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3,74

sur 275 notes
Lu en 2017. Inconditionnelle de l'auteure, j'avais avalé d'une traite ce livre . Une qualité de plume qui m'avait une fois de plus conquise, mais dans un genre différent des autres romans de lus.
L'histoire traite ici de l'engagement d'un homme, sa lutte acharnée contre l'extinction des grands mammifères marins, son combat contre le braconnage et la macabre loi des quotas. Une croisade, écologiste comme humaniste, d'autant plus courageuse que risquée... Un récit palpitant, réaliste et émouvant, dénonçant la vanité, la cupidité, la violence et l'inconscience des hommes.
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Je ne connaissais ni l'auteure, ni le livre. Il m'a été conseillé par une amie.
Belle surprise : au moment où les soulèvements de la terre ont failli être dissouts, où la "guerre pour l'eau" a commencé avec les mégabassines, où notre forêt de feuillus est pillée, cette fiction est complètement d'actualité : protection du vivant, face à la destruction massive de l'environnement, légitimité d'une lutte .... répression féroce de ceux qui se sentent acculés ...
Ce livre est aujourd'hui pleinement d'actualité. On y découvre aussi les mécanismes du pouvoir à l'intérieur de ces organisations environnementales, la solitude du militant face au désastre, la beauté et la fragilité de la nature et la légitimité de sa préservation.
A lire !
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Ce roman est intéressant à triple titre. C'est d'abord une navigation océanique qui dévoile les beautés de la faune et de la flore, mais aussi les menaces qui pèsent sur leur avenir et donc sur le notre.

C'est un reportage, très journalistique, sur deux associations écologiques. L'une dénonce les crimes contre la nature. L'autre mêne des actions spectaculaires, et parfois offensives, contre les prédateurs, en éperonnant les baleiniers ou en freinant leurs hélices. Eternel débat sur violence et non violence… Alice Ferney présente les arguments des deux parties.

C'est une analyse sur les moyens de communication sociale et la puissance des vidéos. le XIX fut le siècle de la presse écrite. le XX celui de la radio puis de la télévision avec leurs multiples « chaines ». le XXI débute avec internet, les réseaux sociaux, les smartphones qui font de chacun un reporter, un photographe, un cameraman et surtout offrent à tous la possibilité de diffuser instantanément, sans analyse ni recul, sur les réseaux sociaux qui peuvent rendre une vidéo « virale ». Et un virus, comme chacun sait peut être mortel. L'IA (Intelligence Artificielle) commet aujourd'hui des vidéos ayant l'apparence du vrai… chacun a vu Le Pape François affublé d'une doudoune ou le Président de la République promu éboueur. Demain offrira bien pire, hélas.

Le règne du vivant scénarise la course médiatique entre les associations écologiques et les dérives de leurs sur enchères … la mort départage les concurrents !

Un récit qui interpelle, qui mobilise, qui alerte et mérite d'être lu largement.

Comme toujours avec Alice Ferney, cette intrigue, fort bien écrite, campe des héros aussi variés qu'attachants, des êtres avec leurs passions, leurs incohérences, animés par une immense générosité. Une lecture inoubliable.

PS : du même auteur : Passé sou silence
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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[Critique extraite de l'article TUGPÉUA #28]

