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sur 275 notes
Ce roman est intéressant à triple titre. C'est d'abord une navigation océanique qui dévoile les beautés de la faune et de la flore, mais aussi les menaces qui pèsent sur leur avenir et donc sur le notre.

C'est un reportage, très journalistique, sur deux associations écologiques. L'une dénonce les crimes contre la nature. L'autre mêne des actions spectaculaires, et parfois offensives, contre les prédateurs, en éperonnant les baleiniers ou en freinant leurs hélices. Eternel débat sur violence et non violence… Alice Ferney présente les arguments des deux parties.

C'est une analyse sur les moyens de communication sociale et la puissance des vidéos. le XIX fut le siècle de la presse écrite. le XX celui de la radio puis de la télévision avec leurs multiples « chaines ». le XXI débute avec internet, les réseaux sociaux, les smartphones qui font de chacun un reporter, un photographe, un cameraman et surtout offrent à tous la possibilité de diffuser instantanément, sans analyse ni recul, sur les réseaux sociaux qui peuvent rendre une vidéo « virale ». Et un virus, comme chacun sait peut être mortel. L'IA (Intelligence Artificielle) commet aujourd'hui des vidéos ayant l'apparence du vrai… chacun a vu Le Pape François affublé d'une doudoune ou le Président de la République promu éboueur. Demain offrira bien pire, hélas.

Le règne du vivant scénarise la course médiatique entre les associations écologiques et les dérives de leurs sur enchères … la mort départage les concurrents !

Un récit qui interpelle, qui mobilise, qui alerte et mérite d'être lu largement.

Comme toujours avec Alice Ferney, cette intrigue, fort bien écrite, campe des héros aussi variés qu'attachants, des êtres avec leurs passions, leurs incohérences, animés par une immense générosité. Une lecture inoubliable.

PS : du même auteur : Passé sou silence
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Cet été. le hasard d'une lecture fait que j'ai commencé ce roman le jour où je découvris une photo de l'organisation Sea Shepherd montrant la vente promotionnelle d'un requin-renard sur les étals d'un grand supermarché où des mousquetaires jouent de l'épée. Une espèce protégée, il va de soi, qu'il est donc interdit de pêcher mais visiblement pas interdit de vendre si elle a été pêchée par « erreur ». Et ne serait-ce pas là le véritable problème que, à travers cette société pourrie par l'appât du gain, l'entreprise ne s'offusque pas d'afficher de tels étals sauf s'il y a quelques remous médiatiques…

Mais je m'égare, et gare mon regard vers l'autre rive, l'océan est si grand, qu'il me faut revenir au bouquin, et lui rendre hommage. Parce que je ne connaissais pas l'écriture d'Alice Ferney, mais le sujet m'a depuis longtemps intéressé, ayant notamment suivi les frasques et flibusteries de Paul Watson, fondateur de cette ONG. Parce qu'à travers ce roman, il s'agit bien évidemment d'un hommage au courage et à la détermination de cet homme qui à la barre de vieux rafiots n'hésite pas à se mettre en travers de l'économie mondiale, de la toute-puissance des états, et de ces impunis de la mer.

Comme il est si bien écrit, la sauvagerie envers des animaux terrestres est maintenant souvent réprimandée (même s'il reste toujours des progrès à faire, notamment dans l'élevage intensif), mais en mer, les lois semblent être tout autre. La raison en est presque basique : les poissons ne parlent pas, les requins ne crient pas, les baleines ne hurlent pas. Leurs morts se font dans un silence assourdissant, sans que personne ne bouge ou presque (je me mets bien évidemment dans ce silence et cette inaction, puisque apparemment mon seul militantisme est de m'abstenir d'acheter certaines boites de thon parce que leurs pêches non sélectives ramassent dans leur filet, aussi bien des thons que des requins…). Et des images fortes, le roman n'épargne pas mon oeil de lecteur avisé. du sang qui coule, des amas de chair et de graisses qui s'écoulent, l'oeil d'un requin qui pleure, ce silence lourd si lourd si lourd si lourd qu'il ne m'en est plus supportable. Rien que pour ces sensations, ce livre est indispensable, histoire de ne pas oublier que les enjeux de la survie de notre écosystème et de notre planète se jouent aussi loin de nos terres, à l'abri des regards, dans les eaux froides et inhospitalières de l'océan. Dans des eaux silencieuses.

