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3,2

sur 587 notes
Arrivé à la cinquantaine, la question de la lassitude au sein du couple se pose. Ici, c'est un coup de tonnerre
Un quotidien qui ressemble au nôtre avec sa part de non dit et d'ombre, cette petite musique qui ronronne et avec le temps on oublie d'exister par devoir maternel , par obligation filiale ...
E.Ferrante nous transporte et on s'immerge en cette femme qui nous ressemble tant.
On assiste à sa perte de contrôle , on partage ses doutes , ses désillusions et on suit sa descente aux enfers
Serions nous plus forte ? plus fort ?
A ne pas lire en temps de crise à mon avis

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Remarque de ma voisine de train : "Vous lisez quoi ? Cela à l'air très captivant, vous êtes totalement absorbé par votre lecture, rien ne vous perturbe"...
Et c'est le cas, ce roman est dangereux !!! Perturbant, impossible de s'arracher à cette descente morbide. Mais le pire est que c'est beau... Elena FERRANTE nous fait vivre les tourments de Olga au travers d'une saine écriture que cela en devient troublant. Pas besoin d'hémoglobine ou d'un esprit tortueux avec une analyse psy ou de la haute technologie, simplement une vie normale qui déraille.
Cela pourrait être la notre...
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Nous sommes à Turin, en Italie, face à la séparation d'un couple. Mario, la quarantaine et Olga, trente-huit ans, parents de deux enfants, Gianni, dix ans et Maria , sept ans. Mario, annonce un soir à Olga qu'il la quitte, sans aucune explication. Il ne lui indique même pas sa nouvelle adresse. Olga va devoir faire son deuil. Elle va devoir gérer la quotidien, régler les factures, faire les courses, la cuisine, en un mot, toute la logistique du foyer.....Au début de leur séparation, Mario rend visite à ses enfants quotidiennement. Puis, au fil du temps, les visites s'espacent et cessent de façon aussi brutale que la fuite du père du domicile conjugal. Olga est pleine de rancoeur. C'est une femme meurtrie, blessée.... Elle ne parvient pas à oublier cet époux volage.... de plus elle rencontre, au hasard de ses balades en ville, la nouvelle compagne de son époux, une très jeune femme, jeune amie du couple. Elle ne parvient pas à gérer toute l'intendance, les enfants, et même le chien Otto... elle ne peut sortir sa tête de l'eau. tout est source d'ennuis : la porte qui ne peut plus se fermer, les objets qui l'encombrent, les enfants malades, le chien qui meurt....C'est une femme complètement frustrée, en manque total de vie sociale... Les amis du couple ne répondent plus aux divers appels...
Mais un soir, après avoir promené le chien, elle rencontre son voisin, un musicien, et aura une relation avec lui. ce contact lui permet de retrouver sa féminité disparue lorsque Mario l'a quittée. Elle va se ressaisir...
dans ce récit, à mon humble avis très autobiographique, Elena Ferrante dresse le portrait d'une femme complètement dévastée par l'abandon de son époux. Il lui est impossible de surmonter cette épreuve....Quinze années de vie commune, sans l'ombre de nuages, le départ, sans aucune explication de son mari , toutes ces épreuves l'ont jetté à terre et elle, qui menait une vie bourgeoise a été confronté à tout un tas de réalités qu'elle ignorait et ne soupçonnait pas...C'est une femme aigrie par cette situation, très banale aujourd'hui. Quelle serait notre réaction face à un tel abandon ? Et les enfants ? DE plus une vie sociale est nécessaire à chacun....
L'écriture est pertinente. le style alerte? le sujet traité maintes fois, nous témoigne de l'irresponsabilité de cette mère qui laisse sa maison allait à vau l'eau. Elle a du mal à se ressaisir et à relever le défi.... Ayant charge de famille, elle doit faire fi de la désertion de son époux et protéger ses enfants, les éduquer, les nourrir, les vêtir, foncer vers des jours meilleurs.
Lorsque j'ai lu L'Amie prodigieuse, j'ai voulu connaitre l'auteur de cette saga italienne et j'ai lu que Elena Ferrante est le pseudonyme d'un couple qui écrit actuellement à quatre mains. Ce récit parait tellement relever d'une biographie que je soupçonne l'auteure d'avoir transcrit sa propre vie antérieure à sa rencontre avec son actuel compagnon et de la décrire dans ce roman, sa vie d'avant. Mais je fabule peut-être...
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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En terminant ce roman, mes sentiments furent partagés. D'un côté, on ne peut qu'admirer la manière dont le thème de la « femme abandonnée » est traité puisque Elena Ferrante exprime une sorte de vide, de désespoir profond face à l'abandon de l'être aimé. Pour autant, l'écriture et le rythme du récit ouvre la porte à une certaine lassitude. Olga se retrouve dans une position parfois caricaturée qui fait penser au mythe de « la femme hystérique », ce que je déplore.

