Neige

Lu en 2016. Un magnifique conte envoûtant, empreint d'une grande sagesse, de poésie et de sensualité. Un récit parfaitement maîtrisé, qui nous propulse au coeur du 19e siècle nippon.
Trois vers et dix-sept syllabes composent un haïku ; Yuko a trouvé sa voie, il veut maitriser cet art. La neige deviendra sa muse, initiatrice, obsédante et surtout charnelle !

Je l'ai lu d'une traite, ce texte est poétique, doux et gracieux. J'ai lu chacun des mots de ce court récit avec délectation. Un roman raffiné et immersif, qui donne envie d'aller au Japon, de toucher de la neige et de lire des vers d'haïku. Magnifique

Un véritable bijou d'une incroyable délicatesse. le temps est suspendu alors que nous nous trouvons plongé dans une rassurante quiétude. Une lecture que je recommande fortement tant elle est apaisante. Modeste haiku en guise d'hommage:

Tombe La neige
Glisse le funambule -
Le sol est le ciel

Ce livre m'a un peu laissé dubitative. Je comprends la poésie du texte et je reconnais qu'il est très bien écrit. le sujet est intéressant aussi. mais pour je ne sais quelle raison, je n'ai pas tant accroché que ça.
Je le recommanderais quand même car même s'il ne m'a pas marqué (peut-être était-ce trop court pour que je m'y attache vraiment?) c'est une lecture qui peut plaire et c'est très bien écrit.

Il suffit d'un mot. Pour faire naître une histoire.
Passionnante on se laisse entraîné dans cette histoire. Alors "neige" est a lire
On croise les évolution de toute personne qui suit le chemin de sa vie.
J ai croisé son chemin dans un coin de parc grâce au din de livres dans min quartier.
Le hasard a bien fait

Telle une douceur fraiche et vivifiante, ce roman recèle de la poésie et du dépaysement.
Au coeur d'un Japon brut et , les haïkus et la magie de la blancheur nous enivrent, nous transportent.
Se lisant avec la légèreté d'un nuage, ces lignes se déposent sur le coeur telle la douceur d'un flocon et vous enveloppent d'un froid remplie de chaleur humaine.
Elégance et raffinement se posent tel un manteau blanc sur des pages dont la transparence laisse la place aux plus pures émotions et à la grâce, tel un cristal pris dans la glace, figés pour l'éternité.
Offert par un conteur (Michel Galaret) cher à mon coeur, ce petit bijou dans son écrin blanc rassemble de la poésie, de la calligraphie, de la peinture, de la danse et de la musique, aura une place d'exception dans ma bibliothèque.
Et étant, à mes heures perdues, une auteure de haïkus, ces mots ont inspiré ma poésie figeant l'instant présent:
"Douceur de lecture.
Tel un funambule dans le vide.
La neige inspire."

Un livre de saison

Nous sommes au Japon du XIXe siècle. Un jeune homme décide de devenir poète, au grand dam de son père, et d'écrire des haïkus célébrant la neige. Sur les conseils d'un poète de cour, il ira parfaire son art, essayer de lui donner de la couleur, auprès d'un vieux maître, vivant isolé. le voyage va le révéler à lui-même et lui permettre de donner la pleine mesure de son talent, sans oublier de lui faire connaître l'amour.

Je suis un peu partagée à la lecture de ce livre. Rien n'est plus délicat que de parler de poésie, de délicatesse, du rêve, de l'exigence du dépouillement. Faire poétique, peut vite faire sombrer dans le kitsch. A mon sens l'auteur le frôle deux ou trois fois, mais il n'y tombe pas, s'en sort au final pas trop mal, même s'il n'évite pas certaines petites facilités. le livre est plaisant, bien conduit, révélant une vraie maîtrise de la narration. Même, et je suis désolée pour ceux qui ont vraiment aimé ce texte, c'est une poésie un peu formatée, il y a beaucoup de choses un peu attendues, comme la rencontre amoureuse, tout s'emboîte trop bien, sans véritable surprise.

Mais tel quel, c'est un livre bien fait, avec lequel on peut passer un bon moment, et je comprends très bien son succès, même si ce n'est pas forcément ce qui me touche le plus en littérature, même si c'est plaisant à lire.

Où la forme et le fond se rejoignent.

Un très court récit dans lequel se rencontrent l'art du haïku et cette vision impossible et universelle de l'amour éternel, celui qui foudroie instantanément et se poursuit jusqu'après la mort, vision ici éclairée par les exigences de la culture traditionnelle japonaise.

Maxence Fermine a l'élégance de faire très sobre, peu de mots, phrases de moins d'une ligne, paragraphes de quelques phrases, inspiré évidemment de l'art du haïku auquel le principal protagoniste a voué toute sa vie.

"Ne rien enjoliver. Ne pas parler. Regarder et écrire.
En peu de mots. Dix-sept syllabes. Un haïku."

Les métaphores et comparaisons sexuelles n'apportent rien. le regard de l'écrivain est intéressant mais peut être plus au goût de notre époque. La fin est relativement attendu et presque décevante. Mais la découpe et le rythme de l'histoire rendent la lecture agréable. Je recommande si vous cherchez une petite lecture.

Un livre d'une poésie et d'un charme fou, qui tend vers le conte japonais. L'histoire commence à la fin du XIXe siècle, et se poursuivra jusqu'au début du XXe. le héros est un poète de la neige. Il va prendre des cours avec le maitre Soseki, et va rencontrer une femme mystérieuse.

Les paragraphes sont courts, les phrases aériennes, le propos poétique et réflexif. Ce roman d'apprentissage est un petit moment de grâce qui nous enveloppe dans une fraîcheur réconfortante et dans une douce pureté qui nous suit page après page.

Chacun mot semble choisi avec attention et délicatesse, comme un objet fragile et précieux.

Que ce livre est beau et fait du bien !