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3,99

sur 7693 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je me suis finalement laissé tenter par cet engouement pour le premier tome de la série de Ferrante. Et au final, je dois bien avouer que je ne suis pas si emballée que ça. C'est certes une belle histoire d'amitié campée dans une Italie qui me fait envie depuis si longtemps. Malheureusement, je ne m'y suis pas sentie si bien que ça. J'ai trouvé des longueurs, une écriture qui m'empêchait de respirer quelques fois tellement il y avait de mots. C'est dommage, parce que le prologue avait de suite capté mon attention et je me suis dit que ça augurait très bien pour la suite. Je dois avouer également avoir mis le livre de côté à la fin de la première partie en me disant que ce livre n'était pas pour moi. Mais je ne suis pas le genre à baisser les bras… je l'ai donc repris. Bien que la partie sur l'adolescence m'ait plus plu, je reste quand même un peu déçue par cette lecture. Mais je peux tout de même comprendre que certaines personnes l'aient adorée. Bref, ce n'est pas si vite que ça que je lierai le deuxième tome… d'autres lectures me convenant mieux m'attendent !
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A la fin des années cinquante, Elena et Lila grandissent dans un quartier populaire de Naples. Leur amitié ne quitte pas ses rues et ignore la ville qui se développe avec laideur au-delà. Leur univers restreint est celui des familles pauvres confrontées à la violence domestique et à celle de la camorra, mais aussi à une prise de conscience politique favorisée par le parti communiste. Dans ces conditions les études, pour lesquelles les deux amies sont douées, constituent, à condition que leurs parents en acceptent l'idée, une échappatoire.

De l'enfance à l'adolescence on suit la vie quotidienne de ces deux napolitaines proches bien que très différentes. Elena, la narratrice, exprime constamment l'ambiguïté de ses sentiments vis-à-vis de Lila, plus dominatrice et meneuse qu'elle, plus vive et ingénieuse aussi. Suivant les choix imposés par leurs parents et leur personnalité, selon les époques, les deux amies vont souvent se rapprocher et s'éloigner, pour finalement suivre des voies divergentes.

La mystérieuse Elena Ferrante peint une fresque colorée et réaliste de la ville emblématique de l'Italie du sud. Elle décrit aussi avec beaucoup de finesse les hauts et les bas des sentiments amicaux et leur ambivalence. Et même si on peut regretter la rédaction trop linéaire de ce roman, rendant parfois sa lecture barbifiante, on a très envie d'en connaitre la suite.
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L'amie prodigieuse est un livre très remarqué et très lu ; d'ailleurs, le quatrième tome ne devrait plus tarder à sortir en France.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'univers de Lila et Lena. Principalement, je pense, parce que je trouve le personnage de Lila antipathique, et que les histoires de compétitions scolaires, franchement, ça ne m'intéresse pas tellement (voire pas du tout). N'eût-ce été que ce livre concourt au prix CL, je ne l'aurais d'ailleurs pas lu jusqu'au bout. J'ai trouvé plus d'intérêt à la partie Adolescence, à partir des vacances de Lena à Ischia.

En fait, il ne se passe pas grand chose dans ce livre à l'écriture plutôt lourde. Ce qui est intéressant, mais pas assez développé à mon gout, c'est la peinture d'une Naples des années 50, avec ses petits quartiers, sa pauvreté, d'où la Mafia n'est jamais très loin, l'accès à l'éducation réduit, et les femmes soumises au bon vouloir de la gente masculine, machiste et violente. J'ai beaucoup aimé également les relations décrites entre les habitants du quartier, les liens de famille, les petites histoires, les secrets connus de tous, les petits boulots qui font vivre la famille... Je retrouve en partie aujourd'hui encore cet aspect-là, quand je pars en vacances dans les Pouilles, dans ma belle-famille.
Ma conception de l'amitié n'est pas liée à un lien de subordination (parce qu'on a quand même un peu l'impression qu'il y a de ça, entre Lila et Lena), ni à une admiration sans borne, pas plus qu'à une compétition. Voilà peut-être pourquoi l'"amitié" entre Lena et Lila, qui fait ses quatre volontés, super intelligente, dont tous les gars sont amoureux, qui écrit avec génie, qui a des "délimitations", au centre de toutes les intrigues, m'a paru plutôt improbable.
J'ai fini ce livre sans déplaisir, mais pas tellement convaincue d'avoir envie de lire la suite.
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Et voilà, je viens de finir le 1er tome de la série de cette "amie prodigieuse".
Cette lecture a été un peu longue à mon goût. En fait, je m'attendais à autre chose, une histoire plus vivante, plus rythmée.
L'auteur raconte, sous la voix de Lena, la vie d'un quartier populaire de Naples dans les années 50, la vie de quelques familles, des enfants qui grandissent passant de l'enfance à l'adolescence : amitiés, amours, conflits, jalousies...
Ce roman est une carte postale de l'Italie des années 50 et de sa jeunesse.
Personnellement, pour ce 1er tome, je ne trouve pas que le titre représente cette histoire. Lena, la narratrice, nous raconte sa propre histoire et l'histoire de Lila. Je n'ai pas ressentie cette amitié. Leur relation est, je trouve, ambigüe. Certes, elles sont liées depuis l'enfance, même école primaire, même quartier, même relations de voisinages, les familles se cotoient... Mais je trouve leur relation tendue : amitié, jalousie, l'une semble subjuguée par l'autre sans que l'on sache laquelle, l'une semble sous l'emprise de l'autre sans que l'on sache laquelle... le regard de l'autre parait tellement important. C'est flou... Il en ressort une atmosphère où le lecteur ne sait pas où les protagonistes de l'histoire se situent...
Mais peut-être est-ce ainsi dans la vie. On se cherche, on cherche aussi notre place par rapport à notre entourage, chacun veut se faire sa place...
Je tenterai de lire le 2ème tome, mais pas tout de suite... Je ne suis pas trop pressée...
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Désolé, les filles.

