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3,7

sur 672 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Violence, sang, sexe, drogue et mort... Jack Fitzgerald n'est épargné par rien !
La dédicace de Caryl Férey obtenue au quai des polars millésime 2008 aurait dû tirer la sonnette d'alarme de ma résistance au chaos....

"Haka" ou la danse de la mort... Bon trip ! Amitié Caryl Férey
Et bien oui je suis déçue, oui déçue... J'aurais souhaité moins de violences, moins de morts... Oui et puis là je trouve que trop c'est trop ... à la limite de la vraisemblance et donc ça me gène ...
Je deviens peut être trop sensible, je ne sais pas, pourtant des polars noirs j'en ai lu quand même pas mal et je les ai pour la plupart apprécié alors ...Je crois que ce qui me gène c'est quand la crédibilité de l'histoire est remise en cause ...
En fait j'ai trouvé pas mal d'invraisemblances et une escalade dans les évènements qui selon moi n'était pas utile dans le déroulement des enquêtes que mène Jack Fitzgerald, le flic maorie, à la carrure forte et d'un charisme fou.
La plume de Férey est alerte et agréable mais voilà, ça part en vrille et c'est comme un mauvais trip, un très, très mauvais trip...
Pourtant Jack Fitzgerald est un sacré policier, un personnage fort au sens propre comme au figuré ! Bon d'accord pas tant que ça, car il traîne une sale histoire qui lui ôte toute objectivité ...
J'aurais préféré un peu de douceur, un peu plus d'humanité... J'aurais aimé qu'il y ait un soupçon d'espoir même tout petit ...

Mais non il n'y en a pas ! La Mort est la grande gagnante sur toute la ligne de cocaïne !
Un point positif tout de même l'écriture qui fonctionne très bien dans les descriptions des scènes de bagarres et aussi des courses poursuites !!! Comme un bon film d'action ! Et des descriptions de lieux très visuelles très cinématographiques !
De plus il est dommage que les traditions Néo Zélandaises ne soient pas davantage expliquées...
Bref, je ne sais pas si je change avec le temps et si je supporte moins tous ces délires de sang et de mort ....
Je verrais donc pour la suite de la découverte de cet écrivain avec peut être "Zulu" qui non seulement à remporté pas mal de prix, mais dresse un portrait cinglant d'un pays que je souhaiterais connaître plus : l'Afrique du Sud !
Alors à vous de voir pour le trip de "Haka" mais attention à vous, âmes sensibles, ne rentrez pas dans cette danse macabre sans cet avertissement !
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De Caryl Férey , j'avais beaucoup aimé "Zulu" et "Mapuche" .
Je me suis donc plongé dans "Haka" avec plaisir ...
Ma déception est d'autant plus grande !
Avec une intrigue alambiquée et peu vraisemblable , de très nombreux meurtres sanglants , des descriptions difficilement soutenables ...
et le dernier quart de l'histoire tellement abracadabrantesque
que je n'ai eu qu'une envie : en terminer pour passer à autre chose !
J'espère que mon prochain roman de Caryl Férey sera moins délirant
et me procurera du plaisir , du début à la fin ...sans me perdre en route !
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Autant j'ai adoré d'autres romans de l'auteur, autant celui-ci n'est pas passé.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, puis j'ai été happée par l'enquête au milieu, pour finalement détester les 150 dernières pages.
C'est d'une violence inutile, homophobe, misogyne, bordélique, chaotique : une surenchère de morts sans raison, une histoire décousue et pénible à suivre, un dénouement plus que caricatural et du cliffhanger très lourd.
Reste le style que j'ai apprécié.
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C'est une belle surprise au départ, du punch, de l'action, une histoire, deux personnages plaisants puis sa se dégrade, ça devient trop violent et la violence nous fait perdre le fil de l'histoire. J'ai abandonné, un peu avant la fin et si d'ailleurs qqqn peut me l'a raconter, pour le fun, merci
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Gros coefficient de sympathie pour ce «premier bon livre» de Caryl Ferey (sorti en 1998), ainsi qu'il le qualifie dans son récit autobiographique «Pourvu que ça brûle».

Effectivement si vous avez suivi ce personnage en colère qu'est Caryl Ferey, vous ne pouvez pas vous offusquer des descriptions passionnantes de la Nouvelle-Zélande des bordures dans son polar à l'intrigue prenante, non plus que de le voir barbouiller son roman d'une quantité affolante de meurtres sadiques et autres exactions barbares.
Soit. Ça le défoule. On sait ce que l'on prend en ouvrant un Ferey.

Mais là je dois quand même dire que l'acharnement des suicidaires à atteindre l'accomplissement de leur désir, le goût immodéré de certains protagonistes pour la torture comme la promptitude d'autres à défourailler toutes sortes d'armes plus ou moins calibrées finit par fatiguer le lecteur le plus complaisant.
En fait je me demande si Caryl Ferey ne s'est pas laissé emporter par la surenchère des évènements qu'il narre à la fin de l'ouvrage, omettant en cela de nous éclairer sur ce qui aurait pu être un point final apaisant à cet «Haka» : que s'est-il passé 25 ans auparavant lorsque la femme et la petite fille du personnage principal ont disparu sans laisser de traces ?
Le final du roman nous (me) laisse avec un sentiment d'inachevé et un goût d'abattoir regrettables.

