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3,56

sur 1958 notes
Ce livre me fait penser à celui de Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, qui m'avait aussi puissamment ennuyée. Deux livres, deux auteurs érudits qui le font savoir de manière prétentieuse et maladroite, oubliant ce que dit Boileau dans L'art poétique « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. ». Une pensée claire exprimée simplement qui ne faisait pas défaut à Saint Augustin dans ses sermons sur la chute de Rome auquel ce livre se réfère pour expliquer comment un monde nait, grandit et meurt.

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Alors que vaut un Goncourt édité par Actes sud ? Avant de vous livrer le fruit de mes réflexions littéraires sur ce roman, il me faut contextualiser. Primo : je me méfie des prix littéraires en tout genre. Deuxio : je me méfie encore plus du Goncourt. Tertio : le nombre de romans primés par le Goncourt que j'ai aimés se comptent sur les doigts d'une main. Si vous percutez vite, vous l'avez compris, la Sermon sur le chute de Rome n'avait rien pour m‘emballer. Si j'ai acheté cet ovni (parce qu'il faut bien parler d'Ovni, la personnalité de Jérôme Ferrari + la fin de l'hégémonie Gallimard au Goncourt en font un E.T littéraire) c'est tout simplement grâce à un bouquiniste peu cher de la place parisienne qui me le faisait à 1 euro. Franchement, difficile de résister vous en conviendrez. Donc prenant mon courage de sceptique-cynique à deux mains, j'ai plongé et croyez-le ou non, je suis plutôt ravie d'avoir craqué.

Cette histoire d'amitié fusionnelle sur fond de querelles de familles corses remontant à perpette a bien fonctionné. Deux amis de longue date, jeunes hommes du genre torturés et paumés, brillants étudiants en philosophie, décident de tout quitter pour reprendre le bar du village dans lequel ils ont grandi, perdu au coeur du maquis. Pourquoi donc ? Pour recréer un paradis perdu à leur échelle, persuadés que le bonheur est à portée de main pour qui s'en donne les moyens et que ce bonheur émane des choses simples de la vie. Mais rien n'est aussi simple dans la vie et oui, c'est le fatum qui veut ça. Ce qui devait être une belle aventure amicale tourne au désastre, les vieilles rancoeurs, les jalousies mesquines et l'égoïsme cristallisés au coeur de ce village ayant vite fait de tout envoyer valser.

Ce que j'aimé tient en une chose : le style de Jérôme Ferrari. La puissance et l'impétuosité évocatrice de sa prose ont touché ma corde sensible de lectrice. Je suis restée coite face au déchaînement de son style qui a parfaitement servi la violence qui sourd tout le long du roman. J'ai cru à cette histoire et plongé toute crue dans le chaos de ce village corse.

En revanche, comme beaucoup de lecteurs dépités, je n'ai pas compris la portée philosophique du roman et le parallèle avec le sermon de Saint Augustin n'est pas évident. de ce côté-là, c'est l'échec pour Jérôme Ferrari mais comme j'ai adhéré au reste, je ne lui en tiendrai pas trop rigueur. Trop présomptueux semble-t-il. Gardons de ce roman l'idée d'un récit puissant et évocateur qui se lit vite et finit sur un KO et c'est déjà pas mal.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Rome, ville éternelle ?
Comme souvent, avant de démarrer une lecture, je ne savais rien de l'oeuvre mis à part le fait que ce roman avait reçu le prix Goncourt. Je pensais donc partir dans la Rome antique et je me suis retrouvé en Corse.
Je ne l'ai pas regretté, bien au contraire. Ça n'arrive pas si souvent de rencontrer des livres qui vous captivent, celui là en est un, dès les premières phrases j'ai été happé et ne l'ai plus lâché.
Cela tient surtout à l'écriture de Jérôme Ferrari, envoûtante. Je suis rentré de plain-pied dans l'histoire de cette famille avec cette photo prise en 1918 mais où ceux qui compte ne sont pas les présents mais les absents.
Suivants les chapitres, soit on déroule le siècle avec Marcel soit l'on est ancré de nos jours dans ce petit village.
Les passages sur Marcel sont ceux les mieux écrits, les plus émouvants, une vie rongée d'espérance, une vie à ses yeux inutile, gâchée, il reste avec ses morts et attend à son tour la fin.
Pour son petit-fils Matthieu et son ami Libero, après des désillusions universitaires, ils se construisent un autre rêve en reprenant un bar. La majeure partie de ce roman se déroule dans ce bar, microcosme des passions et des relations humaines.
Espoirs déçus, rêves se terminant en cauchemars, est-ce que rien de ce qu'on bâtit ne résiste ?
Que reste t'il à part la pensée de ces moments ?
Quand une personne âgée meurt, elle emporte avec elle le souvenir de ceux déjà disparus qui ne vivaient plus que dans sa mémoire, ils disparaissent à jamais sans plus personne pour se rappeler leurs existences sauf à travers quelques photos, des visages des générations précédentes où l'on ne peut le plus souvent même mettre un nom.
Ce roman a résonné en moi sans même que je puisse vraiment l'expliquer. Il invite à la réflexion. J'espère vous avoir donné envie de le découvrir à votre tour, il le mérite.
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D'où vient dès les premiers chapitres cet ennui soporifique qui me ramène inlassablement au tango Corse de Fernandel ?