Il semble y avoir ici une très grosse majorité qui trouve ce livre formidable. Mais les critiques insistent beaucoup sur une histoire d'amitié qui m'a laissé assez indifférent. Est-ce une histoire de filles que les garçons ont du mal à apprécier ?

Il y a aussi une minorité de critiques qui trouvent ce livre ennuyeux. Je n'ai pas essayé vérifier si le genre des commentateurs avait une influence.

Mais, en tant que mec peu perméable à certaines sortes de sentimentalisme, je témoigne que ce livre a d'autres intérêts que ces histoires de filles. Pour moi il est surtout une chronique sociale magnifique. La lutte des classes y est une réalité palpable, la lutte pour la survie du prolétariat s'y illustre d'une façon qui parle autant au coeur qu'à la raison. Elena Ferrante y décrit une organisation urbaine qui a sans doute disparu, mais son témoignage m'a vraiment donné à penser ; toute nostalgie mise à part il faut que cette mémoire soit écrite, et l'auteure fait ça discrètement mais avec efficacité. Les rapports entre filles et garçons, dans ce cadre historique, sont aussi très bien décrits, j'ose seulement espérer que peu à peu ils changeront.*

En bref : lisez ce livre, les garçons, il est fait aussi pour vous.

* Quelle prudence pessimiste dans ce futur !
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Un livre qui m'a surprise là où je ne m'y attendais pas ; je pensais plonger dans le récit léger d'une amitié entre deux filles dans l'Italie de l'après-guerre, mais c'est beaucoup plus subtil que cela.

Lila et Elena se connaissent depuis toujours. Elles grandissent dans des immeubles voisins d'un quartier pauvre de Naples, et traversent ensemble l'enfance puis l'adolescence. Elena, la narratrice, raconte leurs rêves, leurs attentes, leurs interrogations, dans un monde réduit à leur environnement violent, où les enfants sont élevés dans les cris et à coups de torgnoles.

Ce n'est pas ce que j'ai préféré dans ce roman. L'histoire n'a rien d'extraordinaire, j'y ai trouvé des longueurs et je n'ai pas accroché à la narration sèche. En outre, je ne me suis pas vraiment attachée aux deux filles, et la multitude de personnages m'a parfois égarée. Toutefois, l'auteur est indéniablement doué pour retranscrire en quelques lignes "le bruit et l'odeur" (pour citer un grand Président) d'un quartier populeux où sévissent la laideur, la bêtise et la jalousie, et où les filles sont vouées à devenir de bonnes épouses.
Mais ce que j'ai vraiment aimé, c'est le cadre historique dans lequel Elena Ferrante inscrit son roman : la reconstruction d'un pays, et notamment de la ville de Naples à l'aube des années '50, qui enterre son passé fasciste sous les fondations de nouveaux immeubles en béton porteurs de confort et de modernité, qui se tourne vers l'avenir en développant avec optimisme des entreprises familiales, et qui s'éveille à une conscience politique plus juste.
En ce sens, plus qu'une simple histoire d'amitié, il s'agit davantage -pour moi- d'un roman social. Et il se fait même sociologique lorsque l'auteur aborde le thème du transfuge de classe, quand l'une des filles parvient à mener de brillantes études et mesure la distance qui l'éloigne peu à peu de son milieu d'origine. On suit alors ses espoirs, ses doutes et sa honte, et j'ai énormément apprécié cet aspect du récit.