Je reconnais, avec une certaine honte, autre époque autre moeurs, que, gamin, il m'était souvent arrivé de prendre une soupe aux ailerons de requin dans les restaurants asiatiques d'antan. J'ai donc contribué à ce massacre. Je reconnais, avec cette même honte, que si j'ai peur des requins, c'est uniquement dû au film de Spielberg, « les Dents de la Mer », qui à l'insu de son réalisateur a tant oeuvré pour l'extinction de toutes les espèces de requins. Mais voilà, je ne suis qu'un bison silencieux, lui aussi – ouf – en voie d'extinction, ma voix compte si peu dans cette société-là que j'admire celle de Magnus Wallace ou de Paul Watson. Mais que ne donnerai-je pas pour plonger au milieu des requins ou pour m'approcher dans le silence d'un kayak ces majestueuses baleines et ainsi me sentir si petit face à la beauté de ce monde, le règne du vivant.
Lien : https://www.seashepherd.fr/
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Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, Alice Ferney continue de me surprendre par la diversité des thèmes qu'elle choisit d'aborder dans ses oeuvres. Après « L'élégance des veuves », « Grâce et dénuement », ou « Cherchez la femme » que j'avais adoré, elle nous immerge ici dans une chronique écologiste passionnante.

J'ai différé pourtant plusieurs fois cette lecture, appréhendant un côté documentaire qui ne m'attirait pas plus que ça. Mal vu Lolo, car même s'il est amplement inspiré du réel, « Le Règne du vivant » est bien un roman et se dévore comme tel.

C'est en suivant le regard d'un reporter venu filmer les opérations en cours que l'on embarque à bord du navire Arrowhead. Son irréductible capitaine rappelle sans équivoque l'activiste Paul Watson, co-fondateur controversé de Greenpeace puis de Sea Shepherd, réputé pour sa détermination et ses offensives spectaculaires en faveur de la protection des mammifères marins (« Entre la lâcheté et la violence, je choisis la violence » … pour situer un peu le gars). Les événements que l'on suivra depuis le pont de l'Arrowhead relèvent donc de ce même esprit un tantinet subversif – quoi que légitime à mes yeux – et l'on précisera aux natures émotives ou sujettes à naupathie qu'il est encore temps de rester à quai.

Sans négliger l'approche psychologique dans laquelle elle excelle, ni se départir de son écriture élégante et limpide, Alice Ferney raconte la mission, la cause écolo, l'engagement activiste et ses risques bien réels. Mais en phrases puissantes et particulièrement inspirées, c'est à la poésie farouche des océans qu'elle rend avant tout un hommage universel.

L'épopée se métamorphose ainsi naturellement en un bouleversant plaidoyer pour la défense du monde marin contre la course au profit poussée toujours plus loin.

Récit édifiant et à mon avis essentiel.




Une parfaite synthèse de ce livre, en images et en musique,
à retrouver par ici -> https://www.youtube.com/watch?v=9sN9zRV5sGI



