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3,78

sur 436 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"... Pauvre petite créature affamée, lovée en position foetale sur les dalles de pierre d'une cellule mexicaine, son corps nu traversé par l'ombre des barreaux qui dessine sur elle l'uniforme d'un forçat."


Des jappements aigus, une piste fraîche, des chênes noueux, des cactus-raquettes, un petit sac en coton, une cérémonie traditionnelle, une robe en lambeaux, silencieuse comme une âme, une macabre efficacité brutale, un exterminateur de fauves, une jeune fille brune, des carnets, la porte de l'enfance claquée, la fuite et le fouet, une vie d' agitation, la chair de poule du désespoir, un grondement rauque, une image qui hante, un traitement barbare cruel, une attraction touristique, une lumière vive, un campement, un mauvais présage, les hululements de la chouette, une embuscade, un silence de mort, des terribles événements, un regard impénétrable, une étude anthropologique, une vengeance froide, les Montagnes-Bleues, une légende, un autre monde, une histoire derrière la photo....


Ce roman a été inspiré par une histoire racontée à l'écrivain.


J'avais lu et bien aimé " Les mille femmes blanches".

Là, mon avis est un peu mitigé, malgré certains côtés intéressants sur la culture Amérindienne et des faits historiques, et des moments prenants, il y a des longueurs, un peu des clichés je trouve aussi, et je n'ai pas été aussi émue que ce que je pensais l'être.

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Pour toi l'étranger ne porte le nom d'homme que s'il te ressemble et pense à ta façon mais en marchant dans ses pas tu te questionnes, es-tu sûr au fond de toi d'avoir raison?

Si tu as reconnu ces paroles, si tu sais d'où elles viennent alors, toi aussi, tu as passé trop de temps devant Pocahontas. Oui, je sais, c'est moche mais je dois avouer une addiction à Disney. Effrayant, non ?


Enfin, rassure-toi, je ne vais pas te faire tout un billet sur Disney (oui, j'ai entendu ton soupir de soulagement). Je continue juste mon exploration de l'oeuvre de Jim Fergus que j'ai découvert en lisant le célèbre Mille Femmes Blanches.

Encore cette fois, c'est l'occasion d'en découvrir un peu plus sur la culture et l'histoire amérindienne. Ned Giles, un jeune photographe, s'engage dans une expédition visant à ramener un enfant mexicain caprturé par les Apaches. Il va se lier d'amitié avec une anthropologue, un héritier un tantinet pédant et 2 éclaireurs indiens. Au tout début de l'expédition, ils découvre La Nina Bronca, une jeune Apache qui a été capturée par un chasseur d'ours et qui est exposée telle une bête de foire dans un petit village. Grâce à une stratégie bien pensée, le groupe obtient de pouvoir ramener la jeune indienne dans sa tribu.

Je n'en dis pas plus mais j'ai encore une fois adoré ce roman. Je découvre au fil des livres et au fil des pages une culture que je trouve fascinante et également la terrible histoire de ce peuple. Tout ceci en lisant des aventures passionnantes ce qui est, conviens-en, beaucoup plus facile que de se farcir un bouquin d'histoire ou d'ethnologie (quoique j'avoue avoir pris du plaisir en lisant un livre d'ethnologie sur les arborigènes australiens - oui, je sais, mais la première étape sur la voie de la guérison ne consiste -t-elle pas à verbaliser ?)

Bref,si tu ne sais pas quoi lire, tente ta chance avec Jim Fergus, tu risques fort de ne pas le regretter. Moi, en tout cas, je prévois déjà l'achat de Marie Blanche, sorti en poche.
Lien : http://sevandco.canalblog.com
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En 1932, au coeur de la Sierra Madre, une Grande Expédition Apache est organisée par une ligue de gentlemen richissimes et snobinards, afin de libérer un jeune mexicain enlevé par une tribu Apaches.
Le jeune Ned Giles, orphelin et passionné par la photographie, parvient à rallier l'expédition.
Il sera accompagné d'acolytes hauts en couleurs (une jeune anthropologue, un aristocrate "précieux", un majordome britannique, des indiens ralliés à la cause "blanche, .... )
La monnaie d'échange sera une jeune et sauvage indienne capturée de fraîche date: la Nina Bronca.

le récit est organisé autour des carnets de notes rédigées au quotidien par le jeune Ned.
Un journal de bord passionnant, documenté, qui démystifie le mythe de l'indien sauvage .

