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EAN : 9782070645183
136 pages
Gallimard (12/04/2013)
3.73/5   368 notes
Résumé :
Le jour où sa mère est morte, Meursault a remarqué qu’il faisait très chaud dans l’autobus qui le menait d’Alger à l’asile de vieillards, et il s’est assoupi. Plus tard, dans la chambre mortuaire, il a apprécié le café que lui offrait le concierge, a eu envie de fumer, a été gêné par la violente lumière des lampes électriques. Et c’est avec une conscience aiguë du soleil qui l’aveugle et le brûle que l’employé de bureau calme et réservé va commettre un acte irrépara... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (87) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 368 notes
♫Tu partiras mamie, c'est de ton âge
Et tu seras parmi les tiens au sein des nuages
Tu partiras mamie, t'as bien raison
Loin de l'ennui, loin de la pluie, loin des saisons♫
-Boulevard des Airs- 2018 -
---♪---♫---🌊---🌹---🌊---♫---♪---
D'un Projet de Loi, nous voilà Prévenus
Tout condamné ......Il n'y a pas d'issue
Aujourd'hui, on n'a plus le droit...
ou peut-être hier je ne sais pas !!?
Absurdité de l'Homme et de la Vie en général,
Celle-ci menant toujours à une fin tragique.
Ne prenez pas le deuil, c'est elle qui me l'a dit
Tout n'est que poussière dans le vent
Sans foi, mais tout en convictions souvent tu nous diras
Je ne crois que ce que je voie
Alors hier on a semé tes cendres à St Jean le Thomas
On dit jamais assez qu'on s'aime à ceux qu'on sème
Ainsi soit-il ou Incipit pretexte à te dire on t'aime Mamie...🌹

Merci de votre compréhension
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Certes, j'avais déjà lu "L'étranger" de Camus et l'avais même relu plus tard car la première fois, étant peut-être trop jeune, j'étais passée à côté et ne l'avais pas compris. Aussi, lorsque j'ai vu cette bande-dessinée qui était sur la table de ma tante hier, je n'ai pu résister à l'idée de m'y replonger dedans, une fois encore, mais sous un angle différent cette fois-ci.

J'ai été frappée et surtout admirative par la beauté des illustrations et la retranscription en bande-dessinée de l'oeuvre d'Albert Camus (c'était loin d'être un pari réussi d'avance et pourtant Jacques Ferrandez l'a remporté haut la main). C'est toujours délicat d'adapter un texte de littérature en bande-dessinée, surtout lorsqu'on s'attaque à un texte d'une telle renommée mais là, j'avoue que j'ai été bluffée ! le lecteur suit ainsi le parcours de Meursault, du jour où il apprend la mort de sa mère (et pour laquelle il ne versera pas une larme, chose qui lui sera plus tard reproché lors du procès), jusqu'à sa condamnation à mort pour avoir abattu de cinq coups de pistolets un arable en voulant prendre la défense de son ami Sintès.

Un ouvrage qui nous plonge sur le sens que nous devons donner à nos vies, sur la justice des hommes et de celle de Dieu pour ne citer que cela car l'ouvrage de Camus est bien plus encore mais cela, je n'ai pas besoin de vous le dire. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans la lecture de cette adaptation car je vous garantis que vous ne serez pas déçus !
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" L'étranger" d'Albert Camus en bande dessinée. Il fallait le faire.
Jacques Ferrandez a très bien rendu la distance que vit Meursault par rapport à sa vie, par rapport aux faits qu'il vit. En lisant la bande dessinée, je le vois comme un homme qui ne s'est pas encore éveillé aux sentiments, comme un homme qui doit encore goûter à la vie.
Quand j'ai lu le roman, je l'ai ressenti comme un homme étranger à sa vie.
Quand j'ai lu le roman, c'était sa particularité : un homme que rien ne semble atteindre, qui ne semble pas avoir d'opinion bien particulière, qui semble insensible aux sentiments de sa petite amie.
L'album se présente en deux parties. La vie depuis l'enterrement de la maman jusqu'à l'assassinat de l'arabe qui en voulait en vérité à l'ami de Meursault.
La deuxième commence à l'arrestation jusqu'à sa condamnation et ses pensées en prison.
Un moment que j'ai apprécié parmi d'autres , c'est pendant le procès où on revoit une scène du Schpountz joué par Fernandel , moment où l'acteur prononce des phrases terribles sur la condamnation à mort et ce, sur différents tons. Ce moment revient pendant le procès avec un Fernandel hilare.
L'auteur connaît la pensée de l'écrivain même si en lisant le roman, c'est difficile de traduire les réflexions de Camus en bande dessinée.
Les illustrations de la ville d'Alger, des alentours, des personnages sont magnifiques. Ce sont de vrais tableaux.
Encore une chose, que de gouttes de sueur perlent sur les faces des personnages pour exprimer la sueur sous la chaleur, l'angoisse, la colère...
Une très belle découverte .


