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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre me tentait beaucoup dès que j'en ai lu le résumé. Ce sujet me touche particulièrement, ne comprenant pas qu'on puisse discriminer des personnes à propos de leur orientation ou attirance sexuelle. Ce fut donc avec hâte que je me suis lancée dedans grâce au service de presse envoyé par Gulf Stream Editeur que je remercie par cette occasion.

Armelle sait depuis une rencontre silencieuse avec une jeune femme dans un restaurant au bord de l'autoroute qu'elle aime les filles, tout du moins c'est ce qu'elle finira par comprendre. Seulement, vivant avec des parents contre l'homosexualité, elle en vient à se poser des questions sur elle-même, si elle est anormale du fait de cette attirance non hétérosexuelle, comme le veut le modèle que nous propose la société.
C'est à la suite d'un événement qu'Armelle va l'avouer à ses parents trois ans plus tard, mais malheureusement, sa mère ne l'entend pas de cette oreille. A partir de là, tout bascule pour la jeune adolescente qui est jetée dehors, sans répit.

le roman va ainsi nous emmener à ses côtés, dans ses pensées intérieures mais aussi dans son carnet bleu, auquel elle confie ses doutes et ses questionnements. On va suivre ce personnage dans sa remise en question qu'elle va faire, des questions auxquelles doivent sûrement faire face de nombreuses personnes à l'orientation non hétérosexuelle, telles que : Suis-je normal ? Ai-je raté quelque chose ? Ai-je dévié du "droit chemin" ?, ...
On se met à la place de ces personnes, qui doivent faire face à l'hostilité d'une partie de la population, voire parfois de leurs proches, alors qu'elles sont tout aussi normales que des personnes hétérosexuelles, bisexuelles, ... On entend les remarques jetées pas si discrètement, les sous-entendus cachés, ..., et on comprend la souffrance que peuvent ressentir ces personnes par le biais du personnage d'Armelle.

le personnage d'Armelle se pose toutes ces questions, fait face à ses remarques, en pleine période de l'adolescence. Bien que je ne me sois pas identifiée à Armelle, on comprend qu'elle ait tous ces doutes, qu'elle a peur de s'affirmer telle qu'elle est, alors que ses parents l'ont laissée tomber. On suivra ainsi son évolution, son chemin vers l'acceptation de ce qu'elle est, parfois semé d'embûches et rendu difficile par les autres.

Les émotions sont très présentes dedans, très vives, et on pourrait presque les ressentir avec Armelle, voire les vivre avec elle, en fonction de l'identification qu'on lui porte. L'autrice le fait avec des métaphores par le biais d'Armelle, personnage appréciant particulièrement le français, la littérature et la poésie grâce auxquels elle s'évade quand elle le peut.

Cette histoire, cela peut en être une parmi toutes celles que vivent les personnes homosexuelles. Les histoires où cela se passe à peu près bien, celles où les personnes ne peuvent assumer ce qu'elles sont sans représailles, celles qui sont jetées pas leurs parents, par leurs amis, celles où elles finissent dans la rue, ou battues. Ici, Armelle a la chance de trouver des mains tendues qui veulent l'aider, mais ce n'est malheureusement pas toujours le cas. Ce livre est là pour aborder le sujet, amorcer la réflexion autour, et surtout montrer le problème que pose encore l'homophobie de nos jours malgré quelques avancées.

le roman se fait engagé sur un sujet malheureusement épineux pour certains, alors qu'il ne devrait pas l'être. Il montre les doutes, les représailles ou les paroles subies, les conséquences de cette discrimination, parfois mortelles, alors que ces personnes veulent seulement être ce qu'elles sont, se fondre dans la masse en étant elles-mêmes, qu'on les accepte tout en les respectant autant que les personnes hétérosexuelles.
Ce livre parle de ce sujet de manière abordable pour le plus grand nombre, faire comprendre ce que ressentent et vivent ces personnes, et qu'elles aussi ont droit d'être heureuses en étant ce qu'elles sont au fond d'elles-mêmes, et l'ouvrage prône donc au final, la tolérance, tout simplement.

le roman se lit rapidement, et sa petite taille en terme de pages, moins de deux cents, le rend d'autant plus accessible à pleins de personnes, grands lecteurs ou non.
Il le montre aussi, l'homophobie est en partie là à cause la peur de la différence qu'ont certaines personnes qui ne veulent pas voir changer leur petit quotidien et leur routine, et qu'elles déguisent sous les bannières "Un enfant = un père et une mère", "L'homosexualité va détruire notre société", "Les homosexuels vont corrompre nos enfants", et tout ce genre de bêtises que l'on peut entendre.


