Le syndrome du papillon

C'est le premier roman que je lis de l'auteur, ce qui m'a d'abord attiré c'est la couverture, elle est splendide. le résumé me tentait bien et je me suis dit que cette lecture devait être assez intense. Malheureusement je n'ai pas suffisamment accroché, elle ne m'a pas convaincue.

L'histoire annonçait vraiment quelque chose de très profond sur les sentiments éprouvés, je m'attendais à vivre l'intensité des sentiments de façon extrême, du au contexte de l'hôpital psychiatrique avec des jeunes personnages perturbés en recherche perpétuelle d'un sens à leur vie. La forme de narration utilisée comme la découverte d'un journal intime où Hugo s'adresse directement à nous aurait pu parfaitement fonctionner car c'est un point de vue très intéressant. Mais même si j'ai trouvé le personnage d'Hugo attrayant, je n'ai absolument pas réussi à adhérer et ce dès les premières lignes.

Hugo va faire la connaissance de Morgane alors que tous deux séjournent en HP (Hôpital psychiatrique) suite à des comportements inquiétants. Jusque là rien n'a suffisamment intéressé Hugo pour qu'il s'arrête et décide de se consacrer à un but précis, il apprend alors qu'il souffre du syndrome du papillon : il n'est pas capable de prendre une décision, de donner une direction à sa vie mais quand il aura réussit à se centrer sur quelque chose, il sera alors voué à être surdoué dans le domaine qu'il aura choisit, seulement faut-il réussir à se concentrer et s'intéresser à quelque chose et jusque là Hugo n'en a pas été capable.
En faisant la connaissance de Morgane, il se trouve en face d'une jeune femme décidée et passionnée par le syndrome Asperger, la voilà ainsi qu'il en parle tout le temps, évoquant toutes ces grandes figures qui ont fait l'histoire de l'art, la littérature et la science, tous atteints par ce grain de folie qui la caractérise. Elle va être cette étincelle qui va réveiller Hugo et il va tomber amoureux d'elle.

Son départ précipité sans qu'il soit au courant, va le pousser à s'enfuir pour la suivre à Paris. Cette virée sur Paris, nous offre une très belle échappée dans la ville, c'est un moment de lecture plutôt agréable. A ce moment-là du roman, les choses bougent un peu plus mais ça ne prend pas l'ampleur que l'on aurait envie d'avoir face aux sentiments dévastateurs qui semblent les animer. On s'échappe à évoquer des moments qui n'ont pas forcément lieu d'être et on en oublie le but ultime de cette virée à Paris, le récit reste alors assez peu convainquant.

L'ensemble manque de profondeur, l'intensité des sentiments est quasiment inexistante et si l'on a le point de vue d'Hugo sur ce qu'il éprouve, il nous manque cruellement le retour de Morgane, un peu comme si elle n'existait pas réellement, elle semble être alors très volatile et éphémère, il aurait intéressant et judicieux de développer plus avant son personnage. On évoque un amour profond et intense, mais je n'ai pas ressenti la moindre part d'étincelle dans leurs échanges, leur baiser. le roman n'a donc malheureusement pas répondu à mes attentes.
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Maxence Fermine choisit d'écrire sur un adolescent hospitalisé en service psychiatrique. le syndrome du papillon, comme nous l'apprenons des le chapitre deux, consiste à ne pas pouvoir faire de choix.
Ce roman a été, pour moi, très difficile à lire à cause de son écriture voulant imiter le style oral. Il manque ainsi, par exemple, tous les NE, negatifs et expletifs. Alors, certes, le livre est écrit à la première personne du singulier, mais faut il pour autant adopter une syntaxe incorrecte? Cela le gêne beaucoup, je l'avoue. D'autant plus que c'est un livre destiné à la jeunesse, c'est-à-dire justement à un public qui a du mal à écrire correctement. Et l'auteur met ainsi à l'honneur l'incorrection syntaxique, donnant ainsi à entendre qu'ecrire correctement est superflu.
Et que dire du vocabulaire? Ainsi, rien qu'en deux pages, les 40 et 41 par exemple, je relève connards, merdiques, emmmerdeurs, bordel, engueulade, degueulasses, ces pions plus cons les uns que les autres, ca les faisait jouir de nous humilier, les salauds, abrutis, jeunes morveux, chefs de mes deux, botte le train ou collé des gifles à longueur de journee pour leur apprendre à vivre, vieux schnock, schlinguait comme un bouc, le con. ..