Ferrari, rien qu'à ce nom : j'avais rêvé d'une belle balade ! Or très vite : Bardaf ! C'est l'embardée ! J'ai fait un tête à queue sur le parking d'un bar à putes. Jusque là ce n'était peut-être pas une si mauvaise entrée, on pourrait même trouver l'emplacement approprié, mais je n'y ai pris aucun plaisir. La fin d'un mythe ! Déjà !?


Allez, je dévoile : il y a dans ce bouquin plus de chute de reins que de chute de Rome et le bon St Antoine a bien du travail pour m'aider à trouver Saint Augustin. Pour une fois je résume : deux glandeurs reprennent, après bien d'autres qui se sont plantés, un bar en Corse dans un petit village en voie de désertification. Voilà, voilà, c'est un peu court. Il va falloir meubler. L'auteur aussi, en route pour l'album de famille et les petits cancans sur chacun, j'ai sûrement raté l'une ou l'autre tournées lors de la mise en perce d'un nouveau fût. Tellement à court qu'il ira jusqu'à utiliser le copier-coller d'un vieux sermon désuet sur lequel il ne doit plus y avoir de droits d'auteur.


J'aime suffisamment les sentences qui semblent s'éterniser semblables à ces sentiers secrets dont les lacets serrés me fassent passer par cent sentiments semés à mon insu attisant mes sens par divers artifices, aussi l'été, tout en serpentant sans soucis dans les sillons d'une vaste pensée issue des synapses d'un auteur instruit. Oui j'aime les phrases, qui locutionnent et circonvolutionnent. Et me bercer de tendre poésie m'assure parfois une symbiose instantanée, modifie en profondeur ma perception de l'univers. Ce n'est donc pas cela.


Alors peut-être que C. Jérôme ?


Je m'attendais à beaucoup mieux sur des thèmes aussi fort que l'homme face à la mort ou l'impermanence des civilisations. Déçu, déçu. Rien de nouveau, déjà dans la Rome antique ces thèmes étaient rebattus car j'ai lu sur une critique de Siabelle quelque chose comme : «Et pourtant, il n'y a pas de paix après les batailles durement gagnées, pas de repos, nulle réalité stable, seulement des espaces libres à la place d'amis, de l'air empoisonné et des vastes silences obscurs.» Sophocle Antigone


Je ne pense donc pas que ce livre va stopper les peuples ignorants de livrer démocratiquement l'Europe aux barbares. Comme dans toute décadence, les partages de larges richesses et les disputes internes accaparent beaucoup trop l'attention au détriment de graves menaces externes que nos regards veulent ignorer. Pensez-y avant les prochaines élections ou tout référendum. Car ce qu'ont fait certains hommes pour assurer une des plus longues périodes de paix en Europe peut être facilement défait par certains hommes (ou femme !), ne vous laissez pas détourner par votre intérêt court terme particulier. Entendez-vous le bruit des bottes s'approcher ?


Mais que cela ne vous empêche pas de bien profiter de vos vacances d'été et de ce présent éphémère qui nous est donné.
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Un auteur que je suis heureuse d'avoir découvert. Ce "Sermon sur la chute de Rome" est un roman splendide, magnifiquement écrit. La plume est belle élégante, l'écriture ciselée. Voici un roman intelligent et sensible qui a amplement mérité son prix Goncourt 2012. D'autres rendez-vous sont pris pour lire de nouveaux textes de Jérôme Ferrari, en particulier le roman "Où j'ai laissé mon âme" qui m'a été chaudement recommandé. Un grand écrivain. Un livre magnifique.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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« Nous ne savons pas, en vérité, ce que sont les mondes. Mais nous pouvons guetter les signes de leur fin. le déclenchement d'un obturateur dans la lumière de l'été, la main fine d'une jeune femme fatiguée, posée sur celle de son grand-père, ou la voile carrée d'un navire qui entre dans le port d'Hippone, portant avec lui, depuis l'Italie, la nouvelle inconcevable que Rome est tombée. »

