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EAN : 9782754821698
176 pages
Futuropolis (23/08/2018)
3.57/5   53 notes
Résumé :
Au début du XXe siècle. Entre les deux Amériques. Dans une grande ville des Etats-Unis, Marcello, un jeune syndicaliste, très engagé dans la lutte sociale, est renvoyé de l'acierie où il est ouvrier. Malgré lui, il se retrouve embarqué pour l'Eldorado, un territoire d'Amérique centrale où un canal est en construction...
Endetté, il n’a pas d’autre choix que de travailler sur le chantier, dans l’espoir de réunir un jour une somme suffisante pour payer le voyag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Par « l'odeur alléché » à l'écoute des critiques qui accompagnait cette nouvelle BD, je me suis laissée convaincre.

Après avoir fermé la dernière page, je reste mitigée. Bien sûr, les planches sont superbes, les dessins très expressifs, ils disent beaucoup de choses, et les paysages magnifiquement rendus, rien à dire.

Mais elle me laisse sur ma faim… le fait d'avoir lu la 4ème de couverture et écouté les émissions qui en parlait, je n'ai rien appris de plus.

Voilà pourquoi ma lecture est mitigée… j'avais l'impression d'avoir déjà lu la BD.

Dommage, mais ce n'est que mon ressenti.

C'est l'histoire de Marcello embarqué contre son gré, sur un bateau pour la construction d'un canal en Amérique du Sud. C'est sûr, il va en baver le pauvre, comme tout ceux qui sont là. Ce sont les esclaves de la Compagnie qui les a engagés…

Ce qui le tient Marcello, ce sont les lettres qu'ils envoient à sa bien-aimé, sans retour. Il y croit ferme, mais…

Les critiques laissaient entendre qu'il y avait beaucoup de poésie, moi je n'y ai vu que des lettres d'amour banales, pas plus poétiques que cela.
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L'Eldorado n'a de doré que son nom, comme une illusion au coeur de la jungle inhospitalière... c'est une folie mortelle ! Après le succès de " Nuit noire sur Brest " , Damien Cuvillier publie en cette année 2018 le roman graphique " Eldorado " avec la collaboration d' Hélène Ferrarini.

