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Après avoir lu "Neige" de Maxence Fermine, conte que j'ai trouvé plutôt niais, j'ai souhaité ne pas rester sur une telle impression négative. Je ne connaissais pas cet auteur ; jai donc fait une autre tentative : Bien m'en a pris car j'ai lu avec beaucoup de plaisir "Amazone", roman paru en 2004.
Fermine écrit la sérénité d'un homme, un pianiste noir, grand, beau et calme, un calme olympien, dont la musique de jazz qu'il tire de son instrument est capable d'adoucir toutes les tensions. Perdu au fin fond de la forêt amazonienne, cet être sensible raconte son histoire à petites touches, de quoi dérouter l'un des personnages qui mène à la dure ce village de colons désoeuvrés, un vieux militaire planqué là après une ridicule tentative de putsch avorté au Brésil.
Maxence Fermine a fait de Amazone Steinway, ce pianiste ainsi appelé, un être qui remplit toute l'histoire de sa bienveillance, son sourire et son jazz. Son histoire à lui, elle vient doucement, comme un air de blues.
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"Je m'appelle Steinway, Amazone Steinway". C'est l'histoire de la promesse de ce musicien noir que nous allons suivre tout au long de ce livre. Mais quelle promesse : jouer aux confins de l'Amazonie. Pour cela, il lui faudra franchir 7 étapes différentes toutes porteuses de rêves, de folie, de désespoir et de magie.
Pas le meilleur de Maxence Fermine selon moi, moins abouti, plus terne dans l'écriture, mais intéressant pour voir l'évolution de cet auteur.
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Amazone c'est donc le 3e ouvrage de Maxence Fermine que je lis et j'en suis comme à mon premier roman : j'ai l'impression de rêver ! Cette plume délicate aux mots choisis avec une précision et une délicatesse qui font que chaque phrase sonne comme de la poésie. J'aime la prose de Fermine, sa façon de décrire avec justesse et tendresse ce qu'il raconte, le monde dans lequel évolue ses personnages.

Amazone se passe en Amérique du Sud contrairement aux deux autres ouvrages que j'avais lu qui se passaient en Asie. Ici nous suivons un pianiste dans ses pérégrinations. Entre rêve et réalité, entre nature et civilisation ce roman nous emmène dans un monde mélodieux proche d'un eldorado. Esmeralda est une escale curieuse d'où il semble difficile de partir.

L'histoire est brève, peut-être que certains trouveront ça trop rapide mais c'est justement ce qui fait le charme des ouvrages de l'auteur. C'est un instant, un moment qu'il saisit pour en faire une belle histoire. Nous trouvons la fragilité des hommes, la beauté de l'art et de la nature ainsi que l'importance de vivre. Un auteur qui offre des romans complets et philosophique. Je crois que je suis devenue une grande admiratrice !

En bref, un roman étonnant et toujours poétique comme Maxence Fermine sait le faire. Une plume qu'il vous faut découvrir si vous ne l'avez pas encore fait !
Lien : http://chickon.fr/2016/09/08..
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Un seul mot: envoûtant. C'est l énième ouvrage de Maxence Fermine dans lequel je me plonge (quasi-littéralement), et il arrive encore, toujours, à m'ébahir par sa plume, à m'éblouir par son style. Ce qui est impressionnant, c'est cette capacité à créer un monde tellement puissant et imagé, à l'aide de mots, de phrases, de chapitres aussi "simples". Tour à tour, on est expédié au Japon, en Afrique, en Italie et ici en Amazonie; et à chaque fois, l'immersion est parfaite, pleine et subtile. Désormais, il ne me reste plus qu'à espérer qu'il en sorte encore d'autres, puis d'autres encore; afin que la magie qui se dégage de ses romans, de ses chefs d'oeuvre ne s'arrête jamais. A lire, à relire, à faire partager, à déguster!
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Un naufrage va mener Amazone Steinway et son piano blanc dans un village perdu du Brésil sur les bords du Rio Negro. Toute cette aventure se dessine déjà sur la couverture ce qui nous fait nous attarder encore sur le livre la fin venue !!! n'est-ce pas extraordinaire ?
Je découvre Maxence FERMINE et ses phrases empreintes de poésie et de musique qui nous font vivre cette aventure comme une partition. J'appréciais déjà le piano et cela a renforcé ce lien ; j'ai puisé dans cette lecture une fabuleuse énergie, de celle qui vous donne de la "force" !! je vous en espère tout autant.
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Si vous voulez entrer dans un monde totalement imaginaire, voire légendaire, c'est le livre qu'il vous faut.
Amazone Steinway le pianiste noir au piano blanc nous emmène au fin fond de l'Amazonie pour réaliser une prophétie.
C'est une écriture très belle et très envoûtante qui nous fait voyager dans un pays à la fois réel et imaginaire sur fond de musique de jazz.
Etait-ce un rêve ? En tout cas un moment magique oui !
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J'avais adoré le petit roman “Neige” du même auteur, que j'avais trouvé incroyablement poétique et agréable à lire. Ce roman-ci m'a moins plu, mais reste une très agréable lecture.