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Une fois de plus, Alice Ferney m'épate par sa capacité à varier ses sujets.
À l'inverse de certains écrivains qui brassent, roman après roman, les mêmes thèmes, en changeant seulement un tout petit peu l'assaisonnement avec lequel il nous les servent, Alice Ferney aborde dans chacun de ses ouvrages un nouveau domaine, un nouvel univers, et nous invite à de nouvelles réflexions. C'est l'une des raisons qui me font aimer ses livres.
Ici, elle nous parle des baleines, et à travers la dénonciation de la chasse illégale qui leur est faite, plus largement d'écologie.
Mais dans ce roman, pas d'admiration béate pour les animaux, pas d'apitoiement larmoyant, pas d'arguments niais et gentillets que l'on voit trop souvent, et qui desservent les causes qu'ils prétendent défendre. Alice Ferney est beaucoup trop fine pour traiter ainsi son sujet.
Elle nous embarque sur un bateau qui traque les chasseurs de baleines, et nous fait vivre les aventures liées à la poursuite des braconniers. Elle nous montre la vie des mastodontes des mers dans leur combat inégal face aux hommes surarmés : le temps de Moby Dick est bien loin !
Comme d'habitude, et c'est une des autres raisons qui me poussent à lire chaque nouvel ouvrage de cet auteur, Alice Ferney nous régale de son écriture. Toujours aussi soignée, aussi finement travaillée, et surtout, toujours aussi poétique. Ce qui n'empêche absolument pas, bien au contraire, la violence du propos. La mort d'un requin décrite entres les pages quatre-vingt-un et quatre-vingt-trois en est un exemple : une scène terrible, dérangeante, insoutenable, et qui frappe d'autant plus qu'elle est en même temps magnifique. L'expression "le poids des mots" prend ici tout son sens.
C'est un roman, une histoire inventée, mais j'ai senti à travers les lignes que l'énorme travail de documentation qui avait certainement été mené pour l'écrire, avait amené chez son auteur une grande colère face à la cupidité sans limite de certains, prêts à tout, même à hypothéquer l'avenir de notre planète.
Laissez-vous emporter à votre tour dans ce voyage auquel ce roman vous convie, laissez-vous charmer par la poésie d'Alice Ferney, et acceptez les réflexions que cette lecture fera germer en vous.
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Si je n'ai jamais voté "écologiste" il me semble que dans l'âme je suis profondément proche de la nature et des animaux, sensible aux problèmes qui se posent un peu partout, et d'ailleurs cette prise de conscience se manifeste par la signature journalière de nombreuses pétitions (corrida, massacre des phoques, pèche à la baleine, chasse aux lions ou aux éléphants, fermes d'ours, vin de tigres... etc...) donc ce livre ne pouvait que me parler et m'interpeler. Qu'allons-nous laisser sur cette terre aux générations futures si nous ne prenons pas conscience à grande échelle qu'il nous faut préserver les animaux sur terre et dans les océans? Un livre très bien écrit, qui pourrait être un récit bien plus qu'un roman, puisqu'il raconte la vie d'un activiste écologiste. Mais un texte qui dérange, qui fait réfléchir et qui déprime quand même beaucoup tant on a l'impression que la cause est perdue d'avance... A lire si on s'intéresse au "monde du vivant" et qu'on est plus ou moins sensible au devenir de notre terre, de nos océans et de leur faune!
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Magnus Wallace se bat pour la préservation des océans. Personnage charismatique et intègre, il va au bout de ses idées, c'est un héros prêt à mourir pour une baleine, un requin... Bien sûr, une telle détermination agace les associations écolos plus timorées et les politicards qui n'ont de vert que l'étiquette. Cet homme est fou, assurément, et dangereux. Gérald, reporter norvégien, veut juger par lui-même. Vite fasciné par Wallace, il rejoint une de ses expéditions en Antarctique avec une vingtaine d'autres activistes. Leur but : perturber les saisons de pêche des baleiniers par diverses méthodes de sabotage non violentes.

