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3,93

sur 522 notes
Je ne suis pas fan de polar. Ici, c'est la couverture qui m'a fait de l'oeil.
Un roman noir, où violence, sexe et drogue en tout genre se cotoient à chaque page. Un roman où chacun est plus ou moins pourri.
Et pourtant un roman qui se lit vite.
On se laisse embarquer par le rythme.
Une découverte pour moi, noire et brutale, mais une découverte que je ne regrette pas...
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Paul Osborne, ancien bras droit du capitaine de police Jack Fitzgerald, s'est exilé en Australie. Gallaher est chargé de le ramener à Auckland, sur l'ordre de son supérieur, le chef Timu, afin qu'en tant que spécialiste de la question Mahori, il enquête sur la disparition du chaman Zinzan Bee. S'en suit une suite d'investigations qui vont le mener sur la piste d'une vengeance, Utu, où les cadavres vont s'accumuler.
« Utu » est la suite inattendue de « Haka », alors que l'on pensait que tout était fini, alors que tous avaient péris.
Caryl Férey écrit cette suite avec beaucoup plus d'application, de structure. Son récit alterne les souvenirs de Paul Osborne depuis sa plus tendre enfance et l'enquête actuelle qu'il mène. L'histoire est parfaitement construite, beaucoup plus aboutie que celle de « Haka » et scotche le lecteur.
Un polar remarquablement bien fait.
Editions Gallimard, folio policier, 468 pages.
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Férey deuxieme ! le retour de la grosse claque , sorte de plaquage All Black viril mais correct entrainant un immédiat coma non moins viril...
Ce qu'il y a de bien avec ses couvertures , c'est qu'elles annoncent tout de suite la couleur ! L'on se doute que pour le darjeeling avec un nuage de lait en discourant art floral , ça va pas etre possible...
Utu , en langage Maori , signifie vengeance ! le ton est donné , le déchainement de violence débridée se profile deja à l'horizon...

Paru apres Haka , Utu en reprend tous les ingrédients et certains personnages sans pour autant en représenter une suite directe . Paul Osborne fut le second de l'emblématique Fitzgerald . Reconverti brillamment en loque humaine suralcoolisée et droguée jusqu'aux yeux apres avoir jeté l'éponge , il reprend du collier « au pays du long nuage blanc «  , ne pouvant croire un seul instant au suicide de son superieur et ce , apres qu'il eut démantelé une organisation de fanatiques dirigée par le charismatique activiste , shaman de niveau 1 s'cusez du peu , Zinzan Bee dont le corps manque toujours à l'appel...Flanqué de Culhane , chargé de le surveiller comme le lait sur le feu , Osborne réintegre la Nouvelle-Zélande afin d'éclaircir ce non-sens , toujours taraudé par le fantome d'Hanna qu'il n'a jamais oublié...Ajoutez-y le vol d'une relique sacrée Maorie à élucider , saupoudrez de quelques cadavres désossés rejetés par la mer et dégustez ce Utu au fort relent d'apocalypse .

Et un anti-héros , un ! Osborne seme la mort et la désolation avec un rare détachement . N'était sa touchante histoire d'amour perdu , ce type aurait tout du sale con sans foi ni loi habité par la mort et le chaos . Un flic ripoux dans un pays de ripoux , tout est raccord...Il poursuit inlassablement sa quete de justice et de vengeance , s'enfonçant toujours un peu plus dans les abysses dépravés d'une nature humaine qui n'en porte que le nom . Car la patte Férey , c'est un récit apre voire excessif au service du sociétal et de l'éthnique ! L'auteur , que l'on sent bien documenté , aime à immerger le lecteur dans un contexte de minorité opprimée , acculée , à qui il ne reste que la rebéllion légitimée par des traditions séculaires , pour s'opposer farouchement à l'oppresseur blanc dont il dresse un portrait peu flatteur ! J'ai trouvé ce récit beaucoup plus pointu , historiquement parlant , que le précédent . Férey multiplie les anecdotes Maories , tout en usant régulierement du langage tribal , ce qui en renforce l'adhésion . Autant Haka était linéaire , autant Utu est morcelé , éparpillé façon puzzle . Un récit sous forme de tableaux divers qui viennent finalement se completer pour éclairer ce gentil conte Néo-Z qui fleure bon l'enfance...perdue ! Une jeunesse dorée pourrie jusqu'à la moelle , des notables véreux , une communauté sacrifiée sur l'autel du profit et de la luxure .
Ames sensibles , s'abstenir ! Déviances sexuelles , brutalité exacerbée , cadavres à la pelle , protagoniste qui , s'il n'est pas proche du coma éthylique n'est jamais bien loin de l'overdose...Catalogue non-exhaustif d'un Férey tres inspiré ! Les personnages ont de la consistance ( mention spéciale à Amélia , attachante assistante légiste énamourée ) , l'histoire tient la route .
Le sentiment qui vous colle à la peau en refermant ce bouquin , c'est cette désagréable odeur de charogne et d'épuration éthnique au pays roi de l'ovalie . Un époustouflant thriller racial qui vous laissera sans voix , incapable d'entamer le moindre petit Haka , pour peu que vous en ayez encore l'envie...

