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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce petit roman policier jeunesse a été une de mes lecture cursive en cinquième. Et lors de la première lecture... autant l'avouer je n'ai pas trop aimé.

Mais une seconde lecture quelques années plus tard me l'ont fait d'avantage apprécié, pour son humour, pour le côté "secret de famille" et pour son efficacité.

certes ça ne vaudra jamais un Agatha Christie à mon gout, mais c'est sympathique, et je le recommande aux jeunes lecteurs.
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Lecture qui me laisse assez divisé, même si c'est avec un sentiment globalement positif que je le referme. Commençons par ce qui est très réussi : il y a bien sûr l'alternance des différentes points de vue, le récit progresse en suivant une multiplicité de voix narratives, lesquelles sont rendues avec justesse selon les personnages qui les incarnent. A savoir, essentiellement des enfants ou des ado. Ce sont ces points de vue candides, innocents, qui donnent au roman tout son intérêt. On découvre avec eux les mystères, mensonges et non-dits de la famille Coudrier, vieille et riche famille de Province qui se réunit annuellement le 31 octobre pour une fête de famille. Fraîcheur et humour donc qui agrémente la lecture. Moins appréciable : l'intrigue en elle-même. Les voix narratives se succèdent pour faire monter la sauce et nous servir d'obscurs secrets familiaux. Sans dévoiler la fin, on découvre finalement des cachotteries assez attendues, on reste dans le cliché des non-dits et du conservatisme/puritanisme à l'extrême des vieilles familles reculées en campagne. L'histoire perd un peu d'intérêt de ce côté-là, même si le décor et certains personnages méritent notre attention. Un moment de lecture qui reste agréable !
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Avec Sombres citrouilles, nous sommes plongés dans le quotidien de la famille Coudrier, un 31 octobre, jour de l'anniversaire du grand-père. Mais rien ne se passe comme prévu. Les enfants trouvent un mort et exhument d'étranges secrets et des non-dits, arrachant le voile recouvrant le passé de chacun.

le rythme de ce récit est très étrange... le roman s'ouvre sur la découverte du corps qui sème trouble et incompréhension. Puis le lecteur est entraîné dans un retour en arrière menant au moment de la découverte pour se conclure bientôt par l'enquête des enfants pour percer à jour le meurtrier. Cette temporalité éclatée freine la compréhension, même si elle permet sans aucun doute de mimer l'univers des enfants qui s'émiette devant ce phénomène inexplicable, étonnant et déroutant. Pour ma part, j'ai peiné sur la première moitié du roman parce que, du coup, la part d'enquête reste assez minime (elle concerne majoritairement la dernière partie du livre) et je me perdais dans l'histoire, j'avais du mal à voir l'intérêt dramatique de certains éléments. Au début, nous familiarisons donc plus avec la famille… et quelle famille!

Les Coudrier sont une bande… déconcertante! Tout semble sans dessus dessous et les imbroglios n'aident pas le lecteur à s'en sortir. Les liens familiaux sont distendus, nous peinons à comprendre qui est le fils / le frère / la soeur / le cousin. Les parents brillent par leur absence dans le récit tandis que la toute puissante grand-mère semble régenter tout son petit monde empli de fêlures, de bizarreries et de sons discordants. Seule Edith est une mère présente… enfin, spectrale plutôt. Sa présence agite en réalité une sourde menace : folie? maladie? Nous ne comprenons qu'à la fin les ressorts qui jouent sur chacun.

Au milieu de ce tumulte bruyant, agité, mouvementé, mû par une logique défiant l'entendement surnage un touchant petit personnage Colin-Six ans et son renard, qui m'ont arraché un sourire bienveillant. Petit Prince abandonné dans une famille chaotique, j'ai aimé cette amitié farouche qu'il tisse avec ce petit animal roux, quitte à se mettre en danger. Pour le reste, vous l'aurez compris, les personnages ne m'ont pas émue pour un sou. Madeleine amoureuse et frondeuse, oncle Gil, le professeur de musique, la tyrannique Mamigrand, l'effacé Papigrand, Rose… tous perdent consistance -à mes yeux- par leur côté loufoque. Rien ne m'a semblé bien plausible, et finalement, je me suis perdue dans l'alternance des points de vue qui a encore davantage fragmenté le récit au lieu de me rapprocher des êtres peuplant ces lignes.

Alors, oui, la fin est intéressante et dans les dernières pages, nous allons de révélations en révélations. Les masques tombent, les personnages admirés apparaissent dans toute leur faiblesse et leur bassesse, les êtres fissurés par la vie reprennent forme humaine et leurs souffrances s'éclairent pour nous. Ces révélations permettent enfin de sortir d'une spirale et de briser une vie familiale sclérosante pour chacun. En cela cette fin est percutante… Mais, malgré tout, la lecture du reste a été assez laborieuse pour que je ne sois pas réellement emballée.

Sombres Citrouilles avait tout pour me plaire sur le papier, et finalement, trop de tumulte, trop de tout m'a donné une sensation de récit décousu que la chute n'a pas pu rattraper, laissant couler cette lecture – presque- à pic, à mon plus grand désarroi. Il y a malgré tout des qualités, et si l'oeuvre ne m'a pas emportée, cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas bonne. Elle n'était juste pas pour moi.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Une impression mitigée. Bien écrit comme d'habitude mais du mal à être absorbée par l'histoire. de nombreux personnages et beaucoup de non-dits, ce qui embrouille parfois l'histoire. Mais le suspense est tout de même au rendez-vous ce qui donne envie de poursuivre la lecture jusqu'au dénouement.
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On retrouve avec plaisir la plume de Malika Ferdjoukh, mais cette fois-ci, je reste sur ma faim. Certains épisodes sont très intelligemment imbriqués, mais quelques éléments ne collent pas, comme - attention, spoiler - la lettre de Dimitri à Gil, qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et permet à Hermès de reconstituer toute l'histoire sans avoir à recouper ce que chacun a vu ou le rôle de Rochelle, qui reste flou et accessoire. On passe un bon moment, mais peut-être ce drame familial n'avait-il pas besoin d'un meurtre pour exister... ?
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