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L'Étranger d'Albert Camus est une oeuvre concise et puissante qui continue de résonner en moi longtemps après sa lecture. L'adapter en roman graphique était une gageure, sans doute parce que les mots de Camus ont une force suggestive incroyable et qu'y poser des images pourrait dénaturer l'intention du texte.
Camus appartient à mon panthéon littéraire. Aussi je suis allé sur la pointe des pieds vers cette adaptation...
Autant vous avouer tout de suite que j'ai été subjugué par la réalisation de Jacques Ferrandez qui rend ici un magnifique hommage autant à l'écrivain qu'à l'une de ses oeuvres emblématiques.
Les dialogues et la voix-off respectent le texte tandis que les dessins traduisent l'intensité du propos.
La dimension solaire chère à Camus courent sur les pages, c'est la lumière accablante de Marengo ou d'Alger, c'est l'amour de Marie Cardona, la sensualité de ses gestes, la plage, le soleil ardent qui pèse sur un après-midi ordinaire, son reflet tranchant sur la lame blanche d'un couteau...
Le narrateur, Meursault, a un visage, des gestes, côtoie d'autres personnages qu'on reconnaît aussitôt, mais il continue pas moins à tenir à distance sa vie, à lui être étranger comme s'il était indifférent à tout et c'est magnifiquement rendu. le regard des autres aussi, leur jugements, le condamnant par avance, le procès, l'attente après...
On pourrait même trouver à Meursault une ressemblance avec la beauté fulgurante et révoltée de James Dean, tout droit sorti d'À l'est d'Éden...
La vie est là, se faufilant parmi les tranches du récit, ordinaire et nonchalante, elle passe comme un film que l'on revoit, des scènes quotidiennes de la rue se succèdent, Meursault les traverse, fragile et rebelle.
Tiens, à propos de film, l'extrait du film que sont allés voir au cinéma Meursault et sa fiancée, le Schpountz, est un pur bonheur, permettant de visionner un Fernandel criant d'authenticité, récitant un article du code civil, « Tout condamné à mort aura la tête tranchée », jouant sur les sentiments les plus divers que cette phrase inspire au personnage. Un régal !
C'est un mélange de clair-obscur subtilement dosé, où parfois le texte s'esquive, vient alors la force saisissante des images dans cette machination implacable, kafkaïenne qui avance vers le dénouement. Ici la force magistrale de l'album ne trahit en rien l'oscillation entre réalité et hallucination, rêve et cauchemar, continuant d'instiller dans l'esprit du lecteur cette dose de doute qui brouille les pistes comme dans le récit original.
Le rendu final est impressionnant.
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Un grand merci à Asphodèle pour ce beau cadeau. Camus fait partie de mon Panthéon littéraire. Et L'Etranger est une oeuvre que j'apprécie beaucoup. Jacques Ferrandez lui rend hommage avec cette bande dessinée qui s'apparente plus à un roman graphique à mon sens. le texte est respecté à la lettre et le dessin est fabuleux. En effet, nous avons les belles couleurs chaudes d'Alger et, surtout, un décor qui restitue l'ambiance de l'époque. S'attaquer à une telle oeuvre pour la mettre en BD est presque un challenge. En effet, si vous vous souvenez, Meursault n'est décrit qu'à travers des aspects psychologiques. D'où la difficulté... Chaque lecteur a pu se créer sa propre image de ce personnage et nous l'apporter ainsi sur un plateau aurait pu desservir l'album. Pourtant, il n'en est rien de mon côté et je trouve judicieux d'avoir prêté à Meursault les traits d'Albert Camus lui-même.