Maxence Fermine est, entre autres, l'auteur du livre culte Neige et de la trilogie jeunesse La petite marchande de rêves, La poupée de porcelaine et La fée des glaces. le syndrome du papillon, son premier roman pour adolescents, est une histoire d'amour hors normes entre deux êtres cabossés par la vie.

Après une incursion remarquée dans la littérature jeunesse, Maxence Fermine était retourné à la littérature générale en 2014 avec le palais des ombres, un roman d'atmosphère envoûtant et mystérieux porté par le vent de l'Histoire et la mélodie des mots.

Après ce roman ambitieux et très réussi, j'espérais trouver dans le syndrome du papillon un roman tout aussi étrange et gothique, dont le thème et l'imagerie permettraient tout au moins d'allier poésie et fiction, beauté du verbe et déferlement des émotions. J'attendais une histoire d'amour hors norme, intense et fulgurante, d'où jaillirait une violence sourde ou, en tout cas, une vraie profondeur de pensée ! Après tout, Maxence Fermine nous a bien habitués à associer prose et poésie pour parvenir à une symbiose parfaite !

Malheureusement, ce ne fut pas le cas ! J'attendais sans doute trop de ce premier roman pour adolescents. J'ai pensé, à tort, que Maxence Fermine révolutionnerait le genre en proposant un roman différent, original et bien écrit.

Certes, on y trouve, par ci par là, de jolies réflexions sur la vie, la mort, l'amour mais on ne peut guère parler de poésie ni de virtuosité tant le niveau de langage est médiocre et familier (pour ne pas dire vulgaire...) ! L'auteur a malheureusement choisi d'incarner la jeunesse sous les traits peu flatteurs de jeunes dépressifs, en échec scolaire, en rébellion avec la société tout entière et accros à la biture express... Même s'il s'agit ici de traiter des problèmes, du mal-être ou du mal de vivre des adolescents internés en institution psychiatrique, il m'a semblé que les personnages, leurs comportements et leur façon de penser étaient pour le moins caricaturaux et, j'ose l'espérer, non représentatifs de la jeunesse d'aujourd'hui...

L'échappée belle d'Hugo et sa folle odyssée dans Paris pour retrouver celle qui a su apprivoiser son coeur et lui rendre goût à la vie sauve un peu l'ensemble mais je n'ai pas su apprécier leur histoire d'amour autant que je l'aurais espéré !

Pour moi, le syndrome du papillon est un roman adolescent qui manque cruellement de densité, de consistance et d'originalité.
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J' ai eu une période où je me suis lancée dans la lecture de livre qui nous parle d'adolescent touché par une maladie psychiatrique. Je trouve que plus le sujet est difficile, plus il est écrit avec beaucoup de recul, mais aussi avec beaucoup de poésie, comme pour faire passer la pilule plus facilement

On s'ouvre plus librement à l'empathie quand un personnage est dans la douleur, on s'ouvre vers de nouveaux modes de penser et nous aide nous-même à voir les choses sous d'autres angles.

Nous ne sommes pas forcément confrontées à ce genre d'histoires dans nos vies, mais elles existent vraiment, même s'ils ne nous touchent pas directement, il existe bel et bien dans le coeur d'autre personnes.
Il est parfois important de comprendre leurs états d'âmes, l'emprise de la maladie qui brise les corps, et sans même le voir, on se montre compatissant à une extrême sensibilité.

Ce n'est pas parce que nous ne pouvons pas le voir de nos propres yeux, que nous ne pouvons pas le ressentir, c'est vraiment ce que les livres nous offre derrière la barrière de la fiction, pas totalement fictive, puisqu'elle peut réellement être vécue dans le monde réel.

Être malade n'est absolument pas une tare, c'est ce que nous montre l'ado de cette romance, interné en hôpital psychiatrique après une grave dépression, il va ainsi rencontrer d'autres personnes qui véhiculent d'autres maux et malgré tout rester humain face à la folie qui l'entoure.

