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sur 132 notes
PORTRAIT AU COUTEAU de MALIKA FERDJOUKH - Roman jeunesse - Éditions Bayard - lu en Février 2022

Mes remerciements chaleureux aux Editions Bayard pour l'envoi de ce roman ainsi qu'à Babelio Masse Critique privilégiée de m'avoir permis de lire ce livre.

Je lis de temps à autre un roman jeunesse, cela maintient mon esprit au courant de ce qui s'écrit dans cette tranche d'âge. Et puis, je le transmets à mes petites- filles ados.

Nous sommes en 1910, cette période que l'on appelle La belle époque, mais pas pour tout le monde, l'hiver touche à sa fin, Marie, dans la fraîcheur de ses 16 ans est danseuse étoile au célèbre Opéra Garnier où elle espère bien
gagner du galon. Ce jour-là, en quittant l'opéra, elle se rend d'un pas rapide chez le peintre Odilon Voret qu'elle surnomme "l'ogre" dans le quartier de Montmartre. Il n'est certes pas un grand peintre, mais il est riche et paie bien les heures de pose. Journée fatale pour la jolie Marie, Quelqu'un la tue de cinq coups de couteau lorsqu'elle s'apprête à rentrer chez elle.
Odilon Voret devient alors célèbre grâce à son tableau intitulé "Le coeur déchiré" qui représente Marie poignardée. Ce fût sa seule gloire.

Mais qui a tué MarieLegay ? L'enquête piétine et est classée.

21ème siècle, deux étudiants en art, Antonin et Elisabeth,
lors d'un cours de dessin, remarquent sur le corps de Flavie qui pose pour les étudiants, des cicatrices mystérieuses ressemblant à ... cinq coups de couteau.

Ces trois-là n'auront de cesse de découvrir le lien entre Marie et Flavie et le tableau, ils vont chercher qui était l'assassin de Marie. Ils feront d'étranges découvertes, parfois surnaturelles.

C'est un roman jeunesse plaisant à lire, léger, intriguant, un chouette moment de détente. Je vais m'empresser de le donner à lire à ma petite-fille qui a tout juste l'âge de Marie.

"Malika Ferdjoukh a toujours été assez nulle en chiffres, dates, additions et calculs (moi aussi !!!). Pendant les cours de maths, elle écrivait des histoires à la fin de ses cahiers, ceci explique certainement cela.
Résultat : elle est bien incapable de dire combien de romans, de scénarios et de BD, elle a publiés à ce jour. Elle se trompe systématiquement sur son numéro d'étage, son âge, sa date d'anniversaire, ou le nombre des mousquetaires...
D'ailleurs, même ses Quatre soeurs sont cinq !
Tout de même, elle sait avec (quasi) certitude qu'elle a dans sa maison 104 étagères de bouquins, 17 théières, 3 chats."

Elle m'est bien sympathique Malika Ferdjoukh !!!


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Une intrigue qui prend sa source dans le passé, un siècle plus tôt, un épais mystère qui voit le jour dans l'esprit de trois adolescents et qui se révèle sous la forme d'une énigme obligeant à une certaine recherche pour trouver la solution, une certaine perspicacité et de la suite dans les idées de nos héros, du fantastique et du surnaturel qui permettra de faire ressurgir le passé, voilà qui produit un roman addictif pour adolescents, à une condition : pouvoir se mettre dans la peau de ces héros qui devront se comporter comme nos ados, fuir le monde des adultes, se débrouiller entre eux, se vanner, se marrer... Et tous ces ingrédients, le récit de Malika Ferdjoukh en regorge !

Ce roman n'est pas sans rappeler les récits de la série « Chair de poule » avec toutefois beaucoup plus de finesse que cette collection destinée à faire vendre des livres en quantité non négligeable.

L'écriture fluide permettra de captiver un certain nombre de lecteurs.