Que l'on parle d'une civilisation ou d'une vie d'homme, de ses rêves et de ses réalisations, c'est toujours la même chose : nous sommes condamnés à finir. Car dès que tout commence par la main de l'homme, tout s'éteint par la main de l'homme.
C'est ce que j'ai compris de ce roman de Jérôme Ferrari, et j'en retire beaucoup de nostalgie.
En effet, à travers 3 générations, j'ai vu se perdre, dans un lent délitement, des mondes où la passion dominait : le monde de Marcel Antonetti, qui commence à se dissoudre dès la fin de la guerre 14-18, lorsqu'il n'est pas encore né, et dont il garde une photo en noir et blanc, puis qui se poursuit avec son errance en Afrique ; Afrique encore pour le monde de sa petite-fille Aurélie, passionnée de fouilles archéologiques mais qui doit faire une croix sur cet univers pour rentrer en France ; et enfin le monde de Matthieu, le petit-fils, qui rêvait d'un bar, qui l'a eu et puis qui lui aussi l'a perdu...

Que ce soit par Saint Augustin, évêque d'Hippone, qui, à travers son sermon sur la chute de Rome, nous délivre un message d'acceptation, ou par la narration de simples vies, mouvementées comme toutes les vies si on les regarde au plus profond d'elles-mêmes, Jérôme Ferrari est parvenu à me communiquer la nostalgie, c'est vrai, mais aussi, non pas de la résignation, de l'adhésion à notre destin.

En effet, cet auteur a l'art de polir le vocabulaire pour dévoiler des phrases somptueuses, des images brillantes. Mais finalement, je ne lui octroie que 3 étoiles, car ces mêmes phrases m'ont souvent énervée à cause de leur longueur interminable.
Et pour adhérer totalement à un univers, je dois tout accepter de lui, ses failles et ses éclats.
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Un village corse perché sur les hauteurs. le bar est repris par 2 enfants du pays lLibero et Mathieu amis d'enfance qui , leur doctorat de philosophie en poche, ont préféré rentrer au village .Une envie en tête, conforme à l'enseignement de Leibnitz créer et vivre dans le meilleur des mondes possibles
"Pour la première fois depuis longtemps, il pensa à Leibnitz et se réjouit de la place qui était maintenant la sienne dans le meilleur des mondes possibles et il eut presque envie d s'incliner devant la bonté de Dieu , le Seigneur des mondes qui met chaque créature à sa place . Mais Dieu ne méritait aucune louange car Mathieu et Libero étaient les seuls démiurges de ce petit monde . le démiurge n'est pas le Dieu créateur. Il ne sait même pas qu'il construit un monde , il fait une oeuvre d'homme , pierre après pierre, et bientôt , sa création lui échappe et le dépasse et s'il ne la détruit pas c'est elle qui le détruit . ( p 98 )
Mais leur paradis finira par devenir l' enfer
Au village vit Marcel Antoneli le grand-père de Mathieu plongé dans ses souvenirs . Vient régulièrement le voir Aurélie la soeur de Mathieu archéologue de formation qui travaille sur le chantier d'Hippone en Algerie plus précisément sur les ruines de le basilique de saint Augustin là où fut prononcé le sermon sur la chute de Rome .
Chacun parcourt sa vie comme il peut . le monde qui nous entoure qu'est il réellement ? Nul ne me sait "nous ne pouvons guetter que les signes de sa fin "
Roman polyphonique l'histoire des 2 amis ,de ces frères et soeur ,de cet homme âgé , n'est elle que prétexte à une réflexion philosophique sur le devenir éphémère des mondes qui nous entourent ? peu importe .
Je me suis laissée porté par l'écriture de Jérôme Ferrari , philosophe de
formation, une écriture ample qui se déploie merveilleusement bien . bref vous aurez compris que j'ai été touchée et que j'ai apprécié ce roman ;
un prix Goncourt de très haut niveau Magistral !
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" Une vie vivable est une vie qui espère, capable de ,se traduire comme autre vie avec et par les autres" Constatation de Frédéric Boyer après une douloureuse dépression. Et lorsque le monde s'écroule, ne restent que des heures vides de sens.
Ce problème de la quête de sens et du délitement des mondes est un sujet souvent exploité par les auteurs.
Le discret Jérôme Ferrari nous livre dans "Le sermon de la chute de Rome" un magistral constat de ces hommes aux illusions perdues.
En 1919 le père de Marcel Antonetti revient dans son village natal en Corse. de santé fragile Marcel rêve enfant de voyages dans les colonies et son goût pour l'ailleurs va se concrétiser en 1940 en devenant élève-officier de l'artillerie. Mais ses espoirs s'évanouissent vu sa santé précaire.
La seconde guerre mondiale se termine et Marcel ne s'est pas aperçu que l'empire colonial s'est désagrégé.
Il ne lui reste que sa famille, son ulcère cancéreux dans son île de Beauté.
Son fils Jacques connaitra les ténèbres avant lui .
Ne reste que Matthieu, le petit-fils qu'il n'aime pas vraiment.
Matthieu quitte la Corse pour poursuivre des études de philosophie à La Sorbonne mais lui aussi ne trouve pas sa place aux milieu des inutiles ( constat de Matthieu je précise). Sa vie le traverse sans que ce paumé trouve un sens à son existence . Il traîne un délitement de sa personne même s'il coopère avec son ami Libero en tenant le bar de son village corse.
La prospérité jaillira mais aussi la tragédie dont il devient le témoin.

