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3,26

sur 88 notes
Merci à Netgalley et aux éditions de L'archipel pour cette lecture. J'ai été captivée par le pitch de ce roman, et par l'inspiration à la base de ce roman. Inspiré par une affaire que j'ai suivie depuis le début, je ne pouvais passer à côté . 

On fait connaissance avec Léa, jeune journaliste qui se rend dans la région de Chamonix pour enquêter sur un cold case bien mystérieux. le meurtre de 4 personnes, deux couples, qui ne semblaient pas se connaître sur un parking isolé des Alpes. 

Mais très vite, la journaliste menacée et isolée va devoir prendre des décisions radicales : poursuivre ou tout arrêter ? 

J'ai bien aimé le personnage principal de son roman, même si par moments, elle m'a un peu agacée par ses atermoiements...Toutefois sa logique de résolution et son sens de la déduction font mouche. 

L'histoire elle se tient dans l'ensemble. Suspense bien maintenue, plume efficace, tous les ingrédients sont là. Mais j'ai eu un peu de mal à entrer dans la trame scénaristique à cause de certains retournements de situations un peu tirés par les cheveux. Des incohérences qui font perdre de la cohérence. C'est bien dommage car on perçoit le talent et pour un premier roman, on peut envisager la suite avec optimisme. 
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Léa est une jeune femme journaliste qui écrit des livres sur des cold case, des affaires non résolues. Cette fois-ci, elle a décidé de mener l'enquête dans la région de Chamonix, vers le Mont-Blanc où trois ans auparavant, deux couples ont été assassinés sur un parking.
Inspiré par l'histoire de la tuerie de Chevaline, l'auteur a librement revisité les faits, les théories et hypothèses pour construire son roman. Christophe Ferré aimé faire voyager ses lecteurs dans différents coins de France. Après la Bretagne, nous voici en montagne et d'après les descriptions, on sent que l'auteur a dû s'y promener.
Léa part s'installer dans un hôtel avec un ami photographe. Son compagnon ne l'a pas suivie, leur relation bat de l'aile depuis le confinement, comme si trop de temps passé ensemble et trop de proximité les avaient usés. Nous sommes trois ans après ce passage terrible où tout le monde est resté entre ses quatre murs. La vie a repris tout doucement, et dans le livre les allusions sont nombreuses, le tourisme redémarre, les activités également mais pour les commerçants c'est encore difficile.
Contrairement aux policiers, Léa n'a pas de plan pour ses investigations, elle compte sur son intuition, ses déductions, ses observations et sur sa bonne tête sympathique pour attirer quelques confidences. C'est d'ailleurs le cas, mais souvent les gens lui parlent parce qu'elle insiste, elle ne lâche rien, lançant des pistes pour faire croire qu'elle est au courant, afin d'obtenir des informations supplémentaires. Une chose est sûre, lorsqu'elle parle de son livre, personne ne veut être cité. On dirait que tous les gens du coin n'ont qu'une envie : ne rien dire, se faire oublier et qu'on n'évoque plus de ces morts pour éviter « une mauvais publicité ».
Entre les fakes news, les rumeurs, les non-dits, les gens qui savent mais ne veulent rien dire, ceux qui inventent, ceux qui imaginent que …. Léa a beaucoup de travail pour cerner la vérité et faire le tri. C'est sans doute le plus délicat pour elle, vérifier la fiabilité de chaque petit détail découvert ou reçu.
Les chapitres sont courts, les dialogues nombreux et tout cela donne du rythme au récit. Les personnages sont troubles, on ne sait pas à qui se fier. J'ai trouvé Léa parfois un peu trop sûre d'elle. J'avais envie de lui dire de moins se précipiter, de réfléchir, de ne pas faire confiance trop vite, la faute à sa jeunesse ? le texte est écrit à la troisième personne mais il est accompagné de quelques pages du journal intime de Léa. Il est peut-être dommage que cet aspect n'ait pas été plus développé avec les ressentis de la journaliste. Les lieux sont importants et j'avais presque la « photo » de ce qui était présenté sous les yeux. Non pas que les scènes soient trop détaillées au détriment des investigations mais l'auteur sait, en quelques mots, nous situer et nous transmettre les éléments nécessaires pour imaginer sans problème où se déroulent les événements.
L'écriture est plaisante, fluide. Il y a du suspense et si certaines situations sont moins crédibles, ce n'est pas gênant. J'ai aimé que certains protagonistes soient ambivalents et que Léa s'interroge sur les motivations du tueur. Au-delà de l'enquête, l'auteur a mené une réflexion sur l'impact du virus sur la vie de tous et cela apporte un plus dans son roman.

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J'ai vraiment eu du mal avec cette histoire complètement décousue et cette plume superficielle... L'intrigue nous emmène ici et là sans jamais rentrer dans les détails ni dans les sentiments des personnages. Et je ne parle même pas du dénouement entièrement sorti du chapeau... bref très déçu
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J'attendais beaucoup de cette lecture, première fois que j'allais lire l'auteur et surtout avec une histoire qui se déroule en Haute-Savoie, inspiré de la tuerie de Chevaline qui s'est déroulée proche de chez moi.

