aura une saveur fade.
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Dans le genre anticipation Michael fenris rend un vibrant hommage a Richard matheson.
Que feriez vous si comme Noah vous vous rrtrouviez seul sur terre?
Un bon roman en deux temps avec une premiere partie ou noah essaie de survivre temps moralement et par la nourriture et tous les dangers quinl entoure.
Et une deuxième partie ou noah doit faire face a la betise humaine et affronter mille danger.Après feuilles, Michael fenris cree encore une fois la surprise agec son nouveau roman.
Tres belke decouverte.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Et soudain, il l'entendit. D'abord un vague murmure allant crescendo, de plus en plus aigu, avec un bruit strident, une sorte de sifflement issu d'une sirène géante, tellement aigu que de douleur il porta les mains à ses oreilles. Et une vague lumineuse, d'un rouge écœurant, semblant jaillir des murs et du sol, l'enveloppa complètement, l'étouffant presque. Il pensa L'Onde Rouge ! Il pensa Je vais mourir !
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La radio et la télévision n’émettaient plus que des programmes enregistrés. Sur Internet, certains sites disparaissaient, victimes de l’absence de maintenance. Personne ne répondait au téléphone, sa famille, ses amis, des inconnus, même les numéros d’urgence, ou inventés. Pour la première fois, une question pratique – on pouvait même la qualifier d’intelligente – lui vint à l’esprit : combien de temps aurait-il du courant ? D’accord, l’électricité n’avait besoin de personne pour arriver dans vos appareils, alimenter votre réfrigérateur, votre chaîne hi-fi, le rasoir ou le vibromasseur, mais il fallait bien des types derrière pour la produire. Et si personne ne surveillait ce qui se passait, à un moment ou à un autre tout s’arrêterait.
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Son iMac était depuis longtemps aux abonnés absents. J'ai assisté à la mort de Facebook et de Twitter, songea Noah. Qui aurait pu croire cela ? Cela déclencha chez lui un rire nerveux. "Comment survivre aux réseaux sociaux, par Noah Gibson, aux éditions truc-bidule. Le Best-seller incontournable de l'hiver !"
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Ce n’est pas vrai ! C’est un cauchemar ! Je vais me réveiller et Susan sera là. Ce n’est qu’un horrible cauchemar !
Il se pinça jusqu’au sang, hurla, se frappa les joues à toute volée, se tirant les larmes des yeux. Mais il ne dormait pas. Il ne rêvait pas. Le silence seul répondait à ses cris de terreur.
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Descendre à la cave ne l’inspirait pas tellement. C’était un endroit humide et sombre, mal éclairé par les quelques vieilles ampoules couvertes de chiures de mouche.
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