Un dieu un animal

Ce livre m'intriguait... Par son épaisseur incongrue, plus proche de la nouvelle, par son format allongé typique de son éditeur, par sa mise en page délibérée, dense et brute, quasi étouffante, sans chapitres pour aérer la lecture.

On passe sans transition de scènes insoutenables de guerre et d'attentat, à des scènes de beuveries, de sexe et d'auto satisfaction en colloque, de chasse à la grive et au monde de l'Entreprise...
J'avoue avoir eu du mal à atteindre la page 110 finale....un livre d'une désespérance un peu glauque.

Apres le sermon sur la chute de Rome, je confirme mon plaisir de lire Jerome Ferrari pour la musicalité de son écriture mais constate aussi qu'une partie de son propos me reste hermétique, et qu'il me serait nécessaire, telle une collégienne, d'obtenir un décryptage.
Les critiques, plutôt enthousiastes des compères Babelio ont contribué à tempérer mon regret d'être passée à coté de ce livre.