Utu , véritable ode à la noirceur , vibrant hommage au désespoir , fortement déconseillé par l'office du tourisme Néo-Zélandais ;)
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Ne devrait-on pas poursuivre l'auteur pour les actes de barbarie et de tortures qu'il commet envers ses personnages ? Parce que là, je dépose plainte, moi !

Déjà que dans le roman précédent "Haka", Fitzgerald, le flic alcoolo et un peu drogué en avait pris plein son matricule (et les autres aussi), mais là, le suivant, Paul Osborne, en a ramassé encore plus (et les autres avec lui).

D'ailleurs, dans les deux romans de Férey que je viens de lire, tout le monde en a pris plein sa gueule !

Certes, bon nombre d'entre eux avaient des choses pas très nettes à se reprocher - hormis le labrador qui lui n'avait que des arrosages de réverbères sur la conscience - mais tout de même, c'est violent.

"Utu" veut dire vengeance en maori et cela ne concerne pas une petit vengeance minable du genre "saler le café de l'autre". A ce jeu là, certains jouent gros, très, très gros.

Dans cette "suite", nous avons Paul Osborne, flic encore plus atypique que son supérieur Fitzgerald. Il était son second avant de démissionner. Là, on vient de le rappeler au travail et ça ne fait pas plaisir à tout le monde.

Si le premier était déjà alcoolo, torturé, un peu drogué, l'autre, c'est le même mais puissance 10 ! Fitzgerald n'était pas un tendre, Osborne le dépasse et fait bien pire que lui.

Plus salopard et dépravé que lui, faut se lever tôt pour le trouver, ou alors, ce genre de type est du côté des Méchants, pas des Gentils.

Afin d'éviter tout débordement, un flic nommé Culhane est chargé de le baby-sitter. Comme si on pouvait surveiller et gérer la bombe à retardement qu'est Osborne ! Il est hanté par un ancien amour, torturé, malaxé et c'est cette touche qui fait que, malgré tout, on apprécie ce "foutu salopard". Bien que sur certains faits, je l'ai détesté, avant de me dire que, tout compte fait... si un salopard tombe sur plus salopard que lui...

Comme pour "Haka" dont on pourrait dire que "Utu" est la presque suite, sans l'être vraiment, l'auteur nous parle de la minorité opprimée que sont les maoris.

Bien au courant de la chose, il nous plonge dans leurs revendications, dans toutes les exactions commises par l'Homme Blanc, il nous parle de leurs traditions anciennes et la révolte qui gronde car le maori doit s'intégrer ou crever.

Férey nous dépeint avec acidité une jeunesse dorée qui est pourrie jusqu'au trognon, nous montre des notables véreux prêt à tout pour le fric et une communauté maorie sacrifiée sur l'autel de la modernité, de l'argent sale, du business...

Sans oublier quelques scènes "crues" dans un bar pour échangistes... fréquenté par les Huiles de la ville, of course.

Ici, le récit est plus fractionné que dans le précédent puisque nous avons une partie de l'enfance et de la jeunesse de Osborne ainsi que quelques scènes de vie de son "baby-sitter", Culhane, qui prendront tout leur sens ensuite.

Devenu un flic ripoux parmi des plus pourris que lui, son enfance nous permet de comprendre sa quête de justice (selon sa définition à lui) et de vengeance.

Et une fois de plus, l'auteur en m'a pas déçu dans son final. J'ai ouvert grand mes yeux pour certaines explications auxquelles je n'avais pas pensées.

Vous l'aurez sans doute compris, avec "Utu", je viens de me prendre un second coup de pied dans le cul, une claque magistrale, comme administrée par l'intégralité des All-Blacks.

Si vous aimez les Bisounours et les poneys roses, je vous en conjure, passez votre chemin ! La tendresse est inexistante dans ce roman.

Les cadavres, tout comme les feuilles mortes, se ramassent à la pelle. En deux romans, Férey a commis un génocide de personnages.

Ma seule critique sera pour la fin que je trouve trop ouverte. J'aurais aimé que l'auteur nous en donne un peu plus, ne fut-ce que pour savoir si Osborne allait enfin liquider ses vieux démons ou non... et puis, je suis fâchée parce que Férey a zigouillé une personne que j'aimais beaucoup.