Allez hop, un quota de littérature blanche pour qu'on ne m'accuse pas de propagande gobeline. le règne du vivant suit les aventures de Gérald, jeune journaliste embarquant dans l'équipage de Magnus Wallace, sorte de Sea Shepherd survolté n'hésitant pas à faire naufrager les bateaux des braconniers. Récit de voyages teinté de roman d'aventures, cet éloge du monde aquatique nous berce autant qu'il nous hérisse d'images marquantes, tantôt splendides quand il montre la nature, tantôt révulsantes quand il s'agit de montrer les activités polluantes. Outre les descriptions poignantes, il faut aussi signaler le personnage fascinant que constitue Wallace, une force de la nature à la démarche brute et radicale mais pourtant s'avérant lui et son équipage extrêmement cultivés.
Ce personnage de fiction, s'il n'était pas inspiré par d'autres bien réels, suffirait presque à légitimer le fait que nous ayons affaire à une fiction plutôt qu'à un reportage. Car tout est raconté avec un tel souci de précision et d'authenticité que l'on se demande si le livre n'aurait pas été meilleur en poussant ce parti pris jusqu'au bout, et en montrant les pérégrinations de l'autrice parmi les sauveteurs d'animaux en haute mer. Ceci n'étant pas le cas, il devient difficile de démêler le vrai du faux.
Enfin, deuxième problème selon moi bien plus grave, le livre ressemble à un tract politique de deep ecology : à aucun moment la démarche du personnage principal n'est contredite et il est presque systématiquement érigé en héros, méprisant l'ensemble du reste de l'Humanité au nom d'une « nature humaine » qui ferait de nous la seule espèce mauvaise par essence, et la seule capable de nuire à un ordre naturel sacralisé. Alice Ferney tape avec la même virulence sur tout le monde : riche comme pauvres, tiers-mondiens comme occidentaux. Sans trop entrer dans la politique, je pense qu'il vaudrait mieux regarder les mécanismes socio-économiques qui nous poussent justement à nuire à l'environnement, plutôt que de s'emmurer dans une misanthropie fataliste.
On pourrait enfin ajouter quelques tournures de phrase un peu trop alambiquées (« gravide » au lieu de « fécondée », « gestante » au lieu d'« enceinte »), et on aurait vraiment l'impression que j'étrille ce bouquin. Mais c'est bien loin d'être mon intention : si malgré tout vous avez soif de parcourir les sept mers portés par une plume lyrique, le tout pour une noble cause, je ne peux que trop vous le recommander.
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Un journaliste norvégien rejoint l'expédition de wallace, l'écologiste militant et controversé, qualifié de radical par ses adversaires. Il l'observe, filme, défend sa cause, ses méthodes pour lutter contre la prédation, la sur pêche, le pillage des mers, le massacre des baleines, des requins et autres créatures des mers.
L'homme par une vision à court terme et uniquement tournée vers l'intérêt financier se croit autorisé à faire souffrir des créatures du monde vivant auquel il appartient lui-même et à détruire les mers, la planète et le monde du vivant en général, monde qui ne lui appartient pas.
Roman documentaire avec moments forts, violents qui a le mérite de poser les problèmes, de créer une prise de conscience mais peut-être un peu trop long et didactique.
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Voici un ouvrage différent qui sous couvert de roman rend hommage à un homme, Paul Watson, ici renommé Magnus Wallace.
Cet écologiste convaincu, souvent considéré comme un éco-terroriste, alors qu'il respecte la vie sous toutes ses formes, mène avec une foi remarquable un combat contre les massacreurs de cétacés et de requins. le combat est très inégal car les baleiniers sont protégés par des gouvernements qui se laissent acheter. En effet la viande de baleine et les ailerons de requins que l'on découpe sur l'animal vivant que l'on rejette à la mer où il agonise sur le fond marin, sont très appréciés des asiatiques et en particulier des japonais. Il
s'en prend aussi aux palangriers qui pêchent sans distinction toutes sortes d'animaux marins.
Quelques donateurs permettent à l'activiste d'acheter les bateaux et lui-même donne des conférences. Outre ce capitaine, il y a quelques personnes qui sont de tous les voyages et des bénévoles qui embarquent pour une saison sans toujours réaliser dans quoi ils s'engagent.
L'histoire est vue à travers les yeux d'un cinéaste norvégien venu pour comprendre et qui, fasciné par Magnus, filme plusieurs campagnes.