A l'aube du XXème siècle, les conflits éclatent en Europe entre syndicats et patronats. Marcello est l'une des figures de ce mouvement contestataire, au sein de l'aciérie Wandel. Grâce à sa lutte contre  la pénibilité des conditions de travail et les faibles rémunérations, il obtient la reconduction de la grève. D'autres usines se rallient à cette révolte syndicale.
Mais Marcello n'aspire qu'à une chose : retrouver Louisa et s'enfuir loin avec elle...
p. 32 : " - Tu vois, avec Louisa... on s'aime depuis qu'on est gosses. J'peux pas vivre sans elle. J'le sais maintenant. C'est la femme de ma vie. J'irais au bout du monde avec elle. "
Au café, un homme s'époumone à vendre les mérites du  chantier du siècle en   Amérique : la construction d'un canal. Avec la promesse de meilleures conditions de travail et d'un salaire plus élevé, il espère convaincre et expédier de la main-d'oeuvre par le prochain bateau.
p. 13 : " - Ton paradis, il a un nom ? - Oui, moi je l'appelle L'ELDORADO. "
Le père de Louisa a eu vent de la promesse de Marcello à Louise de s'enfuir pour vivre librement leur amour. Ayant de longue date organisé une alliance bien plus lucrative, celui-ci va tout faire pour éloigner Marcello de sa bien-aimée... Alors ils profitent d'une soirée bien arrosée pour faire monter de force le pauvre Marcello, ivre mort, dans le bateau en partance pour l'Amérique. Lorsque ce dernier se réveille à bord du navire, il est déjà trop tard....
p. 40 : " - Ben, comment tu t'es retrouvé ici ? - Ça, j'aimerais bien le savoir... "
Humilié et surtout anéanti, Marcello établit alors une correspondance avec Louisa, sans certitude que ses lettres lui parviendront.
p. 116 : " Qui a pris le contrôle de nos vies, de ma vie ? Moi qui ai toujours clamé qu'il fallait prendre la liberté pour qu'on veuille bien nous la donner me voilà bien enchaîné. "
Ce territoire colonisé brutalement par les Blancs, appartient aux Indiens d'Amérique. Sans faire fi de l'avis de la population locale, ni même de son environnement, les Blancs exploitent ce nouveau territoire, source de profits !
L'ingénieur en charge du projet du canal, Hogen, est sur place avec sa femme, afin d'étudier au plus près la progression de ce gigantesque chantier.
p. 53 : " -Dites-moi... des rumeurs circulent sur le manque de main-d'oeuvre dont souffrirait le chantier. - Il n'en est rien. Les bras ne manquent pas pour participer à ce chantier qui marquera L Histoire. Hier encore, nous avons reçu un nouvel arrivage de travailleurs. "
Pendant ce temps, Marcello tente ,tant bien que mal, d'éponger au plus sa dette envers la compagnie, afin de retrouver Louisa. Mais l'inhospitalié de la jungle ne laissera aucun répit à Marcello, alternant les travaux plus pénibles les uns que les autres.
p. 80 : " Quand je t'écris, je quitte le chantier. Je suis avec toi. Ces mots me tiennent la tête hors de l'eau. "
Jusqu'au jour où, par inadvertance, l'une de ses lettres arrive jusque dans la demeure des Hogen. Barbara qui n'a comme seule distraction que la lecture des livres qu'elle achemine péniblement jusqu'ici, commence à s'emparer des lettres afin de tromper l'ennui.
p. 102 : " - C'est un jeune homme... qui écrit à une certaine Louisa. C'est un peu "brut"... mais, ma foi, c'est plutôt bien écrit. "
Mais la folie de Marcello va le pousser à commettre l'irréparable, en proie avec ses démons et ses visions.

C'est une incroyable fresque romanesque que nous font découvrir Damien Cuvillier et Hélène Ferrarini ! Sous la précision des traits et un graphisme époustouflant, je me suis attardée longuement sur certaines planches, tant leur beauté et leur finesse m'ont subjuguées !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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L'histoire commence dans une usine en grève, grève qui malgré les espoirs finit mal. L'un des leaders du mouvement, Marcello, a prévu de s'enfuir avec la belle Louisa. Mais le père de cette dernière, l'ayant appris, s'arrange pour le saouler et l'embarquer sur un navire en partance pour le chantier de construction du canal de Panama. Quand il se réveille en pleine mer puis commence à travailler sur le chantier, Marcello n'a de cesse que de trouver le moyen de racheter son passage retour, et en attendant il écrit chaque jour à Louisa. Mais un jour, l'une de ses lettres tombe entre les mains de la femme du chef de chantier...

De ce roman graphique, je retiens surtout les superbes dessins. Ils sont d'une finesse et d'une beauté remarquables, et j'ai pris plaisir à m'attarder sur chaque page pour les admirer.
Ils occupent d'ailleurs le premier plan, avec de nombreuses planches sans aucun texte.
L'histoire est malgré tout bien développée vu la longueur de cette BD, elle est intéressante et émouvante, et réserve une fin surprenante.



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Marcello se retrouve à travailler en Amérique Latine sur un chantier de grande ampleur pour la construction d'un canal. Il n'a jamais voulu être ici mais son amour pour la belle Louisa l'a conduit là ... Sa famille avait d'autres plans pour elle et par un malheureux hasard il s'est retrouvé au bout du monde, éloigné de sa douce et sans le sou. Il va devoir travailler dur pour pouvoir sortir de cette misère.
Pour s'évader de cet endroit sordide il lui envoie des lettres qui sont perdues et lues par Barbara, la femme d'un des hommes influents qui gère le chantier. On aura donc ces deux histoires en parallèle. L'histoire d'un homme perdu sur un continent qu'il ne connaît pas, et l'histoire d'une femme mal aimée qui ne recherche que l'attention de son mari...
Leurs deux histoires vont se rejoindre à la toute fin de façon assez inattendue je dois dire. En tout cas je ne m'attendais pas à cette fin !
Quelques pages sur la vie des autochtones qui eux, n'ont rien demandé à propos de ce canal et qui se retrouvent avec un paysage transformé.