Pour ma part, j'ai oscillé entre l'ado qui sommeille en moi et l'adulte qui considère cette oeuvre. Pas de doute, ce roman plaira, même si j'ai parfois ressenti quelques longueurs, dans les moments de communication entre ces jeunes qui ont envie de s'éclater et qui ressentent la même peur, et bien que quelques indices m'aient paru incohérents, mais peut-être ai-je abordé certains passages de façon distraite. J'ai malgré tout adoré cette enquête sans véritable indice, sans témoins, basée sur le recoupement d'articles de journaux trouvés dans les archives, de témoignages et de l'aide précieuse d'un revenant et d'un médium.

La fin est parfaitement imaginée et acceptable même si elle paraît être le fruit de déductions quelques peu hâtives à l'observation d'un cliché. Mais prenons-la donc comme une vérité, après tout elle est plausible.

Un bon petit roman à conseiller autour de soi.

Je remercie Babélio et les éditions Bayard qui m'ont donné l'occasion de découvrir cette autrice que je ne connaissais pas.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Une fois n'est pas coutume, je me suis laissé prendre la main pour aller voir du côté d'un roman jeunesse. Après tout, j'en ai encore l'âge, n'est-ce pas ?
Portrait au couteau est un récit de Malika Ferdjoukh qui ne manque pas de saveur. C'est une enquête policière dans le milieu des arts, et plus particulièrement celui de la peinture.
Voici un crime commis durant l'hiver 1910, un meurtre jamais résolu, celui d'une jeune danseuse, une certaine Marie Legay, qui pose tous les jeudis pour ce peintre grand et ténébreux, Odilon Voret. Il l'impressionne, l'effraie presque. Elle le surnomme d'ailleurs « l'Ogre ». Ce jeudi-là, le destin de Marie bascule dans l'effroi... Elle fut poignardée de cinq coups de couteau en quittant l'atelier de l'artiste...
Aujourd'hui on parlerait de cold case... Un siècle plus tard, par le plus grand des hasards, Antonin et Élisabeth, étudiants en art, vont revenir sur les pas de ce meurtre jamais élucidé. En effet, ils observent avec stupeur que Flavie, la jeune fille qui pose pour la classe de dessin, porte sous son sein gauche des cicatrices étranges, semblables à cinq coups de couteau.
Quelques jours plus tard, ce sera un tableau exposé au musée d'Orsay qui suscitera l'étonnement d'Antonin, un tableau intitulé le Coeur déchiré et qui représente, devinez quoi ? une jeune fille assassinée de cinq coups de couteau...
Alors voici nos deux jeunes étudiants en art, s'improvisant peu à peu détectives en herbe pour remonter le temps... Et remonter le temps ici n'est pas une vue de l'esprit car le fantastique s'invite dans ces pages pour notre plus grand plaisir.
Le récit est enlevé, l'écriture est alerte, l'histoire est traitée avec beaucoup de finesse. Et qui plus est, l'atmosphère de ce début de siècle est restituée avec beaucoup d'attrait. On s'y croirait ! Enfin, je dis ça sans y avoir été... Mais il y a quelque chose ici dans l'esprit de Rouletabille, de Fantômas, de Belphégor, de Théophile Gautier...
J'ai retrouvé ici une jubilation de jeunesse, j'ai été très vite captivé dans les dédales de l'enquête. J'ai aimé m'y perdre comme ces deux jeunes enquêteurs amoureux fous l'un de l'autre... L'esprit de Marie Legay vogue entre les pages et ne cesse de troubler les protagonistes tant qu'ils ne l'auront pas délivrée de l'enfermement dans lequel elle gît depuis un certain jeudi de février 1910...
J'ai adoré les multiples références littéraires, cinématographiques, musicales et artistiques que l'auteure sème au gré des pages et qui, j'espère, sauront ouvrir les chakras de nos adolescents.
Je remercie Babelio et les éditions Bayard de m'avoir adressé ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
Portrait au couteau, un roman pour les jeunes, mais pas que...
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Hiver 1910, Paris.
La jeune danseuse Marie Legay sort de l'atelier du peintre chez qui elle pose, elle sera tuée dans les escaliers.