Offrons donc à Caryl Ferey une bonne dose d'indulgence et rappelons-nous qu'il a fait beaucoup mieux par la suite avec les «Zulu», «Mapuche» ou «Condor» par exemple.
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Autant j'avais adoré Mapuche (où j'ai appris des choses sur les crimes de guerre commis en Argentine), autant j'ai détesté Haka.
Boudiou que c'est noir. Pas un seul des personnages mentionnés dans le bouquin n'est vivant à la fin. Pas un seul n'a l'air d'avoir un passé à peu près normal. Tous sont hyper torturés par leur enfance, leur histoire, leurs amours. Aucun ne ressemble à quelqu'un qu'on pourrait rencontrer dans la vraie vie. Ça donne l'impression que l'auteur a sorti tous ses clichés du polar noir pour les mettre dans son premier roman. Idem pour la narration. Ça fait voyager en Nouvelle-Zélande, soit. Mais l'intrigue est à la fois cliché (oh non, le grand méchant chef de la police, qui est le hiérarchique du héros flic génial super torturé, est derrière toutes les sales affaires !), à la fois décousue (ces deux personnages qui occupent 50% du bouquin pour faire croire qu'ils sont le coupable et la fille du héros mais qui en fait ne sont personne et n'ont aucun lien avec l'intrigue…). Heureusement, le style d'écriture de Caryl Ferey ne se lit pas trop mal.
Voilà, finalement, ça fait l'effet d'une mauvaise drogue. Le goût est amer, dégueulasse, mais pourtant on se laisse accrocher et emporter jusqu'au bout, un peu malgré soi, plus par une curiosité morbide que par un réel intérêt.
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Jack Fitzgerald, d'origine maori, est devenu policier à Auckland avec l'espoir de retrouver sa femme et sa fille, disparues mystérieusement. Secondé par une jeune criminologue tout aussi acharnée, ils sont envoyés sur une enquête difficile.

Des jeunes filles sont retrouvées tuées de façon rituel. Comment alors une enquête difficile pleine de chausse-trappe.



Vous avez lu "Zulu" ? Alors vous avez lu "Haka" : même flic paumé, même dénouement (ou presque).

Et en plus, je n'aime pas le style de l'auteur !


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Jack Fitzgerald est entré dans la police après la disparition de sa femme et sa fille il y a 25 ans. A tout jamais détruit, il survit tant bien que mal. Lorsqu'on retrouve le corps d'une jeune fille, le sexe mutilé, abandonné sur une plage, Jack se lance à corps perdu dans cette enquête. Il sera aidé par une jeune criminologue tout aussi acharnée et qui a déjà étudiée un crime similaire.

Ma rencontre avec Caryl Férey s'est faite avec l'adaptation de Zulu au cinéma que j'avais beaucoup apprécié. Malheureusement, ma lecture de Mapuche ne m'avait qu'à moitié convaincu et c'est également le cas ici... En plus d'une histoire que j'ai trouvé tordue, violente et sans queue ni tête, j'ai eu du mal avec le style de l'auteur, notamment les passages avec John le peintre (- Tu as déjà tué un homme ? - Non... Non. - Moi c'est toujours pareil...) et j'ai vraiment eu du mal à suivre à certains moments et cela dès le début. Et plus, on s'enfonçait dans l'histoire et dans la culture maorie, et plus c'était sombre et glauque, comme si toutes les lumières étaient irrésistiblement attirées vers les ténèbres... de plus toutes les descriptions de personnages féminins - qui se résument à deux - sont à chaque fois accompagnées d'allusions clairement sexuelles et cela quelque soit les circonstances.
Un thriller très noir - je crois que je n'ai jamais vu autant de personnages mourir dans un livre... - qui me laisse un sentiment désagréable, je me sentais vraiment mal après ma lecture et je n'en garderai pas un bon souvenir.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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J'aime les personnages noirs, de policiers torturés et cassés, les ambiances sombres et sanglantes, mais là c'est trop. le genre de livre sans gaité, sans une lueur d'espoir, ou alors, une légère qui sera rapidement étouffée par un drame. On en ressort avec un goût amer dans la bouche. Mais surtout à cause de la fin : trop de morts, trop de rebondissements,... On a du mal à continuer à y croire.
Dommage car la psychologie de Jack, le personnage principal, était bien dessinée et vraiment intéressante.
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Je découvre l'auteur avec ce roman et autant au départ, j'ai été emportée par la magie des mots et l'élégance des tournures de phrases, autant plus l'intrigue avance plus on se perd.
J'adore les polars, mais là l'ensemble fait fétichiste. On fantasme sur la résurgence de traditions barbares maories qui s'élèvent comme une résistance à l'Occident. le personnage de flic torturé est attachant au départ, puis sombre dans la violence pure et dure. le livre se termine sur un cocktail de sexe, drogue dure et sang. L'ensemble est invraisemblable et à chaque fois qu'on pense que ça ne peut pas être pire, l'auteur réussi à nous surprendre dans une escale de décadence.
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