Bon, je vais lire "Picsou Magazine" afin de remettre mes idées en place et d'avoir un peu de douceur après cette saga Maorie. Là, c'est sûr, je vais décommander mes futures vacances en Nouvelle-Zélande... M'est avis que l'Office du Tourisme a moyennement apprécié les deux romans.

Critique publiée dans le cadre du challenge "Thrillers et polars" organisé par Liliba.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Second volet de la saga Maorie, après Haka, ce roman en est le prolongement, même si les deux bouquins peuvent se lire indépendamment (mais se serait du gâchis, parole d'admirateur).
Nouveau personnage principal, nouveau flic écorché vif, drogué, violent, monstrueux parfois, désenchanté, désincarné, mais touchant aussi.
Quatre ans se sont passés entre l'écriture des deux histoires, est on sent l'évolution du style. Moins lyrique que dans Haka, mais plus fluide.
L'histoire en elle même propose son lot d'horreurs, de violences, de déchéance à en remuer les tripes des lecteurs les plus blasés.
Férey est cependant un peu moins jusqu'au boutiste que lors du premier opus (mais juste un peu alors, hein).
Le roman, quant à lui est moins linéaire que Haka, mais toujours aussi prenant. Une vraie sombre histoire de vengeance (traduction du mot maori Utu) qui ne laisse pas indifférent et qui nous happe pour ne plus nous lâcher.
A noter que Férey détaille bien plus la culture maorie dans ce second volet, rajoutant un intérêt supplémentaire à l'histoire.
Estomaquant.
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Bon, difficile de donner un avis, vu que ce genre de livre ce n'est pas du tout ma tasse de thé, mais lu dans le cadre d'un challenge, je me suis jetée à l'eau, en apnée. Tout est noir, sale, sanglant, drogue, violence etc... toute la panoplie de ce genre de bouquin, certes ça plait à certains lecteurs, mais pour ma part, je ne trouve aucun plaisir à lire ces horreurs.
Cependant, j'ai apprécié découvrir le peuple maori, et je dois dire que le texte était bien rythmé, avec quelques touches ô très légère d'humour voire de poésie. Vraiment un soupçon le reste ce n'est que noirceur.

Donc bien contente de l'avoir fini et je ne lirai certainement pas la suite.
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Je suis consciente de la fascination morbide qu'exerce sur moi certains des romans de Caryl Férey. La plupart de ses romans en fait, puisque la plupart utilisent la violence en toile de fond, ou en action. Dans Utu, elle est carrément personnalisée et surtout poussée à son paroxysme.

Paul Osborne assombrit les ténèbres d'un roman pourtant déjà noir, menant une enquête haletante, située dans un contexte social et politique agité en Nouvelle Zélande en particulier au sujet de la question maorie. Livre encore une fois très bien documenté qui nous permet de nous immerger quelque peu dans une culture étrangère.

Avec Caryl Férey on voyage dans les zones les plus sombres des pays visités et des âmes humaines. On en ressort groggy, pas mécontent d'être sorti de toute cette tension et paradoxalement surpris que ce soit déjà fini, tant on a tourné vite les pages et pas lâché le bouquin. Une réussite encore une fois.
Alors au suivant !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Caryl Ferey étonne toujours! Un peu comme les films de Tarantino, où il y a toujours too much hémoglobine et des doses létales de violence. Il construit avec maestria ces huis clos où les personnages torturés et tortueux s'en prennent plein la gueule!

J'avais encore bien frais le souvenir de Haka et des traumatismes causés par cette lecture et ici dans Utu on est encore dans la démesure : beaucoup de sexe, beaucoup d'alcool, beaucoup de défonce et surtout beaucoup trop de cadavres !!!

Paul Osborne trimballe ses démons et vit selon ses propres lois, amoral, perdu, désenchanté. Il tente tout de même de venir au secours de la population des maoris néo-zelandais, opprimés et mis au rebus de la société. Certains maoris luttent pour rester les derniers gardiens de la mémoire d'un peuple condamné à disparaître. le Utu, principe de la vengeance très ancré dans les pratiques guerrières ancestrales de ce peuple, va prendre ici tout son sens.

Caryl Ferey en maître de l'écriture poétique dans l'horreur fait défiler une violence extrême où les morts se télescopent aux vivants à un rythme effréné.

Un livre acéré et puissant !


