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La Cour des Dames tome 3 sur 3
EAN : 9782081221406
323 pages
Flammarion (18/05/2009)
3.74/5   94 notes
Résumé :
Un royaume de France au bord du gouffre, menacé par des guerres incessantes et par un conflit religieux de plus en plus sanglant. Le feu des fêtes et celui des bûchers, l'ardeur des batailles et celle des luttes de palais.

Un souverain dépassé par les événements, ballotté entre deux familles - les Montmorency et les Guises - plus avides que jamais de pouvoir et de richesse. Une reine d'Écosse, une bâtarde légitimée...

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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Rien ne va plus au royaume de France, en proie à des guerres incessantes et à un conflit religieux prenant de plus en plus d'ampleur et devenant de plus en plus sanglant. Tiraillé entre les Guise et les Montmorency, deux familles ennemies représentant les deux factions jusqu'au sommet de l'Etat, le roi Henri II, mal conseillé par sa favorite Diane de Poitiers, ne parvient pas à calmer les passions. Humble et discrète, la reine, Catherine de Médicis, peine à asseoir son autorité. La mort du roi suite à un mauvais coup de lance reçu dans l'oeil lors d'un tournoi et l'avènement du jeune et éphémère François II, vont bouleverser la donne et placer Madame Catherine et les Guise sur le devant de la scène ce qui ne va pas arranger les choses...
Ce troisième volet de la saga de « La cour des dames » est celui qui fait le plus la part belle aux personnages secondaires et romanesques comme les deux demi-frères Gautier et Simon de Coisay devenus père et oncle de la jeune et belle Françoise sur la tête de laquelle s'accumulent tous les malheurs du monde ce qui fait basculer ce tome dans le pur roman historique. Les évènements réels sont encore là (désastre de Saint-Quentin, mort d'Henri II, conspiration de la Renaudie, répression féroce contre les Protestants), mais passent au second plan quand ils ne servent pas de simple toile de fond. Bien qu'intitulé « Madame Catherine », celle-ci n'occupe qu'une modeste place dans l'intrigue, ce que l'on peut regretter, le personnage historique étant aussi important sinon plus que Diane de Poitiers que l'on suit pourtant jusqu'à la fin. Livre intéressant, écrit dans un style vif et agréable qu'on ne peut que conseiller aux amateurs d'Histoire (en raison du sérieux et de la qualité de la documentation) même s'il semble un peu inférieur aux deux premiers.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Encore une trilogie terminée bien trop rapidement. Mais, à la fois, comment résister ?
Dans ce 3ème opus, l'auteur précise qu'il met plus en avant les aventures des Frères Coisay. J'ai trouvé que cela ne se sentait pas spécialement.
Par contre, je n'ai pas pu m'empêcher de vibrer pour eux ainsi que pour Françoise.
Je me disais également que l'époque devait parfois être bien difficile à vivre, entouré de toute cette violence. Je me demande comment les gens du commun faisaient pour supporter la vue de l'échafaud par exemple.
Les psychologues d'aujourd'hui auraient eu bien du travail à l'époque.
Et l'époque, parlons-en : L Histoire se poursuit et, dans ce dernier volet de la "Cour des Dames", on peut vivre le décès d'Henri II, la prise de pouvoir de François II, son décès, le retour de Marie Stuart en Ecosse. L'aventure s'achève avant la Saint-Barthélemy.

Une toute belle trilogie en tout cas.
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C'était une femme pieuse et superstitieuse, très intelligente mais surtout sans scrupule. Son dessein politique fut de maintenir ce qui restait d'autorité royale au milieu des intrigues de parti et des guerres de Religion. Elle a voulu tenir la balance entre les catholiques et les protestants, et éviter la guerre civile étrangère, pour sauver l'intégrité du royaume. Elle crut pouvoir travailler à la réconciliation religieuse des frères ennemis. Pour tous les actes de sa vie, des plus innocents aux plus importants, la dauphine puis la reine de France à ses épousailles avec Henri II. Catherine est férue d'astrologie et fait construire son propre observatoire à Paris, dont une colonne est encore visible à côté de la Bourse du commerce. Elle consulte les astrologues. Mais celui qui la rassure est le célèbre mage de Salon-de-Provence: Michel de Notre-Dame. Plus tard elle s'entiche de Nostradamus, un ancien vendeur de philtres, qui deviendra le médecin attitré de leur fils le futur Charles IX. Aujourd'hui madame Catherine fait encore couler beaucoup d'encre pour le plus grand plaisir des lecteurs attachés à la grande histoire.
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Des trois tomes, c'est celui qui m'a le moins emballé de par son aspect plus romancé qu'historique.