Maxence Fermine est toujours aussi poétique et raconte toujours de belles histoires, un peu surréalistes, irréelles…Mais grâce au style, le lecteur se moque des quelques exagérations, du fait que les gros problèmes du héros se résolvent en quelques lignes, comme par magie…c'est ce qui fait l'originalité du roman, je trouve.


J'ai beaucoup aimé quand on apprend pourquoi est ce que le piano est blanc et non pas noir. L'explication du beau-père d'Amazone est, je trouve, très amusante.


Il faut voir ce petit roman comme le récit d'une légende. La légende du piano blanc dans la forêt de l'Amazonie. Et comme toutes les légendes, tous les détails ne sont pas clairs et tous les éléments de la quête ne sont pas réellement possibles.


C'est donc une quête qu'Amazone (on ne saura jamais son vrai nom, il a emprunté le sien à son piano) poursuit, une quête pour accorder du repos à l'âme défunte de sa femme et à la sienne aussi. Cette quête passera pas plusieurs étapes, Elle commencera au beau milieu de “nulle part” (dans le petit village d'Esmeralda qui ne se trouve pas sur les cartes) puis passera par le “hasard”, les “regrets”, la “chance”, l'”errance”, la “folie” et enfin se terminera par le “rêve”.


Petit à petit durant la lecture, on le voir passer par toutes ses étapes et avancer dans sa quête, toujours confiant en l'avenir. Je dois avouer que j'avais très hâte de voir le dénouement.


[Attention je dévoile la fin]

C'est peut-être pour cela que j'ai été étonnée et (il faut le dire) un peu déçue par la fin. Je ne pensais pas que cela allait finir mal comme ça (c'est vrai on peut toujours argumenter que cela termine bien puisque dans la mort il retrouve la femme qu'il aime et qu'il n'a cessé d'attendre…mais bon…)


Je m'attendais à quelque chose de plus merveilleux, de plus magique…là devoir passer par la folie et en mourir tout en jouant pour retrouver sa bien-aimée c'est…dommage. Un peu facile.


J'ai bien conscience de faire ma difficile et la lecture de ce roman fut un véritable plaisir, mais j'avais tellement hâte de voir ce qui allait arriver une fois dans le village où sa femme est née que, quand la folie a cessé et que la réalité a rattrapé Amazone (en cassant les lianes et en précipitant le piano dans les chutes) j'ai été plutôt triste et déçue.


————————————————-

Je conseille ce roman (même si conseille de lire d'abord “Neige” dans une belle édition avec les illustrations, plutôt que la version poche) le style est très léger, beau, poétique (oui oui, c'est le mot-clé de la critique!) et se lit très facilement. Et j'ai hâte de lire “Le labyrinthe du temps” du même auteur qui est la lecture du prochain rendez vous du club des Lectrices.

Lien : http://writeifyouplease.word..
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Extrait du blog :
À la fin de la lecture d'Amazone de Maxence Fermine, on ressort avec une sorte de légèreté, une furieuse envie de partir voir le monde, rencontrer des gens et connaître leur histoire. La poésie de ce roman allège le quotidien, allège tout. C'est la signature de Maxence Fermine. Les mots semblent flotter au dessus de la page et on flotte avec eux comme dans un rêve cotonneux. Il faut le souligner car c'est une expérience rare que la lecture d'un roman de Fermine dont le style se rapproche plus du conte que du roman.
Et cette fluidité, elle est là car l'auteur choisi d'aller à l'essence de son histoire. Il distille son sujet et en extrait le parfum, l'essence. Il ne cherche pas à meubler pour obtenir un roman de 350 pages standard. Il délivre son histoire, ne brode pas, ne dilue pas. Il n'y a rien à enlever, rien à ajouter, tout est essentiel.

Si je devais mettre une hiérarchie, je dirais qu'Amazone n'est pas mon préféré. L'Apiculteur est en tête avec le violon noir. En revanche, j'ai pris plus de plaisir qu'avec Tango Massaï ou Opium. Mais ça se joue à la photo finish !
Lien : http://livrepoche.fr/amazone..
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Poésie musicale, folie amoureuse, rêve insurmontable, hasard de rencontres incroyables, survie chanceuse ou non au coeur de l'Amazonie... Indéfinissable mais merveilleux. A lire !
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"Le fleuve était rouge, le musicien noir et le piano blanc. Curieux tableau en fait.
Et l'ensemble avançait au même rythme que la musique, une musique qui glissait et se répandait dans la jungle comme un long serpent aux harmonies multicolores."
Lien : http://les-amours-de-livres-..
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