Dans ce roman aux allures de témoignage/documentaire, Alice Ferney fait le tour du problème de la pollution accélérée des océans, et de la destruction de leur faune et de leur flore. le sujet est complexe : eaux en territoire international où il est impossible de légiférer, enjeux financiers énormes, corruption, problème des populations pauvres qui vivent de cette pêche. Et pourquoi un tel combat en faveur des espèces menacées, au fait ? « Fallait-il protéger les bêtes parce qu'elles nous étaient vitales ou parce qu'elles méritaient tout simplement de vivre ? » (p. 56)

Alice Ferney est pour moi l'une des plus grandes auteurs de sa génération, je trouve sa plume superbe, ses réflexions riches. Ici la mer est étoffe, drap bleu, plateau laqué, les baleines sont douces, gracieuses, majestueuses. Ici, Alice Ferney prend sa plume d'écrivain engagée pour tirer une sonnette d'alarme, et sans ton moralisateur parce que le constat suffit. Il y a urgence, en effet, et on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas...
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Avant d'embarquer sur l'Arrowhead, le narrateur mène une enquête auprès d'autres ONG qui partagent le même combat que la capitaine du bateau, Magnus Wallace. Son diagnostic est sans appel : ces ONG ne servent pas à grand-chose parce que les dirigeants préfèrent l'influence que leur confère leur statut de dirigeant d'une ONG au combat.
Il vous suffira de faire une petite recherche sur internet pour comprendre de quelles ONG et de quels dirigeants l'auteur s'est inspiré. J'avoue peu aimer le mélange-vérité - fiction, mais j'ai appris beaucoup de choses grâce à ce livre. Il a aussi le mérite de poser une question qui fâche : est-il possible de se battre pour certaines causes en restant dans la légalité.


Lien : https://dequoilire.com/le-re..
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Un cri. Ce roman inspiré de faits très réels est un cri.
Le narrateur, un photographe norvégien, accompagne Magnus Wallace, le très controversé mais ô combien franc, rentre-dedans et défenseur de la planète, dans ses expéditions contre les pêcheurs de baleines. Il le filme, il capture aussi toutes les images de ces animaux magnifiques et de leur mise à mort effroyable. Sa petite équipe de Gaïa et lui affrontent les délinquants des mers soutenus par les entreprises et les dirigeants menés par le fric.

C'est l'occasion de lire de très belles pages sur la nature, sur le lien rompu entre l'homme et l'animal, sur notre avenir, sur le comportement inhumain et monstrueux de bêtise de ceux que l'on appelle hommes. Magnus Wallace tient des discours flamboyants et est charismatique. Comme tel, il a beaucoup de disciples, mais aussi beaucoup d'ennemis.

« Les hommes se comportent comme des égoïstes et des vandales. Ils se montrent cruels les uns envers les autres et ils le sont envers les animaux.
L'espèce humaine allie intelligence et agressivité à un degré si élevé qu'elle est en train de détruire la planète ».

Puisse ce discours faire prendre conscience à l'humanité qu'il est grand temps de se retourner et d'agir.