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wahou ! Je viens de finir Utu de Caryl Ferey… et je me prends encore un bon gros coup de poing… je devrais être habituée avec lui, mais non… c'est toujours bon comme une première fois !!! Je l'ai dévoré en 2 jours de temps… j'avais déjà lu Haka il y a quelques années, après avoir lu Zulu… et du coup, Haka avait souffert un peu de la comparaison de Zulu… j'avais jugé Haka un peu moins bon… mais là, la « suite » de Haka, Utu m'a complètement happée ! Et j'ai adoré, bien que très violent. Mais quand on prend un livre de Caryl Ferey, on sait que ce ne sera pas une causerie autour d'un thé. Et puis la vie, la réalité est violente. Bon j'avoue néanmoins que son « héro » si on peut l'appeler ainsi, disons le personnage principal, Paul Osborne, est plus que tourmenté (il a des raisons…) et qu'il s'en prend plein la figure pour pas dire autre chose. Faut dire qu'il veut aller au fond des choses, qu'il va là où ça fait mal, où on ne veut pas qu'il aille, à n'importe quel prix… d'ailleurs il n'a pas grand-chose à perdre, si ce n'est rien… juste il veut la vérité !
j'ai mis des guillemets en parlant de suite de Haka, car on n'a absolument pas besoin d'avoir lu Haka pour lire Utu. La seule chose est que l'histoire se passe au même endroit, en Nouvelle-Zélande, en plein dans les traditions maoris, que le flic Paul Osborne faisait partie de Haka et que les évènements se passent après. Mais on peut sans difficulté, lire Utu tout seul.
Je souris car le livre que j'ai lu juste avant Utu, son personnage, Harry Holle (de Jo Nesbo) était lui aussi tourmenté, mais à côté de Paul Osborne, il me parait tel un enfant de choeur mdr… Les Nordiques n'arrivent pas encore à la cheville de Caryl Ferey.
L'intérêt avec Caryl Ferey, en dehors d'une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout, c'est qu'on apprend aussi beaucoup sur des peuples, souvent opprimés (Zulu en Afrique du Sud, avec le post-apartheid, Mapuche en Argentine, la dictature, les disparus, les folles de mai…).
J'ai cru un moment qu'au milieu de toute cette noirceur et cette violence, un personnage, une femme, allait peut être réussir à « sauver » Osborne, le ramener dans la vie… mais mais…
Je ne vous dirais pas, à vous de lire…
Euh Monsieur Caryl Ferey, votre fin m'a laissé un peu sur ma faim… mais bon, je me la fais toute seule, comme une grande, c'est ce que vous vouliez non ?
Bref, si vous ne l'aviez pas encore compris, je vous le recommande plus que chaudement… bon seulement si vous avez le coeur bien accroché…
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Utu, vengeance en maori...
Tout commence par un précédent roman de Caryl Férey "Haka", que je n'ai pas encore lu.
A la suite de l'enquête fiasco sur un tueur en série qui a conduit le flic maori Jack Fitzgerald a se suicider, Paul Osborne, son ancien co-équipier, revient à Auckland et tente de comprendre les tenants et aboutissants d'une enquête désastreuse et meurtrière.
Le chef de la police, Jon Timu, d'origine maorie lui aussi, lui fourre une enquête bidon dans les pattes, au prétexte qu'il est spécialiste de la culture maorie : on a dérobé une hache, objet d'art maori, chez un écrivain célèbre et controversé, c'est un nationaliste assumé et raciste, pro-colonialiste de base. Il en est fier.

Sous prétexte d'une enquête, Caryl Férey nous invite ici à visiter la Nouvelle-Zélande, l'autre côté de la carte postale... Là où les descendants des premiers maoris sont gentiment poussés vers la sortie, vers la case indésirables, dans leur propre pays... "la question maorie" ce n'est pas nouveau... Depuis les années 80 ils se battent pour faire reconnaitre leurs droits, toujours bafoués, toujours niés, spoliés de leurs terres au profit du bénéfice foncier. Ils n'arrivent pas à intégrer une société qui ne leur ressemble pas et où ils ne se retrouveront jamais... Comme aux Etats-Unis avec les indiens, l'alcool et la drogue ont fait des ravages, et le niveau de vie ne s'arrange pas depuis les années 80.
Encore une fois, après l'Afrique du Sud avec Zulu, Caryl Férey m'a fait décoller vers un pays que je ne connaissais pas, ou très mal, et m'en a fait voir des vertes et des pas mûres avec son héros aux yeux jaunes, Osborne, un anti-héros comme je les aime, abîmé, fracassé, obsessionnel qui ne lâche pas l'affaire malgré les pires avanies...
Il ne me reste plus qu'à lire "Haka", pour espérer avoir en main tous les éléments sur cette enquête tordue et vengeresse...
Merci à Babelio et aux babeliottes pour m'avoir donner envie de lire Caryl Férey que je ne connaissais pas il y a seulement deux mois et qui s'avère être un auteur indispensable dans le genre polar noir...
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