Cette adaptation est un bon moyen pour faire connaître le texte original.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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critiques presse (8)
BulledEncre
26 juillet 2013
Un album magistral tiré de l’oeuvre – non moins splendide – d’Albert Camus. Jacques Ferrandez rend toute la dimension lumineuse de cette machination kafkaïenne. La narration implacable, associée à une mise en page habile, plonge le lecteur dans les méandres d’une intrigue minutieusement orchestrée.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDSelection
17 mai 2013
L’absurdité humaine et la chaleur oppressante de cette longue nouvelle sont parfaitement reconstituées, voire exacerbées, par les aquarelles et les compositions pleine page dont le dessinateur a l’habitude de ponctuer ses autres bandes dessinées : un beau tour de force qui donne vraiment envie de relire (ou de lire) le roman !
Lire la critique sur le site : BDSelection
BDGest
14 mai 2013
Récit fidèle pour les lecteurs d'Albert Camus, cette bande dessinée enrichit la culture générale de ceux qui l'ont ignoré ou qui y ont échappé lors de leurs études en leur faisant agréablement découvrir un roman majeur d'un grand auteur.
Lire la critique sur le site : BDGest
Cette adaptation de l’Etranger par Jacques Ferrandez est parfaite. Le travail de réécriture, les choix opérés et le rendu final témoignent de la virtuosité de l’auteur. Il a su reraconter sous une forme nouvelle cette histoire étrange et bouleversante.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Lexpress
23 avril 2013
Ferrandez adapte le roman de Camus avec le plus grand soin et un respect profond. L'oeuvre, dessinée à partir d'aquarelles, est divisée en deux parties. L'une, placée sous le soleil, jusqu'à l'acte gratuit. L'autre, décrivant Meursault entrant dans sa nuit. Puissant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Actualitte
22 avril 2013
Avec L'étranger, Jacques Ferrandez ose ce défi classique et redoutable qui est de mettre un visage sur un nom mythique : Meursault. [...] Ferrandez réussit à donner une formidable intensité aux scènes emblématiques du récit...
Lire la critique sur le site : Actualitte
Sceneario
18 avril 2013
L'on reconnaîtra que Jacques Ferrandez réussit pleinement son adaptation grâce, tout d'abord, à un jeu de construction et de découpage qui reste fidèle au roman d'origine. A cet égard, il ne manquera pas de conserver la vision purement intimiste de la narration judicieusement épurée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LeFigaro
12 avril 2013
À l'occasion du centième anniversaire de la naissance de l'écrivain et philosophe, l'artiste publie une adaptation de L'Étranger, qui restitue à la fois l'ambiance de l'époque et l'esprit des lieux.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
"Comme tout le monde, j'ai lu les comptes-rendus dans les journaux. Mais il y a certainement des ouvrages spéciaux que je n'ai pas eu la curiosité de consulter. Là, peut-être, j'aurai trouvé des récits d'évasion. J'aurais appris que dans un cas, au moins le hasard et la chance, une fois seulement, avaient changé quelque chose. Une fois ! Dans un sens, je crois que cela m'aurait suffi...mon cœur aurait fait le reste..."
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Je crois que j'ai dormi. Des bruits de campagne montent jusqu'à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissent mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entre en moi comme une marée. À ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes hurlent. Elles annoncent des départs pour un monde qui maintenant m’est à jamais indifférent. Pour la première fois depuis bien longtemps, je pense à maman. Il me semble que je comprends pourquoi à la fin d'une vie elle a pris un « fiancé », pourquoi elle a joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s'éteignent, le soir est comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s'y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n'avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir… Comme si devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, je sens que j’ai été heureux, et que je le suis encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me reste à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine.
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L'audience a été levée.
Dans l'obscurité de ma prison roulante, je retrouve un à un, comme du fond de ma fatigue, tous les bruits familiers d'une ville que j'aimais et d'une certaine heure où il m'arrivait de me sentir content.
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[Marie :] Je me demande finalement si je t'aime... Tu es bizarre...
...C'est sans doute à cause de cela, mais peut-être un jour, tu me dégoûteras pour les mêmes raisons...
Moi, je veux me marier avec toi.
[Meursault :] Dès que tu le voudras...
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-croyez-vous en Dieu? (Le juge)
-non. (Meursault)
-mais c'est impossible! Tous les hommes croient en Dieu! Même ceux qui se détournent de son visage!!
C'est ma conviction. Si je devais jamais en douter, la vie n'aurait plus de sens. Voulez-vous que ma vie n'ait pas de sens?
-je ne sais pas, ça ne me regarde pas...
.....
Je n'ai jamais vu d'âme aussi endurcie que la votre.. Regrettez-vous votre geste?
-c'est à dire, plutôt que le regret véritable, j'éprouve un certain ennui...
-c'est fini pour aujourd'hui Monsieur l'Antechrist...
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Videos de Jacques Ferrandez (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Ferrandez
À l'occasion de la 33ème édition du festival "Etonnants voyageurs" à Saint-Malo, Jacques Ferrandez vous présente son ouvrage "Suites algériennes : 1962-2019. Vol. 2. Seconde partie" aux éditions Casterman.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2762559/jacques-ferrandez-suites-algeriennes-1962-2019-vol-2-seconde-partie
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

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