J'ai beaucoup aimé suivre ces passionnés, ces bouteurs de feu, et contempler au passage le spectacle éternel (éternel, vraiment ? ) de ces grands mammifères dotés d'émotions que sont les baleines.
« Ceux de la mer mouraient sans un bruit. Nous étions là pour crier à leur place ».
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ATTENTION-ATTENTION-ATTENTION : ce livre pourrait sauver la planète !
On n'a pas l'habitude de lire Alice Ferney sur ce terrain là mais encore une fois, son écriture élégante et poétique fait mouche, en particulier dans ce vibrant plaidoyer pour la terre, un plaidoyer pour que le règne de l'homme ne soit pas la fin du règne du vivant.
Pas de complainte écolo-larmoyante dans ce récit, mais des faits : des océans devenus la décharge du monde, une faune marine systématiquement pillée dans l'indifférence générale des hommes et de la communauté internationale, des animaux marins qui agonisent par milliers dans les océans tandis que les salons de toilettage pour chihuahuas se multiplient…
Une fiction bien réelle et un hommage poignant pour ce personnage de Magnus Wallace dont on devine vite la véritable identité, celle de Paul Watson co-fondateur de Greenpeace puis de Sea Shepherd. Magnus Wallace, activiste écologiste incorruptible et indomptable, fondateur de l'association Gaïa, essaie par tous les moyens de faire comprendre au monde que le seul vrai prédateur de la nature est l'homme et lutte avec des moyens dérisoires mais un sens phénoménal de la communication contre le pillage illégal organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune, préférant protéger la vie que la propriété (en l'occurrence, les bateaux de pêche).
Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l'admiration, un journaliste norvégien s'embarque sur l'Arrowhead avec une poignée de militants s'opposant activement à la pêche illégale en zone protégée, c'est Asmussen, le narrateur.
Et là, alors qu'on était, comme Asmussen, légèrement sceptique, on découvre avec effarement les agissements des énormes bâtiments de pêche qui harponnent les requins pour couper leurs ailerons, avant de les rejeter vivants à la mer, où ils coulent à pic et se noient, qui, contournant les règlements internationaux, continuent de massacrer les baleines et les dépècent parfois vivantes sur le pont des bateaux-usines.
L'homme peut faire le choix d'améliorer la vie des humains sur Terre, en protégeant le vivant sous toutes ses formes. Tel est le message d'Alice Ferney qui, par le biais de son personnage, embrasse la cause de son héros en célébrant la beauté souveraine du monde marin et questionne le devenir de «cette Terre que nous empruntons à nos enfants". Dans quel état allons-nous la laisser? Pourront-ils y vivre encore, et comment ?
L'actualité rattrape quelquefois la littérature et il est dommage que les prix littéraires n'aient pas récompensé ce livre à sa juste valeur, alors que
les Sea shepherd ont été arrêté le 30 août 2014 (soit 10 jours après la parution du livre) et que les autorités ont laissé faire ce massacre annuel où une trentaine de dauphins pilotes ont été sauvagement exécutés sur les îles Feroe, au nom d'une tradition vieille de 1000 ans et que cette semaine, les députés ont reconnu aux animaux la qualité symbolique d'«être vivants doués de sensibilité» …
LISEZ, faites lire et sauvez la planète !
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Qu'Alice Ferney se rassure : j'ai cru à la véracité du personnage principal : l'activiste Magnus Wallace et j'aurais bien aimé voir les films tournés pendant les expéditions de l'Arrowhead par le cinéaste et narrateur des événements Gerald Asmussen .

En fait, il s'avère , artifice ou volonté de la part de l'auteur, que ce traqueur de chasseurs de baleines ressemble fort à Paul Watson, éco-guerrier comme il se nomme lui-même et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society ...

Le prologue est magnifique et on est plongé immédiatement , enfin plongé étant une image car l'eau n'est pas bien chaude ... au milieu de l'océan austral dans le sillage des majestueuses baleines à la poursuite des navires usines japonais décimeurs de cétacés .

Combat d'écologistes engagés aussi bien dans la réserve marine des Iles Galapagos contre les pécheurs à la palangre que dans les eaux du Costa Rica contre les coupeurs d'ailerons de requin.

Difficile de ne pas constater et déplorer la vaste prédation que l'homme pratique dans le milieu marin, les causes en sont multiples mais les résultats malheureusement aboutissent à une dégradation de la diversité et à une pollution délétère pour le Règne du vivant dont il fait également partie même si les profits immédiats sont placés au premier plan.

Des Magnus Wallace, il y en a heureusement quelques uns sur mer et sur terre dont Paul Watson mais leurs combats sont d'autant plus difficiles que ces activistes sont peu, voire pas suivis par les instances dirigeantes, vus plutôt comme perturbateurs de l'ordre public .

Alice Ferney sort de ses sentiers habituels avec un roman qui montre sans juger mais qui fait réfléchir le lecteur sans doute déjà convaincu par avance lorsqu'il fait le choix de sa lecture , on ne peut rester insensible et passif : ce n'est pas imaginable que cette bataille soit déjà perdue !
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