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Critique de kouette_kouette


Il fut une génération d'hommes qui enchaîna les guerres. Seconde, Indochine, Algérie.
Alors, quand Jérôme Ferrari nous présente l'un d'eux au cours de trois jours consécutifs de l'année 1957, on se rend compte combien cet homme a eu le temps de cogiter en étant aux premières loges pour observer le comportement humain et les arrangements que chacun s'octroie avec soi-même pour rendre la frontière du mal plus floue.
Sauf que cet homme n'est pas plus dénué de contradictions qu'un autre, comme le démontre le discours plus "entier" de la seconde voix dans ce roman.
"Chaque matin il faut retrouver la honte d'être soi-même."
Et ce n'est pas de savoir si ces deux soldats combattent pour le FLN ou l'OAS qui changerait l'interprétation de ce texte, parce que le sujet est la guerre au sens général.
C'est brillant de réflexion comme seul un bon philosophe a la capacité de le partager.
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