Après " Mille femmes blanches" (1998), grand succès littéraire de Jim Fergus, "La fille sauvage" (2005) est tout aussi puissant et plus intimiste.
La réflexion sur le "Peuple" indien est fouillée. Les Gringos et les mexicains ne sont pas épargnés.
L'auteur livre LA véritable grille de lecture de cette terrible page de l'Histoire de l'Amérique; l'extermination d'un peuple.
Une oeuvre aux multiples messages et interrogations.
Un très grand moment de lecture !
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J'avais adoré Mille femmes blanches, il y a plusieurs années de cela. "La fille sauvage" me parait aujourd'hui plus fade, plus romancé, mais peut-être ai-je changé et mes goûts aussi. Ce livre reste un grand plaisir de lecture en même temps qu'un témoignage sur le peuple des Apaches exterminé par les Blancs qui les considéraient comme des sauvages. On se plaît à (re) découvrir une culture disparue qui loin d'être sauvage apparaît aujourd'hui comme une leçon de sagesse dans un monde à la dérive...
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Alors qu'un amateur achète une de ses photographies anciennes en 1999, Ned Giles se souvient de cette expédition de 1932 où il fit ses premiers pas de photographe professionnel, entre le Nouveau Mexique et l'Old Mexico ...

Faisant partie d'une expédition punitive pour retrouver un enfant enlevé par les Apaches, il aura l'occasion de rentrer dans l'intimité d'une ranchera, de vivre avec la tribu et d'y prendre femme, cette fille sauvage qu'on découvre "enlevée" par un trappeur au début du livre. 

Un roman où, où la vie en symbiose avec la nature des premiers la noblesse des Apaches contraste vivement avec la rudesse des Blancs, où la vie en symbiose avec la nature des premiers met en évidence la violence gratuite des seconds envers la faune locale 

Malgré des passages à la limite de la caricature, j'ai apprécié ce roman pour les descriptions des paysages qui m'a ramenée dans le sud de ce Nouveau-Mexique que j'aime tant.