En outre, ce roman est une lecture recommandable car il traite d'un sujet commun, que chaque femme peut être amenée à vivre et qui peut nous plonger dans un état dépressif et incompréhensible, aux yeux des autres. Cependant, le côté caricatural de l'écriture m'a déplu et je pense qu'Elena Ferrante aurait pu faire preuve de plus de nuances, dans la composition de son personnage, qui cède à la folie.


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Une note « ventre mou » non pas parce que l'ecriture est mauvaise, non pas parce que le sujet est inintéressant, non pas parce que les personnages sont mal dépeints... mais justement parce tout ce qui pourrait être être mauvais dans ce livre est bon.
Un livre violent, dérangeant. Car l'intensité est telle que l'on a tôt fait de s'immerger et d'accompagner le personnage dans sa lente chute vers la folie et l'irraisonnable.
Inquiétant, donc...
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Fan absolue d'Elena Ferrante depuis sa saga napolitaine (L'amie prodigieuse et le nouveau nom ) j'ai voulu découvrir ce qu'elle avait écrit avant cette série.

Olga, 38 ans, est mariée et a deux enfants. Sa vie bascule le jour où son mari la quitte sans aucun signe annonciateur. Elle passe alors par plusieurs étapes, cherche d'abord à le récupérer, avant de passer par la colère puis la résignation.
Olga qui avait renoncé à sa carrière d'écrivain en se mariant n'a pas de travail, pas d'amis ni de centres d'intérêt, elle se replie complètement sur elle-même. Entièrement centré sur les pensées et actions d'Olga dans les mois qui suivent le départ de son mari, ce récit n'aborde pas le ressenti des deux enfants.

J'ai été surprise par des passages lourds, voire incompréhensibles même après relecture, sans doute des maladresses de traduction, cela a gâché un peu ma lecture.
L'atmosphère est pesante dans ce récit, heureusement des touches d'humour l'allègent de temps en temps car Olga a le don de se mettre dans des situations ubuesques.

Même si j'ai retrouvé la finesse d'Elena Ferrante dans son analyse de la psychologie d'Olga, j'ai beaucoup moins aimé ce roman que sa saga. Essentiellement à cause de la trop grande lourdeur de l'atmosphère et des erreurs de traduction.



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Olga et Mario vivent Turin avec leurs deux enfants, un couple somme toute banal ....et puis c'est le cataclysme pour Olga: Mario la quitte.
Avec une langue rude, rugueuse, crue, Elsa Ferrante dissèque la descente aux enfers d'Olga , cette folie de la perte de l'autre mais de soi aussi.
Un livre rude mais prenant
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Avis mitigé pour ce court roman, le thème n'est pas du tout original (après 15 ans de mariage, un homme décide de quitter sa femme pour une autre, plus jeune), les clichés sont nombreux. Mais petit à petit, on s'attache à cette femme, Olga, qui se débat pour ne pas sombrer dans la folie et continuer à s'occuper de ses enfants. le style est assez cru, cependant.
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Je n'ai pas pu terminer ce livre. Pourtant j'avais beaucoup accroché au début. Mais à partir de la journée fatale pour son chien, je n'ai plus pu y croire. Tout devient d'une violence extrême, écoeurante, et surtout, selon moi, peu crédible. Bien sûr, il y a la souffrance, la douleur de la séparation, l'impression de trahison totale, mais de là à en arriver à ces extrémités, cela me semble bien excessif. Et même l'écriture en devient écrasée.
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Après avoir dévoré les quatre tomes de L'amie prodigieuse, j'ai été assez déçue par ce livre. Je ne me suis pas du tout attachée à Olga, cette femme de trente-huit ans qui est quittée par son mari. Je n'ai ressenti aucune émotion, mais une incompréhension totale face aux réactions du personnage principal. Bien sûr on comprend qu'elle soit déboussolée mais je la trouve assez abjecte avec ses enfants, ses amis, le chien... Quant aux termes "braquemart", "chatte" et "cul", ils étaient un peu trop fréquents à mon goût. Une vraie déception ! Malgré tout, je garde l'envie de lire les autres ouvrages d'Elena Ferrante pour, je l'espère, y retrouver la plume qui m'a tant séduite.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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