J'ai trouvé cette BD vraiment poétique et très belle à regarder. Rien de super innovant mais ça se lit facilement et ça s'admire aussi !
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Faby de Caparica
7 min ·
Bonjour les lecteurs ...

Cette BD sera ma dernière lecture pour l'année 2018.

L'histoire se passe au début du XX°siècle.
Marcello, jeune syndicaliste engagé pour l'égalité sociale, perd son emploi et se retrouve embarqué bien malgré lui sur un paquebot qui fait route vers l'Amérique latine où il devra participer à la construction d'un canal.
Il ne pense qu'au amasser la somme nécessaire au voyage du retour où il a laissé sa chère Louisa.
pour ne pas sombrer dans le désespoir, il lui écrit des lettres d'amour bientôt interceptées par la femme d'un ingénieur de chantier, qui s'ennuie sous ces latitude et va y trouver divertissement.
Peu à peu l'état physique et mental de Marcello se dégrade, le visage de Louisa s'estompe mais Barbara ne peut se passer de ces lettres dérobées ...

Une histoire d'amour en fil rouge , mais pas que cela!
Les auteurs abordent le problème des luttes sociales, les condi­tions de vie sur un chan­tier à l'époque, la façon d'embaucher la main-d'oeuvre, les ouvriers déci­més par les mala­dies, les acci­dents, les condi­tions d'hygiène, l'alcool…
Est aussi abordé le rap­port à la nature et les dégâts cau­sés sur un éco­sys­tème et ses habitants par ces chantiers gigantesques.

Voici une jolie histoire agrémentée de superbes planches de dessins où dominent les couleurs sépia.
Joli graphisme où les traits donnés aux personnages traduisent bien leurs sentiments et le flou de certaines planche leur état d'esprit.

Le lecteur se trouve vite happé par cette histoire.
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critiques presse (2)
BDZoom
14 septembre 2018
Le titre est banal, mais comment résister à l’appel de l’Eldorado, surtout quand on nous promet un voyage en Amérique latine, dans un pays où l’on creuse un canal mémorable, qui pourrait être celui du Panama. Mais les auteurs ont choisi de ne pas nommer, ni localiser l’aventure, ni dater vraiment (début du XXe siècle), probablement pour que les lecteurs oublient un peu l’Histoire et s’identifient davantage aux personnages…
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
04 septembre 2018
Malgré ses longueurs atypiques, Eldorado reste donc une bonne BD d’anti-aventure. Peut-être, d’ailleurs, pourra-t-elle plaire à certains lecteurs avertis grâce à ses partis-pris particuliers… là où les autres s’ennuieront fermement passées les cinquante premières pages.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La seule chose qui me retient c'est l'idée de rentrer.
Je retrouverai le muret où je te glissais mes poèmes, mes petits mots, "tes petits mots". Et en rentrant de l'usine, en passant les docks, je surprendrai de nouveau ta silhouette derrière la fenêtre. Il me manque, ce muret.
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Vivre déraciné, vivre tard, vivre vite.
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Hélène Ferrarini vous présente son ouvrage "Allons enfants de la Guyane : éduquer, évangéliser, coloniser les Amérindiens dans la République" aux éditions Anacharsis. En partenariat avec Lettres du Monde.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2645484/helene-ferrarini-allons-enfants-de-la-guyane-eduquer-evangeliser-coloniser-les-amerindiens-dans-la-republique
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