Des personnages attachants, surtout côté Apaches et Blancs avertis, du style fluide qui accompagne l'action, une autre vision de l'Amérique des années 20 ... Bref, un bon moment de lecture ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Mon histoire déjà lointaine - à en croire la date de lecture ... - avec @La fille sauvage de @Jim Fergus commence par un malentendu ...
Prêté par ma soeur, j'ai d'abord cru avoir entre les mains la fin de la trilogie démarrée par l'auteur avec @Mille femmes blanches. Me voilà donc en train de m'installer confortablement dans un fauteuil, me délectant par avance des étendues sauvages et grandes chevauchées qui font le sel des romans de @Jim Fergus. Et là, après quelques pages, patatras ... Je comprends que je ne suis pas là où je croyais être ...
Qu'importe ! La lecture est toujours aussi agréable et, si on peut le lui reprocher, l'auteur reste fidèle à ses thèmes favoris : une histoire de femme comme il les affectionne, la Niña Bronca, la confrontation entre deux mondes qui s'attirent et se repoussent à la fois, celui des blancs dits civilisés et celui des tribus apaches de la Sierra Madre, supposées être sauvages et brutales. Comme souvent chez Fergus, la vérité est ailleurs, et chacun recèle en lui une part d'humanité bienveillante comme une part plus obscure, inavouée.
Et du malentendu initial - agrémenté je dois bien l'admettre d'une petite pointe de déception - nait une belle découverte, un hymne à la différence. Chacun aura deviné que mon verbiage dissimule mal une mémoire défaillante sur les détails de @La fille sauvage. Mais après tout, çela permettra à chacun de se faire sa propre idée !
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Alors qu'un enfant a été enlevé par une tribu apache, le gouvernement a mis en place une expédition pour le récupérer ainsi, Ned Giles, passionné par la photo, arrive à faire partie de l'équipe où il va faire la connaissance de Margaret, de Tolley, d'Albert et de Joseph. C'est ainsi qu'on les suit dans une aventure quelque peu dangereuse au Mexique et où Ned Giles va rencontrer la Niña Bronca qui ne le laissera pas indifférent et pareil pour cette dernière.
Ce roman est construit sous forme de journal car c'est soixante-sept ans plus tard que Ned Giles nous livre ses notes de son expédition avec sa rencontre avec celle qui a été sa femme pour un temps. Il nous fait part ainsi de la violence entre les tribus apaches et les Mexicains mais aussi des croyances et des coutumes des apaches ainsi, on comprend leur révolte puisqu'ils ont toujours été chassés de leur territoire et qu'il y a donc une raison à leur violence envers ceux qu'ils appellent l'Oeil Blanc.
Pour conclure c'est un livre vraiment passionnant et intéressant, les personnages sont attachants et je me suis retrouvée carrément plongée dans la Sierra Madre. Bref, premier livre lu de cet auteur et c'est une belle découverte.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Reprenant la recette qui avait tellement bien marché dans "Mille femme blanches ", c'est à dire la confrontation entre les peuples indiens et les américains qui les chassent, Jim Fergus réitère son premier exploit situant ce nouveau roman soixante ans plus tard au Mexique et substituant les Apaches aux Cheyennes.
Les relations entre les tribus apaches et leurs voisins mexicains sont loin d'être paisibles et meurtres et enlèvements d'enfants ponctuent le quotidien des frontaliers.
Une expédition est montée avec de courageux chasseurs pour tenter de récupérer un petit garçon kidnappé par les apaches et Ned Giles , jeune photographe se joint à l'expédition qui ramène en monnaie d'échange une jeune apache capturée par un chasseur de puma, fervent évangéliste.
Le procédé narratif qui fait se succéder les points de vue à travers le journal intime de Ned Giles est toujours aussi intéressant, bien que l'élégance du langage employé nuise parfois à son authenticité.
Pas de manichéisme dans ce roman car les atrocités sont réparties entre les deux camps et l'histoire d'amour entre Ned Giles et la jeune apache "la nina bronca" est bien sûr impossible.
Une fois de plus Jim Fergus veut mettre son talent au service de la vérité historique et rétablir les faits tels qu'ils se sont déroulés. Les peuplades indiennes décimées et chassées de leurs terres ont été l'objet d'ignobles tractations et se sont retrouvées trahies par ceux auxquels elles avaient accordé leur confiance.
Le roman se lit avec plaisir et c'est un grand souffle de vent chaud qui traverse la lecture avec la description précise des paysages magnifiques traversés par les protagonistes de cette histoire touchante .
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En 1932, Ned Giles, un jeune homme de dix-sept ans perd ses parents à quinze jours d'intervalle. Sa mère meurt d'un cancer st son père, ne pouvant faire face à la perte de son épouse, se suicide. le jeune garçon décide d'abandonner ses études, et, à bord de sa Studbaker, quitte Chicago, et s'enfonce dans le sud des États-Unis. Il désire participer à la Grande Expédition de la Sierra Madre, opération lancée par le gouvernement pour récupérer un enfant, enlevé à ses parents. Les volontaires sont nombreux, issus de tous les milieux sociaux. Il y a des mercenaires, de la racaille, des condamnés de droit commun en fin de peine, des scouts 'anciens apaches), des photographes dont Ned qui débute dans la profession, et même une jeune anthropologue, Margaret. c'est une joie pour beaucoup de tuer des indiens.
Billy Flower, un chasseur a traqué une petite indienne, sauvage. Il en fait sa prisonnière. Celle-ci parvient à s'échapper. Mais il est un grand chasseur et il l'a reprend et la livre au shérif. Celle-ci se laisse mourir, livrée à la population qui défile pour voir cette « Nina Branco », la petite sauvage. Quel le attraction ! Et Ned fige son image : une jeune fille nue, allongée à même le sol, en position foetale, la déchéance totale ? Exhibitionnisme. Étalage de la misère humaine, avilissement, abaissement de la personne, indignité…
Cette jeune fille peut servir de monnaie d'échange pour reprendre le petit Huerta, dont le rapt a eu lieu trois ans plus tôt. La Grande Expédition va donc rejoindre la Sierra Madre, au Mexique où vivent les Apaches et les tractations vont avoir lieu. Ned parviendra-t-il à fixer des images de ces tribus et à percer dans son métier auprès des journaux ?
Nous assistons au long périple de ce raid. Une belle histoire d'amour entre le jeune homme et la prisonnière. Nous participons à ces luttes tribales, luttes de chefs, à la vie dans ces montagnes inhospitalières et très difficiles d'accès.
Présenté sous la forme du journal de marche de Ned, ce récit retrace des pages de la civilisation , de la culture, des croyances, les coutumes, lu mode de vie des indiens. Nous leur avons porté une forme de civilisation, mais nous les avons bannis, relégués à l'état de bêtes. Nous nous croyons les plus forts. Hérésie totale ? Nous oublions même nos origines. Nous n'avons pas su ou pas voulu conserver ces civilisations vivant pourtant en totale harmonie avec la nature et les éléments naturels.
Jim Fergus traduit cette culture perdue à jamais. Ce roman ne présente pas la même force de vie que « Mille femmes Blanches » et sa suite « La Révolte des mères ». Je ne regrette pas cependant d'avoir retrouver ce livre dans ma PAL ? J'ai encore des réserves…. Bonne journée et bonne lecture. A Bientôt pour une nouvelle critique….
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Mille femmes blanches a été une de mes plus belles lectures de l'année 2016. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire sa « suite » (La Vengeance des mères) mais je souhaitais poursuivre mon aventure amérindienne auprès de Jim Fergus. C'est donc avec plaisir que je me suis tournée vers La Fille sauvage, trouvé en librairie d'occasion et c'est avec encore plus de plaisir que j'ai partagé cette lecture avec plusieurs autres personnes (sur le groupe Facebook lié à la page du Bazar de la Littérature).
Malheureusement, nous sommes plus ou moins unanimes : cette Fille sauvage n'a pas su nous émouvoir autant qu'avait pu le faire Mille femmes blanches. La lecture n'a été ni désagréable ni ennuyeuse, mais l'intensité nous a manqué. Dommage.