J'aurai sûrement davantage apprécié leur histoire si l'écriture n'était pas aussi "jeune" dans ce roman. le langage familier ne me dérange pas en petite dose, ce genre de subtilité propre à chaque personnage est à prendre au second degré, et ça rend l'environnement pratique et réaliste. Sauf qu'ici, l'auteur en fait trop. Je veux bien imaginer certains adolescents parler ainsi tout du long de leur journée au lycée, mais je ne souhaite pas le lire.
Les autres personnages, qui se réduisent aux deux autres adolescents que côtoient Hugo, ne m'inspirent pas plus d'attachement. L'ambiance est pesante, la colère d'Hugo se ressent, et si j'ai bien aimé découvrir son histoire, tout reste vague et cela m'a déplu. Son passé et son histoire familiale ne sont abordés que très légèrement, rien n'est bien creusé. Je ne me suis attachée à aucun des jeunes de cet HP puisqu'on ne fait que les croiser entre deux scènes de sérénades qu'Hugo chante seule en lui pour la jeune fille. Autant dire qu'un jeune qui tombe amoureux d'une autre patiente, ça aurait pu faire une belle histoire, mais pas avec la vitesse à laquelle leurs sentiments explosent dans le récit et éblouit même son fameux syndrome du papillon, pour le laisser en retrait avec de discrètes allusions.
Je suis déçue, l'image du jeune lycéen est immature, celle d'un enfant en colère et agressif, presque égocentrique et son histoire d'amour est très exagérée...
Pour conclure

Je m'attendais à une expérience touchante sinon intéressante sur les pathologies mentales et la vie en hôpital psychiatrique, mais ce roman jeunesse confirme tout de même avec élégance que des dialogues entre jeunes peuvent emprunter de la poésie et du charme. Il y a néanmoins des dialogues familiers bien trop exposés à mon goût dans la première moitié, et le final ne change pas grand chose à mon avis général. L'auteur est apprécié pour ses romans de développement personnel. Cette attitude positive sur les conflits internes de la jeunesse et sur la dépression a malheureusement perdu de son sens pour moi au fur et à mesure que l'histoire entre les deux jeunes a pris la première place. Pour autant, je ne refuserai pas de m'initier à sa bibliographie, ses romans Neige ou Chaman me font particulièrement de l'oeil.

Un avis long ça vous dis ? Parce que ça va être le cas .

Alors comment dire, je ne connaissais pas cet auteur du tout, j'ai pu voir via Babelio que ce livre n'est pas du tout le reflet de sa plume mais je dois vous avouer, je n'ai pas du tout aimé sa plume avec ce livre qui est le seul dans mon répertoire livresque.

Lorsque j'ai vu le titre je me suis dis que ça allait être construit autour de ce syndrome ça pourrait être intéressant mais honnêtement, ça ne l'a pas fais du tout.
Car non seulement ça ne me parle pas du tout du syndrome mais en plus jusqu'à la page 112 j'ai trouvé l'histoire mignonne mais complètement plate, et ensuite après c'était un peu mouvementé mais sans plus.

J'ai mis 3 semaines pour le lire.
3 semaines pour lire un livre de 253 pages, pour ceux qui me connaissent vous savez que c'est énorme pour moi.
J'aimerai savoir un point assez important pour moi, est-ce que c'est fait exprès toutes les fautes d'orthographe ou pas ?

*** *** ***

J'ai apprécié en revanche certaines choses quand même, pas énormément mais bon
oui moi et ma personne nous avons aimé l'histoire d'amour qui s'y trouve et non je ne me transforme pas en une p'tite fille fleure bleue, mais j'ai bien aimé parce que c'est à la fois un amour interdit, un amour vrai et sur le moment, j'ai adoré cette puissance d'attirance mais à la fois de réserve sur les sentiments qui en sortent.

Le deuxième point positif c'est l'auto diagnostique des personnages sur eux même.
Sincèrement je pense que pour moi nous sommes les seuls à savoir qui nous sommes au plus profond de nous-même .
Et il n'y a pas une seule barrière que l'on puisse nous même, ne pas abattre en ce qui me concerne personnellement.

Enfin le troisième point c'est la persévérance d'Hugo, aussi bien dans sa façon d'être, dans ce qu'il est, dans sa quête de recherche, dans ses jugements, dans ses envies .. . bref sa détermination m'a donné des ailes à moi-même pour aller un peu mieux.
Voilà j'en ai fini pour cette nuit avec cette petite chronique, je vous souhaite une excellente nuit et vous dis à bientôt . Ciao Ciao
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Un ado en hp. Mal de vivre, belle rencontre.

Hugo est depuis peu dans un HP. Mais il ne vous parlera pas du pourquoi du comment tout de suite. On ne se confie pas comme cela. Par contre, Hugo peut vous raconter quelque chose : une rencontre qui a changé sa vie, ce moment où il a croisé Morgane, la fabuleuse, l'incroyable, la merveilleuse.
On n'est pas sérieux quand on a 17 ans : Hugo l'entend bien ainsi. Et nous le prouve. A chaque page, voici un personnage totalement entier dans ses émotions, ses ressentis, ses propos et, par conséquent, ses actes. Nous, lecteurs, on prend les mots de cette passion, on s'enflamme avec lui et on vit cette folie par procuration pour notre plus grand plaisir de lecteur. Voilà bien la magie des livres : nous faire vivre des aventures fabuleusement périlleuses sans sortir un orteil du canapé. A la fin du livre, on est plein d'énergie, on remercie Hugo pour sa fraîcheur et on repart de bonne humeur.
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Je tiens tout d'abord à remercier Livr'Addict ainsi que les éditions Michel Lafon, pour m'avoir permis de lire ce roman !