Ferrari s'appuie donc sur le sermon de St Augustin à Hippone pour philosopher sur ce monde terrestre où l'homme bâtisseur voit sa création s'effondrer, notre monde n'étant pas celui éternel de Dieu.
Avec intelligence, Ferrari brosse une saga familiale où l'absurde touche ses membres. Il n'est pas sans rappeler Meursault de L'étranger ou Sisyphe et son rocher.
Si Matthieu et Marcel ont renoncé , faut-il nous aussi laisser nos rêves, nos convictions et nos engagements s'enfuirent?
Si on ne veut pas rejoindre les désenchantements des héros, il faut se débattre et garder notre libre-arbitre.
Un beau roman sur l'anti-héros et son échec

Surtout je conseille de lire ce roman quand le moral est au beau fixe.

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Le livre s'ouvre sur un monde noir et désespéré, un monde de peines et de contrariétés.
De Marcel, le grand-père, à Matthieu, le petit-fils, on assiste aux difficultés de choisir sa vie, d'assumer ou pas les lignes de conduite prises.
Avec des phrases interminables, mais nullement pesantes, l'auteur dépeint une famille corse sur trois générations.
Une écriture puissante et belle au service d'un roman fort et original
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Une prose enchanteresse qui déchaîne l'enthousiasme, oui, oui, je ne retiens pas mes mots. Car il est tant de lectures frisant l'indigence stylistique la plus totale, que lorsque l'on rencontre un auteur à la plume vraiment inspirée, on se laisse embarquer avec délices dans le rythme et la beauté de la phrase, même si le discours que nous dispense Jérôme Ferrari entraîne le lecteur vers les abîmes de la médiocrité humaine, la vanité et la vacuité de notre existence.

Libero et Mathieu, tous deux étudiants en philosophie, dégoûtés qu'ils sont de la prétendue supériorité de l'intelligentsia parisienne, pratiquant l'entre-soi sur les plateaux de télévision, décident de revenir aux sources, en l'occurrence leur village corse. Ce qu'ils veulent, c'est du concret. Foin des fumeuses théories philosophiques ! Et recréer un monde parfait en faisant revivre le bar du village, ça c'est du concret sur lequel il peuvent apporter leur patte en redonnant du lustre au bar et de l'animation au lieu de leur enfance.

Trop d'espoir ? d'illusions ? d'idéalisme ? de naïveté ? ou trop de simple idiotie ?
N'ont-ils pas trop espérés de la nature humaine ?
Et sont-ils eux-mêmes si différents de tous ceux auxquels ils vont se heurter ?

La famille Antonetti a traversé toutes les guerres du vingtième siècle, les deux guerres mondiales ainsi que la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie, en y laissant parfois la vie et le plus souvent sa jeunesse, ses illusions et la paix de son âme.

Et la vie de se déliter et de se fracasser, confrontée à l'infinie dureté, à l'implacable cruauté du monde et des civilisations, à la bêtise crasse des administrations, à la stupidité des humains ....
C'est la dure leçon que vont recevoir tous les tristes héros de cette fable où rien ne peut durer, où un monde nouveau ne peut surgir qu'après la mort d'un monde ancien, où nos fragiles existences ne valent rien "car Dieu n'a fait pour toi qu'un monde périssable" aussi périssable que l'empire romain qui paraissait inébranlable !
Toute activité humaine est inévitablement vouée à l'échec, tout comme l'indestructible Rome était destinée au saccage ! Voilà le triste constat que nous assène brillamment Jérôme Ferrari.
"Le monde est comme un homme, il naît, il grandit et il meurt" sermon 81 de Saint Augustin.
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