Alice Ferney est une autrice à suivre mais il y en a tant….
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Un cri. Ce roman inspiré de faits très réels est un cri.
Le narrateur, un photographe norvégien, accompagne Magnus Wallace, le très controversé mais ô combien franc, rentre-dedans et défenseur de la planète, dans ses expéditions contre les pêcheurs de baleines. Il le filme, il capture aussi toutes les images de ces animaux magnifiques et de leur mise à mort effroyable. Sa petite équipe de Gaïa et lui affrontent les délinquants des mers soutenus par les entreprises et les dirigeants menés par le fric.

C'est l'occasion de lire de très belles pages sur la nature, sur le lien rompu entre l'homme et l'animal, sur notre avenir, sur le comportement inhumain et monstrueux de bêtise de ceux que l'on appelle hommes. Magnus Wallace tient des discours flamboyants et est charismatique. Comme tel, il a beaucoup de disciples, mais aussi beaucoup d'ennemis.

« Les hommes se comportent comme des égoïstes et des vandales. Ils se montrent cruels les uns envers les autres et ils le sont envers les animaux.
L'espèce humaine allie intelligence et agressivité à un degré si élevé qu'elle est en train de détruire la planète ».

Puisse ce discours faire prendre conscience à l'humanité qu'il est grand temps de se retourner et d'agir.

J'ai beaucoup aimé suivre ces passionnés, ces bouteurs de feu, et contempler au passage le spectacle éternel (éternel, vraiment ? ) de ces grands mammifères dotés d'émotions que sont les baleines.
« Ceux de la mer mouraient sans un bruit. Nous étions là pour crier à leur place ».
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Dès les premières pages, en découvrant le personnage central du roman, Magnus Wallace, fervent défenseur du monde marin, on pense tout net à Paul Watson, créateur de la Sea Sheperd Conservation Society après son exclusion de Greenpeace. Ayant vu les vidéos parlantes diffusées par Sea Sheperd, j'ai un peu craint que le rendu littéraire ne soit pas à la hauteur, d'autant plus que le seul livre d'Alice Ferney que j'avais tenté de lire était "Paradis conjugal", et je l'avais carrément abandonné.

Mais voilà.
L'océan, avec son trilliard de litres d'eau salée, y est magnifique et effrayant, nourricier et tueur, passif et tout-puissant.
Peut-être est-ce dû au fait que j'avais des images correspondant à ce combat en tête, mais j'étais toute ouïe sur le pont du bateau de Magnus Wallace, admirative face à une telle pugnacité dans son engagement, à une telle efficacité dans son leadership.
Il y a un monde entre ceux qui admirent les baleines et ceux qui les défendent.

"La détermination est une qualité qui se lit dans le moindre choix de l'homme."

Avec ce roman, Alice Ferney offre au minimum un portrait respectable d'un activisme justifié et nécessaire, et au mieux l'envie de donner un coup de barre pour réajuster notre cap.
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Avant d'embarquer sur l'Arrowhead, le narrateur mène une enquête auprès d'autres ONG qui partagent le même combat que la capitaine du bateau, Magnus Wallace. Son diagnostic est sans appel : ces ONG ne servent pas à grand-chose parce que les dirigeants préfèrent l'influence que leur confère leur statut de dirigeant d'une ONG au combat.
Il vous suffira de faire une petite recherche sur internet pour comprendre de quelles ONG et de quels dirigeants l'auteur s'est inspiré. J'avoue peu aimer le mélange-vérité - fiction, mais j'ai appris beaucoup de choses grâce à ce livre. Il a aussi le mérite de poser une question qui fâche : est-il possible de se battre pour certaines causes en restant dans la légalité.


Lien : https://dequoilire.com/le-re..
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Dans le règne du vivant, Alice Ferney nous raconte le combat de Paul Watson alias Magnus Wallace, pour la protection du monde marin, face au génie destructeur du monde humain.
Ce livre est un manifeste écologique. L'auteur exprime admirablement ses convictions en nous racontant 40 années de la lutte écoterroriste menée par Paul Watson pour protéger le monde marin contre la surpêche et la pêche illégale.
A découvrir, à redécouvrir et à partager absolument.
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