Je crois que nous sommes plusieurs à avoir été surpris par la teneur du livre. le titre laissait présager que l'histoire serait centrée sur la Niña Bronca mais finalement pas tant que ça. Elle est certes un des personnages principaux de l'intrigue mais n'est pas la seule dans ce cas. Et surtout, elle est quasiment toujours perçue de façon extérieure, par des américains blancs.
La narration est essentiellement proposée par Ned Giles, un jeune américain de 17 ans, apprenti photographe qui, certes, raconte agréablement son expédition mais qui garde tout de même un point de vue extérieur à la Niña. le temps passé dans la tribu Apache, auprès de ses membres, est de ce fait beaucoup plus court que je l'espérais… ce qui participe sans doute à ma petite déception.

Ned Giles est malgré tout un narrateur intéressant à suivre et même si je ne me suis pas attachée à lui outre mesure, j'ai apprécié découvrir ses carnets de voyage. C'est un jeune homme au début un peu naïf mais qui démontre très vite une belle capacité d'adaptation. Il manque malgré tout de fougue et d'intensité à mon avis, ce qui se ressent dans ses écrits. Sans être plat – les scènes de cruauté peuvent difficilement laisser indifférent – le récit manque d'émotions et de profondeur. Je crois que, finalement, nous sommes plusieurs à déplorer que quelques centaines de pages supplémentaires – et donc plus de descriptions, plus de développement, plus de relief – n'aient pas été écrites par Jim Fergus.
Les autres personnages, nombreux et diversifiés, ne manquent pas d'intérêt et certains ont même facilement aiguisé ma curiosité. le potentiel est énorme – je pense notamment à Charley avec lequel j'aurais adoré passer plus de temps pour en savoir plus ! – mais pas assez exploité. On en voulait plus !

Encore une fois c'est agréable à lire, le voyage se fait plutôt facilement – je n'ai pas eu grand mal à m'imaginer les scènes qui se déroulaient sous mes yeux – mais j'aurais aimé que ça aille plus loin, que ça me percute et que cette histoire me hante pendant plusieurs mois. Or, quelques jours à peine après avoir lu la dernière ligne, les souvenirs se sont déjà pas mal effacés et à part quelques scènes très ciblées, je ne garde pas grand chose de cette aventure en moi.
Ça manque d'implication, de ma part et peut-être aussi de la part de l'auteur. Je félicite Jim Fergus pour son objectivité et sa non prise de partie. Il évite l'erreur du manichéisme avec les gentils indiens d'un côté et les méchants blancs de l'autre – il ne nous épargne pas la cruauté, ni d'un côté ni de l'autre – mais cette grande neutralité explique peut-être aussi le manque d'intensité ? Je ne sais pas.

Je crois donner l'impression d'être très déçue par ma lecture mais non, encore une fois j'ai passé un bon moment. Mais le sujet est potentiellement si émouvant et fort que je m'attendais à vivre de grandes émotions au cours de ces quelques centaines de pages et ça n'a pas vraiment été le cas, contrairement à Mille femmes blanches qui m'avait transportée.
Lien : http://bazardelalitterature...
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