Pour conclure, le roman traite avec l'histoire d'Armelle le sujet de l'homophobie, et pour moi, avec réussite. Il est là pour montrer les doutes et la remise en questions mais aussi la discrimination autour de ces personnes homosexuelles, mais aussi par extension toutes celles de la communauté LGBTQ+. le livre, court, est accessible au plus grand nombre, et j'espère qu'il pourra faire changer le point de vue d'une partie des lecteurs et de la peur de la différence à propos les personnes à l'orientation non hétérosexuelle, car comme expliqué en fin de lecture, les discriminations homophobes sont en augmentation depuis quelques années, et très importantes dans le milieu familial ou amical proche, alors que ces personnes ont aussi droit au bonheur en étant elles-mêmes. Un roman, donc, qui prône la tolérance et l'acceptation de soi-même et de la part des autres.
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Armelle est homosexuelle mais son secret reste bien caché au fond d'un carnet bleu or un jour tout bascule et tous le monde la rejette y compris ses parents.

Armelle doit apprendre à survivre face à la violence qui l'entoure, face aux mots souvent blessants rarement réconfortants, face aux interrogations toujours plus nombreuses et face aux choix qu'elle doit assumer.

Roman d'une grande profondeur, quelques larmes, quelques sourires, des mots percutants, un style d'écriture doux non larmoyant, un parcours rude pour Armelle qui nous rappelle que tous le monde ne fait pas preuve de tolérance. Accompagner sans juger, réconforter sans brusquer. J'ai adoré ce roman, sujet important mêlant colère tristesse peur, montagnes russes émotionnelle, j'ai eu du mal à laisser Armelle sur cette dernière page, je pense sincèrement que son histoire est à mettre en toutes les mains.
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Armelle a 16 ans, elle est lycéenne et aime les filles. Elle se fait traiter de "Sale Gouine" au lycée après s'être fait piégée par des filles de sa classe qui ont voulu dénoncer son homosexualité quand ils ont appris qu'elle était amoureuse d'Ines.
Ce n'est pas mieux ou chez elle ou ses parents veulent qu'elle défile à la manif pour tous. Alors qu'elle annonce à ses parents qu'elle préfère les filles, elle se retrouve à la rue.
Armelle se retrouve alors seule dans la rue, sans rien ni personne, et ne sait pas vers qui tourner. Par chance, elle va découvrir qu'elle n'est pas si seule, et va rencontrer des gens qui vont l'aider.
L'auteur nous offre un roman touchant et qui fait réfléchir sur des sujets actuels. le roman traite pour moi l'homophobie avec réussite. L'auteure montre bien les doutes, la discrimination et la remise en question des personnes homosexuelles. On retrouve des personnages intéressants et bien développés, pas clichés.
Un peu long à lire au début, mais quand on est dans l'histoire, on a besoin de savoir la fin, mais il reste tout de même facile à lire.
Un roman exceptionnel qui prône la tolérance, l'acceptation, l'amour et l'amitié.
May Brisset pour le groupe les 1001 lecteurs

