J'aime beaucoup
Caryl Ferey. J'apprécie son écriture, ses romans et les valeurs qu'il porte. Dénoncer les injustices, défendre les opprimés et les « sans-voix », donner une existence aux invisibles du monde est à mes yeux essentiel et notre écrivain français y excelle dans ses romans.
Cette fois, à la demande de ses deux éditrices, il s'embarque pour un périple d'une dizaine de jours en Sibérie, dans la ville hautement surveillée de
Norilsk, un ancien goulag, mais toujours une cité minière très convoitée. La Bête, son pote de toujours, est de la partie.
J'ai retrouvé dans les récits de
C. Ferey sur la chaleur et la gentillesse des Russes les mêmes témoignages que ceux qui sont allés en Russie. Effectivement, ce pays est en Europe et a certainement de nombreux points communs avec nous.
J'aurais apprécié que
Caryl Ferey s'attarde moins sur sa vie et celle de la Bête pour en dire plus sur les habitants de
Norilsk, dont finalement je n'ai pas appris grand chose.
Somme toute, un livre qui donne furieusement envie de rencontrer nos autres voisins européens.....
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