C'est pourquoi, malgré mon faible intérêt pour les péripéties amoureuses des deux amies, je compte poursuivre ma lecture de cette tétralogie pour suivre l'évolution de ce personnage : réussira-t'elle à quitter son milieu ? Et à quel prix ?
Réponse dans le tome 2.
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Je me sens presque gênée de ne pas apporter ma voix au concert de louanges qui a salué ce roman.
Qu'est ce qui n'a pas fonctionné ? J'ai du mal à l'analyser.
Peut-être a-t-on trop parlé de ce livre, peut-être que mon attente était trop grande.
Toujours est-il, que je ne suis pas devenue l'amie de ces deux jeunes filles.
Elles m'ont laissée en dehors de leurs jeux et de leurs préoccupations.
J'ai trouvé qu'elles avaient beaucoup d'amis, de parents, de relations et je m'y suis perdue.
Ceci est mon ressenti, il n'engage que moi. Je ne mets absolument pas la qualité du livre en question.
S'il a conquis un public aussi large, il y a sûrement de très bonnes raisons.
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Elena Ferrante nous entraîne avec L'amie prodige dans les quartiers pauvres du Naples de la fin des années cinquante avec pour personnages principaux deux petites filles Lila et Elena, douées pour les études. Seulement une des deux va poursuivre un cursus scolaire. Très liées l'une à l'autre nous les voyons évoluer et grandir jusqu'à leurs seize ans.

Ce premier tome de la trilogie se lit avec aisance malgré certaines longueurs et redondances. le style simple et efficace nous incite à découvrir la métamorphose des différents personnages (un peu trop nombreux !).

Une lecture plaisante que je poursuivrai avec le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste.

Cependant, sans plus.
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J'ai fini par lire ce livre au vu des nombreuses critiques élogieuses, seulement je n'ai pas vraiment accroché. C'est une lecture sympathique mais pas exceptionnelle à mon sens.
J'ai beaucoup aimé le positionnement de l'histoire dans un quartier populaire de Naples dans les années 50 avec ses descriptions tendres bien que la violence soit partout. le lieu, l'ambiance, l'époque se prêtent très bien à un roman fleuve et tout était donc possible. La camora en toile de fond même si finalement elle n'est pas au coeur de l'histoire, on pressent son implication dans de nombreux faits mal compris des enfants.
Les deux fillettes inséparables que nous découvrons au début de l'histoire sont la narratrice et celle qui sera son amie prodigieuse ainsi que le laisse penser le titre du roman. Toutefois je n'ai pas été transportée par cette amitié naissante et ses développements, j'ai plutôt ressenti une jalousie constante de la narratrice à l'encontre de son amie, et inversement d'ailleurs. J'ai eu l'impression que ces deux fillettes s'attachaient l'une à l'autre pour de mauvaises raisons, qu'il s'agissait plus de subir une influence que d'aimer l'autre et développer une complicité amicale. La compétition est constante entre les deux et du coup pesante.
La narration étant le fait de Lila exclusivement, il est difficile de cerner les réelles intentions de Lina. S'est-elle attachée à elle par amitié, par habitude de la voir la suivre partout ou par intérêt (inconscient?) puisqu'elle ne pourra pas continuer à étudier en classe mais aura les leçons grâce à son amie? le personnage de la maîtresse joue d'ailleurs parfaitement sur cette dernière raison pour motiver Lina à étudier seule en rappelant à Elena de dire toutes les nouvelles matières qu'elle va étudier afin que l'autre s'instruise seule, dépasse son amie et finalement l'aide à réussir. L'ambiguïté des motivations est constante.
Lina finira par s'en sortir mais sa personnalité n'est pas très engageante: elle utilisera autant ses capacités et ses talents que les gens autour d'elle ou son physique très avantageux pour arriver à ses fins. Quant à Lena, sa personnalité peu sûre d'elle qui essaie de s'affirmer sans réussir à se détacher de son alter ego la rend faible, envieuse, et assez peu sympathique au final.
Le foisonnement de personnages, les nombreuses anecdotes, les retour en arrière après des digressions importantes et des longueurs dans le roman ne m'ont pas aidée à m'y sentir à l'aise.
Du coup c'est un bilan très mitigé pour ce roman, je ne sais pas si je lirai la suite, j'ai un peu peur de m'ennuyer mais en même temps cette série à tellement plus que je ne comprends pas pourquoi je n'accroche pas.
#ChallengePlumesFéminines2019 item8 un roman avec une fillette sur la couverture
#Séries2019
#ChallengeMultiDéfis2019 item 42 coup de cœur d'un autre challenger
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Deux jeunes filles napolitaines, deux caractères à l'opposé,l'un très affirmé et l'autre plus timide dès leur plus tendre jeune âge et pourtant une histoire d'amitié des plus profondes.
Une atmosphère bien lourde comme on l'aime, bien sûr me direz vous, nous sommes dans le sud de l'Italie, avec tous ces enfants qu'on a suivi de leur enfance à leur adolescence.
Entre Lila, Elena, notre narratrice et leurs amis, Pasquale, Alfonso, Stefano, Carmela, Nino, Marcelo et j'en passe... Certes on a de quoi s'occuper l'esprit dans cette saga ritale mais... mais il m'a manqué le rythme, les rebondissements pour que ça soit réellement passionnant.
Trop de longueurs sur le milieu et trop de platitude à mon goût pour un roman à l'étiquette de Saga... Cela dit, je tenterai le 2è tome pour voir ce que nous réservent nos deux jeunes demoiselles.
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