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Un très beau livre qui décrit avec justesse ce que des adolescents peuvent subir si leur famille n'accepte pas leur homosexualité. Je l'ai lu d'une traite, cette courte lecture m'a fait ressentir énormément de choses ( bonnes comme mauvaises ). Je le conseille vraiment à tous le monde car je pense que ce livre peut s'adresser aux enfants comme aux adultes et faire réfléchir tout le monde.
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Les maux bleus de Christine Feret-fleury
Armelle, une lycéenne de 16 ans, aime les filles elle le sait depuis quelle a 13 ans. Elle faisait tout pour garder son secret jusqu'au jour où au lycée après s'être fait piégée par des filles de sa classe qui ont voulu dévoiler son homosexualité, tout le monde la critique, la juge et la traite de "Sale Gouine".
Ses parents sont Homophobes et font des manifestation pour ça car ils trouve que ce n'est pas normal que 2 personnes du même sexe s'aiment.
U n jour elle décide d'écrire dans un carnet bleu tout ce qu'elle pense et ce qu'elle ressent sur son homosexualité et quand et comment elle est devenue lesbienne. Lorsque s'est parents découvrent son secret, ils décident de la jeter dehors. Seule dans la rue avec son carnet, elle apprend à vivre de ses propres moyens.
Un formidable roman qui nous met vraiment à la place de l'héroïne et nous fait nous poser plusieurs questions.
J'ai beaucoup aimé ce livre car on ressent bien les émotions du personnages à tout instant et aussi j'aime beaucoup la façon dont le livre est écrit. Je ne comprends pas qu'on puisse discriminer quelqu'un à propos de son orientation amoureuse.
emy

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Un livre qui ouvre les esprits !
Les maux bleus es un roman écrit par Christine Féret-Fleury et édité par Gulf Stream. Ses thèmes sont l'homosexualité, la discrimination, L'homophobie et l'amour
Cela parle d'une jeune fille, lesbienne, qui va être virée de chez elle à cause de son homosexualité et qui va devoir apprendre à survivre seule dans un monde rempli d'injustices. Heureusement, pendant son périple, elle va pouvoir rencontrer des personnes ouvertes d'esprit, pas comme ses camarades et ses parents.
il y a Armelle, personnage principal
Inès et ses parents, personnages secondaires
Emma et sa bande et les parents d'Armelle, Antagonistes
J'ai trouvé ce livre très beau et très triste. On s'attache facilement au personnage et on arrive a se mettre a à sa place. L'histoire est pleine de surprises. Ca m'a beaucoup touché, étant donné que certains proches de ma famille sont homophobes.
Nous devons lutter contre la haine envers les personnes homosexuelles
à recommander aux personnes victimes de violences homophobes et aux personnes fermées d'esprit,ça pourra peut être leur ouvrir les yeux

Candice
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Ce serait dommage de passer à côté de ce très joli petit roman à cause de sa couverture ratée (un montage photo où l'on voit à moitié le visage d'une jeune fille, sûrement l'héroïne, avec en arrière-plan une photo de la Manif pour tous, mais avec le titre par-dessus il faut scruter attentivement pour comprendre de quoi il est question).
“Sale gouine”, les deux premiers mots du roman, donne le ton. L'héroïne, Armelle, fille unique, en seconde dans un lycée parisien, se fait provoquer par les filles de sa classe à cause de son homosexualité. Scène réaliste, qui fait froid dans le dos. C'est dur pour Armelle, mais elle s'accroche, notamment en tenant sur un carnet bleu une sorte de journal intime dans lequel elle s'interroge, se cherche, questionne son attirance pour les filles. Elle aimerait bien le dire à ses parents, un couple de restaurateurs plus très en phase, mais pas de bol, ils sont en phase sur une chose, c'est sur la notion de “vraie” famille. Ils ont donc décidé d'aller manifester en famille lors de la “Manif pour tous”. C'en est trop pour Armelle, obligée de leur révéler la vérité. La réaction de sa mère est tout bonnement sidérante : elle la fout dehors, à la rue.
Ce court roman est construit sur une alternance de chapitres racontés du point de vue d'Armelle et d'extraits de son journal intime, “Blue”. A certaines scènes terriblement dures et réalistes répondent des passages sensibles, plein de poésie. “Blue” est l'échappatoire d'Armelle, son confident, celui à qui elle confie ce qu'elle a sur le coeur sans pouvoir le dire à personne. Ironie du sort, le salut d'Armelle viendra de sa camarade Inès, celle-là même à cause de qui les brimades avaient commencé au lycée. Les choses sont parfois plus complexes qu'elles n'y paraissent…
Publié aux éditions Gulfstream, petit éditeur nantais qui publie beaucoup de documentaires, on sent la visée didactique, pédagogique du roman. On trouve d'ailleurs à la fin des numéros de téléphone et sites Internet en lien avec le thème du roman (SOS Homophobie, le RAVAD, le Refuge). Mais l'auteure réussit à dépasser la dimension pédagogique (mais nécessaire à une époque où les actes homophobes se multiplient) pour livrer un roman touchant, sensible. On s‘attache dès les premiers mots au personnage d'Armelle, à son histoire. Et l'auteure nous gratifie d'un happy-end qu'on espère aussi réaliste que le sont les scènes de harcèlement et de rejet. A découvrir !
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Je suis très mitigé·e sur ce livre. Lorsque j'ai lu les premières pages, j'ai grincé des dents. J'ai tout de suite imaginé que ce serait un roman avec des personnages cliché·es, un style d'écriture plat et une histoire tragique qui aboutirait à une morale à la formulation super moyenne qui sous-entendrait quelque chose du genre « il faut tolérer les gens un peu trop différents, hein. Si vous faites ça vous serez de très bonnes personnes oh là là bravo. ». Je n'ai donc pas commencé ce livre en étant très rassuré·e.