De nos jours, Antonin et Elisabeth, étudiants dans une école d'art, découvre avec stupeur , le nouveau modèle vivant, Flavie, dont le torse offre cinq cicatrices...
Cette fille leur dit quelque chose, comme s'ils l'avaient vue avant.
Et quelques jours plus tard, Antonin tombe sur Flavie, le modéle, au musée d'Orsay, contemplant le Coeur déchiré, une toile représentant une jeune fille assassinée de cinq coups de couteau dans la poitrine... Fascinant et troublant ...
Les trois jeunes gens mettront leurs recources et talents en commun pour découvrir le fin mot de l'histoire ...

C'est un roman policier, traitant d'une cold case, mais aussi un roman SF et fantastique d'une très grande qualité . Tout d'abord sur la partie 1910, Malika Ferdjoukh arrive à retranscrire Paris, le froid, la pauvreté, l'atelier d'un peintre, , l'univers des danseuses à la perfection. On s'y croirait.
Je suis plus réservée sur la partie moderne, car j'ai trouvé que les jeunes ne "parlaient pas " comme parlerait la jeunesse contemporaine. Ils parlent un peu trop bien, mais c'est un détail infinitésimal... . Pour avoir fréquenté des écoles d' art, le coup du crayon servant à "fabriquer" un chignon et retenir les méches rebelles, m'a fait sourire, il y a toujours une fille dans la classe qui arbore ce genre d'accessoire...
L'enquête en elle-même , est hyper originale, dans son évolution et sa résolution, flirtant avec le fantastique, le passé venant demander des comptes au présent.
Un roman pour ados, mais pas que !

Je remercie l'illustrateur Clément Oubrerie, sans cette couverture , sans cet atelier si bien rendu, je n'aurais probablement pas été autant attirée par ce livre... Comme quoi, une jolie couverture peut changer la donne !

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Portrait au couteau est le nouveau roman de Malika Ferdjoukh, autrice prolifique de L'École des Loisirs que je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir. J'ai lu ce texte en cinq jours et je dois dire que je l'ai trouvé plutôt sympathique. Pas incontournable, mais sympathique. Il s'agit d'une enquête qui lie deux époques, l'année 1910 et le XXIe siècle, et qui se déroule dans l'univers de l'Art et en particulier celui de la peinture. Tous les personnages, qu'ils appartiennent au siècle passé ou à notre époque, évoluent dans ce milieu et les références sont donc nombreuses. L'enquête est centrée sur l'abominable crime d'une jeune danseuse, Marie Legay, survenu lors de l'hiver 1910 et jamais élucidé. Les coupables potentiels ne sont pas extrêmement nombreux et le suspense n'est par conséquent pas le point fort du récit mais suivre les jeunes enquêteurs étudiants en Art dans leurs recherches est agréable. Les incursions fantastiques dans le cadre réaliste méritent également que l'on s'intéresse à ce roman, qui pourrait plaire à des adolescents, même si certains dialogues ou certains termes employés par les personnages m'ont semblé gentiment désuets.
Je remercie Babelio et les Éditions Bayard pour cette lecture !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Portrait au couteau est un roman original car comme son titre le laisse entendre il y a un crime mais aussi une bonne touche de fantastique.

On suit d'abord la vie de Marie Legay une danseuse de l'opéra en 1910 qui pour améliorer le quotidien pose pour un peintre, Odilon Voret. Elle n'aime vraiment pas cette activité car le peintre n'est pas franchement sympathique et lui fait peur. D'ailleurs elle le surnomme l'ogre. Marie se force car ce n'est que deux heures par semaine et elle a vraiment besoin de cet argent.
Marie est une jeune fille insouciante dont j'ai aimé suivre les pas et à laquelle je me suis vite attachée. Malheureusement la jeune fille est assassinée.

Un siècle plus tard, une autre jeune fille , Flavie, pose elle aussi pour des étudiants en art. Elle a sur la poitrine de drôles de cicatrices qui font penser à des coups de couteau exactement comme sur l'un des tableaux au musée d'Orsay "le coeur déchiré" qui représente une jeune fille assassinée.
Flavie le modèle et descendante du peintre Odilon va s'associer à Antonin et Elisabeth, deux étudiants pour découvrir la vérité.

Pas facile de résoudre un crime qui s'est passé 100 ans plus tôt.

C'est un roman à l'écriture agréable qui se lit d'une traite.
J'ai préféré la première partie.

Je remercie Babelio et les éditions Bayard pour ce partenariat apprécié.