Le résumé, bien que simple, m'a énormément attirée : Maxence Fermine nous propose de faire la rencontre d'Hugo Mars, un ado séjournant en hôpital psychiatrique pour des raisons assez surprenantes. C'est dans cet environnement spécial qu'il fait une rencontre qui va changer sa vie : celle de Morgane, jeune fille obsédée par les génies.

Pour être franche, je sors de ma lecture franchement déçue. La principale raison de cette déception est le roman dans sa globalité : il est plat. Très plat. TROP plat. Rien ne se passe, on nous promet la disparition de Morgane, qui arrive à cinquante pages de la fin, et quelle disparition… Ma première pensée en fermant ce roman a été : tout ça pour ça ? La fin est trop simple, sans aucune originalité, et ne remonte malheureusement pas le niveau du livre. Je m'attendais à quelque chose de profond, d'explosif, un roman « claque »…et ça a été le flop.

Un autre point qui m'a dérangée pendant ma lecture, les personnages pas attachants du tout. Hugo est un râleur égoïste qui me paraît très spectateur de sa vie plutôt qu'acteur. Aussi, répéter vingt fois dans le roman que « c'est un rebelle donc il fait ce qu'il veut », ça va deux minutes… Un rebelle, sérieusement ? Je pense qu'il y avait d'autres côtés, bien plus flatteurs et intéressants, à aborder chez les ados. Parce qu'on ne voit que leurs mauvais côtés : en échec scolaire, qui ne parle plus ou peu à ses parents, qui veut sauter par la fenêtre pour un oui ou pour un non… La jeunesse, et heureusement, ce n'est pas ça. Morgane quant à elle m'a un peu plus intéressée, notamment parce qu'elle nous apprend énormément de choses sur l'autisme, ce qui m'a poussée à m'intéresser à cette maladie et aux personnes qui en sont atteintes. Même si, en refermant le livre, j'ai encore cette impression de ne pas connaître les personnages, de ne pas les comprendre. C'est très frustrant.

Cependant il y a eu des points plus positifs, notamment la façon dont l'auteur aborde les patients des HP : pas comme des fous pour qui on ne peut plus rien faire, mais comme des êtres humains, comme vous et moi. Sans parler de son écriture : certains passages sont vraiment beaux, même si d'autres sont un peu plus vulgaires, mais ne m'ont pas choquée. Et enfin, gros plus, vous avez vu cette couverture magnifique ?

En bref, un roman qui manque de profondeur, alors qu'ilaurait pu être tellement mieux !
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"On est pas sérieux quand on a dix-sept ans !" disait Arthur Rimbaud, mais qu'est-ce qu'on est passionné ! Rêveur, souvent incompris et... Amoureux ! Dire que j'ai aimé ce roman serait un pur euphémisme, en réalité j'ai adoré ! Un joli récit en forme de poème à peine masqué, léger comme un papillon (justement) et parfois douloureux mais jamais alourdi. Des personnages humanisés, les regards d'une jeunesse parfois perdue, et d'un monde d'adulte perçu par les coeurs de deux adorables amoureux au seuil d'un univers "mature" qu'à bien des égards ils comprennent mieux que quiconque. Selon moi l'auteur à eu ce génie d'incarner, tout en restant celui qui accompagne, un voyage qui mène de l'enfance à l'âge adulte et qui, au passage, est tapissé de questionnements essentiels, souvent les meilleurs ! J'ai senti une douceur dans la trame de l'histoire, cette émotion unique que l'on ressent lorsque l'on se concentre sur des souvenirs de jeunesse, et que l'on mesure le chemin parcouru.
C'est une histoire d'amour, c'est un regard émouvant sur la vie, c'est un récit aiguisant l'esprit et le coeur, bref, et "Morgane" en parle très bien dans le récit, c'est du génie !
Je viens de découvrir cet auteur et je sens que ce ne sera pas la dernière fois que je vais dévorer ses romans ! le syndrome du papillon est un roman intelligent et sensible, un régénérant ! Mieux qu'un élixir de jouvence.