Mais au fil de ma lecture, j'ai pu constater que je me trompais. Bon, les personnages sont assez cliché·es, ça, c'est sûr, mais l'histoire et le cheminement d'Armelle (le personnage principal) vont quand même un peu plus loin que ce que j'avais pu penser. de nombreux constats sont posés sur la manière dont les personnes cishet peuvent voir les personnes queer (malgré une réflexion légèrement transphobe à un moment donné du roman, mais enfin, bon. le livre a été publié en 2018, donc probablement écrit en 2017 au plus tard ; il n'y avait pas autant de ressources accessibles (et fiables !) au grand public sur la transidentité qu'aujourd'hui, je suppose que c'est dû à un manque d'information), sur les normes sociales, sur l'amour, sur les rapports entre les gens. Sans compter qu'à la fin du livre, il y a un petit message de l'association le Refuge et une liste des locaux de l'association Centres LGBT en France, ce qui est bienvenu !

Autre point positif : le côté encourageant du roman. L'héroïne ne finit pas par sombrer sous la négativité du monde, et a même droit à une histoire d'amour heureuse (bien qu'un peu sortie de nulle part). MERCI de montrer que les personnes queer ne sont pas condamnées à être continuellement malheureuses et impuissantes.

En bref, ce livre a ses côtés positifs et ses côtés négatifs. Mais je le conseille tout de même : il est rapide et facile à lire (même pour une personne qui ne serait pas forcément très informé sur tout ce qui sort de la norme cishet, je pense) et fait partie des rares livres queer francophones à mettre en avant le lesbianisme (et ce autant d'un point de vue d'un vécu que d'un point de vue sociologique !) :)
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A lire, encore et encore. Un roman d'ados essentiel, pour ceux qui se questionnent, pour ceux qui savent, ou pour ceux qui ne comprennent pas. Un roman qui peut en aider plus d'un. Un roman sans âge et sans frontière. Un roman doux, et beau, qui déchire le coeur.
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Encore un livre que j'ai emprunté et que j'ai beaucoup aimé... Ce livre m'a plutôt bien plu. Et même si je n'est pas vraiment adoré le livre l'histoire est plutôt belle et les paroles dites sont magnifiques. Armelle est une fille très touchante qui ne cherche qu'à être aimé...
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Il est temps d'ouvrir les yeux sur la société !

Armelle est lesbienne, elle le sait. Ses parents, eux, ne l'acceptent pas et la mettent à la porte. Comment va-t'elle s'en sortir ?

J'ai bien aimé ce livre car c'est un sujet très important et étant quelqu'un qui se bat beaucoup contre les injustices j'ai trouvé que c'était bien raconté.

Lison

Armelle est lesbienne et elle le sait !
Le livre "Les maux bleus" de Christine FERET-FLEURY est un roman passionnant sur une jeune fille lesbienne dont les parents ne l'acceptent pas . Au fur et à mesure du livre nous pouvons découvrir son aventure d'adolescente mise à la rue par sa famille . Ce roman évoque un sujet encore d'actualité . C'est très difficile de ne pas s'attacher au personnage . Nous ressentons de la compassion pour ce personnage et son histoire .
Cerise
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