Descartes und Deutschland, Descartes et l'Allemagne

Le doute cartésien trouve en Pufendorf un premier défenseur de langue allemande. Ses successeurs n'y seront pas tous sensibles, mais rares (à part Arendt - mais est-elle à compter parmi les philosophes allemands ?) ceux qui ne reprendront pas le cogito, à leur manière (Leibniz, Wolff, Kant, Baumgartner, Brentano, etc). Les deux traditions philosophiques, française et germanophone, suivent donc la même pente introspective, qui débuta à Ulm, là où Descartes fit les trois rêves qui décidèrent de sa vocation.