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Il n'est guère dans mes habitudes de lire des romans/jeunesse et je m'aperçois qu'il n'est pas aisé d'en faire une critique objective qui ne soit influencée par mes lectures de prédilection. C'est qu'on deviendrait exigeant...

L'intrigue, pour commencer.
Le meurtre d'une jeune danseuse à la Belle-Époque.
Un siècle plus tard, trois jeunes étudiants en art sont amenés malgré eux à enquêter sur cette affaire.
Malgré eux, car ce sont des manifestations de l'au-delà et d'un autre temps qui les poussent à s'intéresser à un certain tableau intitulé " le coeur déchiré" représentant une jeune personne assassinée.
Un cold case, c'est tendance...même s'il ne faut pas être grand clerc pour deviner rapidement qui a fait le coup, les personnages ne se bousculant pas au portillon.
L'idée est belle, assurément.
Elle aurait pu être traitée de manière plus profonde mais bon, c'est un roman pour la jeunesse.

Le style, ensuite.
Incontestablement une plume qui se veut jeune, dynamique, sans rondeurs inutiles qui décourageraient nos jeunes lecteur.rice.s.
Elle se veut avant tout attractive, captivante et c'est assez réussi.
Pas d'ennui en tout cas, les évènements se succédant à une bonne cadence.
Les chapitres sont courts, ce qui convient très bien à ce genre littéraire.
Malika Ferdjoukh en maîtrise bien les codes.

Une mention toute particulière pour la première de couverture aux couleurs vives, esquissée tel un roman graphique et qui attire immédiatement l'oeil.

En conclusion, je dirais qu'avec 40 ans de moins, j'aurais sans nul doute adoré ce livre.
À l'aube de mes 60 printemps ce n'est plus ma tasse de thé, mais je remercie Babelio et les Éditions Bayard de me permettre d'offrir ce joli cadeau à ma petite-fille de 13 ans !
J'ai hâte d'avoir son avis.
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MASSE CRITIQUE JANVIER 2022
PLUMES FEMININES 2022
PORTRAIT AU COUTEAUMALIKA FERDJOUKH**

1910. Marie jeune danseuse à l'Opéra de Paris, pour gagner quelques sous, pose pour un peintre. Petits tableaux de vie, quelques scènes brèves se succèdent au rythmes des secrets partagés entre copines, à la sortie des cours de ballet, projets incertains à l'aube de la vie et éveil de coquetteries innocentes devant les regards tendres d'un amoureux timide. Mais la vie prend fin trop vite.
Un siècle plus tard le modèle qui pose pour les étudiants aux Beaux Arts présente cinq cicatrices bizarres à l'endroit du coeur.
Et il se trouve qu'un tableau au Musée d'Orsay signé Odilon Voret s'intitule le coeur déchiré et représente une jeune femme assassinée de cinq coups de couteau.
Les jeunes étudiants, Elisabeth, Antonin et le modèle, Flavie, commencent une enquête à la recherche du meurtrier du début du XXe siècle. Une expérience unique, des plus extravagantes, une belle invitation à la fiction.

Tous mes remerciements à la Masse critique de Babelio et aux Editions Bayard pour m'avoir offert la découverte de cette auteure.