J'ai même été ravie de voir que c'était le plus court de la trilogie.

En effet, dans cet ultime tome, le récit revient fréquemment autour des personnages fictifs : les frères Cosay. Je me rends bien compte que cette astuce permettait de raconter aux lecteurs ce qui se passait en dehors de la cour, notamment les futures guerres de religion qui conduiront une vingtaine d'années plus tard à la Saint Barthélémy, les complots, etc. Dans cet ultime tome, nous suivons le roi Henri II, un roi complètement effacé, obéissant à sa maîtresse Diane de Poitiers et entouré d'une cour de personnages cupides, vils. Nous suivons également la montée discrète de son épouse, Catherine de Médicis dans les sphères du pouvoir, mais cet aspect n'intervient que vers la fin et de manière discrète. J'avoue ne pas comprendre le titre de cet ouvrage : Madame Catherine : je pensais en effet lire un récit plus centré sur la reine et non sur des protagonistes fictifs.
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Et voici le tome 3 de cette mini saga, La cour des Dames.
Un roman plus Dumasien avec une incursion plus remarquée des personnages imaginaires que sont les frères Coisay et avec une tournure plus dramatique de l'ensemble à telle fin qu'il ne reste dans les dernières lignes que Simon dont les interventions jusque la étaient bien secondaires.
On aurait pourtant pu avoir un tome supplémentaire au lieu de n'évoquer que rapidement la mort de François II et aller jusqu'au sacré de Henri IV pour boucler la boucle.
Il restait tant à dire sur Catherine de Medicis et sur cette trame menant immanquablement aux guerres de religion.
Le roman en tous cas est très bien ecrit, centre cette fois sur le règne d'Henri II jusqu'à sa mort et au départ des Guises
La fin qui se veut un message d'espoir révèle pourtant un horizon bien sombre.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les deux cavaliers foncèrent l'un vers l'autre au grand galop, debout sur leurs étriers. Fracas du choc, raclement des lances sur les écus, dérapage des chevaux dans la poussière : tout cela tétanisa l'assistance. Les deux montures s'affaissèrent sur la croupe ; celle de Montgomery se releva tout de suite, et le cavalier, saisissant l'arçon, s'y rétablit sans peine.
Mais Le Malheureux, lui, finit la course tout de biais ; le roi, se cramponnant tant bien que mal à l'encolure, vacilla bizarrement, avant de se laisser glisser dans les bras des valets de lice.
Une clameur d'abomination s'éleva des tribunes.
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– C'est la demeure du règne qui vous est commandée, mon ami , pas le manoir d'un commis au vivres ! La favorite ne cachait pas sa déception.
– Voyez cet accès, sur la droite , j'y aurais aimé quelque portique, voire un arc de triomphe – pas ce vulgaire portail de ferme ! Quant aux galeries, là derrière, elles sont bien trop étriquées , on dirait un cloître miteux... Allons, monsieur, fabriquez-nous de la grandeur ! Ce que je vois ici n'est digne ni de moi, ni de vous.
Joignant le geste à la parole, elle renversa le petit portail de bois peint qui, sur la maquette, figurait l'accès aux nouveaux offices d'Anet.
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- ce qu'il faudrait, rebont-elle, c'est que les tribunaux nous condamnent une nouvelle fournée d'hérétiques. Cela ferait du bien à répartir...
- Nous n'aurions qu'à tirer au sort ...
- Je ne plaisante pas ! protestat Diane
- Mais moi non plusn ma chère. Moi non plus...
Là-dessus, l'un et l'autre étaient on ne peut plus sérieux.
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Le début de juillet fut marqué par de grandes fêtes à paris. la capitale entière pavoisait au chiffre de la reine, couronné quelques temps plus tôt.
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Le 7.04.19, Franck Ferrand évoquait Chaval dans une émission consacrée à Sempé, dans "Vivement Dimanch"e (France 2).
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