La plume de Malika Ferdjoukh pétille aux éclats des jeunes, s'amuse à faire des comparaisons et des clins d'oeil, des incursions dansantes vers des héros et personnages dont le XXIe siècle garde la mémoire.
Les jeunes héros de l'histoire, à peine sortis de l'adolescence sont gourmands de découvertes qui se laissent grignoter comme les amuse-gueules à l'apéro. Ils vont vite dans leur enquête, les dialogues sont allègres et les discussions, au rythme cardiaque élevé, appellent sans accueillir, juste pour passer à autre chose, le palazzo d'Argento à Venise, le steampunk furieux, la K-pop, le Julien Sorel de Stendhal, ainsi que le syndrome De Stendhal, Un Américain à Paris, le Silence des agneaux, un certain Indiana Jones en compagnie d'un fameux Albert Einstein, quelques noms restés connus du cinéma, de la littérature, de la musique, de la science se retrouvent ainsi réunis dans ce méli-mélo, une ratatouille « frappadingue ».
Un clin d'oeil pour inciter les jeunes à les découvrir ? Les jeunes les connaissent-ils peut-être déjà, et ce serait tout à leur mérite.
Leur enquête continue mais les « enquiquine grave  même». le langage des jeune oblige, of course.
Mais tout se termine bien, ils se sont mariés, ont eu des enfants et ont vécu heureux.
Légère très légère, mais folâtre et enjouée, un tantinet fantastique, l'enquête n'est pas mauvaise, mais ce n'est qu'un croquis. Et la peinture n'est pas de la party.
Il y a des croquis, des pures chefs-d'oeuvre, rapides, aux traits effilés, appuyés par endroits, esquisses suggérées et vibrantes, émotions à fleur de ligne, sensations près de la touche. Ce livre n'en est pas un.
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J'aime beaucoup cette auteure, je l'ai découverte avec ses « Quatre soeurs ». Aussi quand on m'a proposé ce roman dans le cadre d'une Masse critique, je me suis précipitée pour le retenir et j'ai été d'autant plus heureuse quand je l'ai reçu.

J'ai retrouvé la verve de l'auteure pour raconter cette intrigue qui se déroule dans deux temporalités différentes. Marie Legay vit à Paris en 1910 et, pour payer ses cours de danse à l'Opéra, elle pose pour un peintre qu'elle trouve particulièrement sinistre. Elle ne sortira pas indemne de son atelier.
21ème siècle : Antonin est étudiant en Arts, et dans l'atelier où il apprend à dessiner les corps, il est fasciné par une jeune fille qui ressemble étrangement au portrait qu'il a vu au musée d'Orsay. Il décide d'en savoir plus.

L'intrigue oscille entre enquête policière, fantastique et quête amoureuse. le rythme est rapide, les personnages attachants et les dialogues savoureux. Certes, ce roman s'adresse à de jeunes lecteurs mais un peu de légèreté en ce temps difficiles, fait du bien. Laissez-vous tenter !

Challenge Multi-défis 2002
Challenge Plumes féminines 2022
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Ce livre m'a procuré une lecture très agréable.
Il relève à la fois du genre fantastique et du policier.
Trois jeunes gens, ou quatre avec la victime , sont les protagonistes d'une histoire intrigante.
Un meurtre, un tableau sont au centre de l'histoire de ce roman quelque peu historique, avec certains allers-retours passé/ présent.
Il y a longtemps, une jeune danseuse, nommée Marie posait pour un peintre parisien et fut sauvagement assassinée, peu de temps après la séance de peinture avec le célèbre peintre surnommé l'ogre.
De nos jours, deux étudiants en art et une jeune fille nommée Flavie, servant de modèle dans la même école que les deux jeunes gens, font une enquête sur ce crime commis un siècle plus tôt. Il est à noter qu' un lien ténue existe entre la jeune fille assassinée et le modèle actuel.
Au cours de l'enquête des phénomènes mystérieux et surnaturels se produisent, un appel lointain, un cri surgit du passé, une voix qu'il faut écouter et entendre pour comprendre le mobile du crime et découvrir qui a assassiné Marie, la jeune ballerine, tuée en 1910.
On voyage alors dans un Paris moderne mais parsemé d'une certaine vision romanesque.
L'ésotérisme, les visions surnaturelles, les actes guidés, les fantômes nous emportent dans une virée au coeur du fantastique.
Les tableaux pourraient-ils prendre vie, aspirer les âmes et faire en sorte qu'elles puissent se rencontrer à travers les âges ?
Certains passages courts ne sont pas sans rappeler les contes fantastiques de Gautier, un simple et bref clin d'oeil de l'auteure seulement car le style des deux écrivains, Gautier/ Ferdjoukh ne sauraient se confondre.
La couverture est à la fois jolie et effrayante, elle représente bien le sujet de l'histoire, le titre en relief également, il est très agréable au toucher.
Une histoire qui se laisse lire, agréable et un brin cosy.
Pour la jeunesse et tous les autres lecteurs.
Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Bayard qui m'ont permis de découvrir ce livre sympathique.


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