Malheureusement j'ai été très déçue à l'arrivée... Notamment à cause du style de l'auteur auquel je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé qu'il n'y avait aucune vraisemblances, beaucoup de facilités, une héroïne à qui tout sourit par miracle. Vraiment pas pour moi !
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Il y a quelques années, j'ai découvert Christophe Ferré avec Mortelle tentation, un roman que j'avais apprécié et cela m'a donné envie de découvrir son nouveau titre, Les Amants du Mont-Blanc, lorsque j'en ai eu l'occasion.

Comme son titre l'indique, l'intrigue de ce livre se passe au pied du Mont-Blanc. Léa, journaliste spécialisée dans les cold case, se rend sur les lieux d'une tuerie vieille de trois ans, un crime qui s'est déroulé à la veille du confinement. Elle entend bien élucider l'affaire, mais sa présence dérange… Manifestement, on essaie de la faire fuir, ou de la faire taire.

La première chose, dans ce roman, qui m'a frappée, c'est la place que prend la montagne dans l'intrigue. le cadre n'est pas ici un simple décor, elle est un élément à part entière. Les personnages s'y promènent, s'y perdent, y réfléchissent, s'y cachent, y disparaissent et y meurent. Les bois, les reliefs deviennent un double de l'enquête : il y a des chemins caillouteux, des embûches, des faux plats, des ennemis tapis dans l'ombre des sous-bois, guettant le marcheur imprudent. Cela confère au livre une atmosphère singulière, hors du temps, une lenteur certaine aussi.

De fait, la résolution de cette enquête relève d'une ascension difficile, pénible, c'est un projet qui nous laisse croire un temps que Léa a présumé de ses forces, en s'attaquant à une affaire trop résistante. Les habitants de la région fuient toute presse, craignant de ternir encore l'image de la vallée, la justice évite de faire fuiter la moindre information – échaudée par le manque de résultats de leur enquête, les personnes présentes lors de la tragédie dans les hôtels et les boutiques craignent de décourager les clients en rappelant le drame. Tous mettent des bâtons dans les roues à Léa, et ceux qui parlent ne sont pas toujours dignes de confiance. Les théories farfelues se succèdent, les rumeurs vont bon train autour d'un verre ; et, à chaque nouvelle information, à chaque langue qui se délie, le mystère s'opacifie tant les idées et les pistes s'entrechoquent. Rien n'est clair, rien n'est simple et il se pourrait fort bien que les responsables n'y soient pas étrangers. Léa subit les intimidations, essuie les revers et doute toujours un peu plus. C'est dans ce contexte que le lecteur est lâché.

Je dois malheureusement reconnaitre que cette atmosphère ne m'a pas séduite. Il y a trop de sur place, trop de redondances, trop d'effets d'échos entre le récit et le journal que tient Léa et que nous lisons par bribes. La rythmique du récit a causé mon essoufflement et a émoussé ma curiosité. J'en suis la première désolée parce qu'en soi, l'idée est très intéressante et j'adore les cold case. Je pense aussi que cela coïncide avec un moment où j'ai plus de mal à lire, mon bébé me sollicitant beaucoup, la réception du livre aurait peut être été moins difficile si j'avais plus de temps et que j'étais plus reposée.

Les personnages sont plutôt bien campés. J'aime le caractère bien trempé de Léa, elle est téméraire, déterminée mais aussi très humaine : sa pugnacité, sa combativité en font une enquêtrice de talent, mais elle est aussi capable de se laisser duper par les uns, de soupçonner à tort les autres, elle peut être maladroite et blessante, comme tout un chacun. Ses errances en cours d'enquête en font un personnage proche de nous. du reste, elle tient à la vérité, à la justice et elle fait de son mieux pour accomplir la mission qu'elle s'est donné. Son acolyte est délicieusement discret. Il l'aide, l'accompagne mais vaque à ses occupations aussi, entretenant un flou sur ses motivations réelles, et cela est très efficace. La galerie de personnages s'étoffe de rencontre en rencontre. Certains sont presque transparents, d'autres consistants et véhéments. Chacun relance à sa façon l'enquête de Léa en l'infléchissant, en l'orientant ou en l'envoyant dans un cul-de-sac. En cela, il n'y a pas de superflu et c'est agréable.

J'ai réellement apprécié la chute. le renversement de situation qui se fait jour est savoureux. Léa se trouve défaite mais n'est pas à terre, elle se débat dans un ultime sursaut. Il faut dire qu'elle devenait un petit peu mièvre et qu'il était temps qu'elle se réveille. La fin choisie par l'auteur apporte un éclairage intéressant sur les personnages, ajoute du sel à l'intrigue et redynamise un récit qui s'enlisait un peu trop à mon goût.

Ainsi, Les Amants du Mont-Blanc est un récit agréable, un polar intéressant, basé sur des faits réels. Il suit la dynamique d'une véritable cold case si bien que le récit trépigne parfois. La lenteur que cela génère ne m'a pas emballée et je ressors un peu déçue de ma lecture. Pour autant, cela ne m'empêchera pas de tester le prochain roman de l'auteur.
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J'ai longtemps hésité à aller au bout de ce livre, j'ai trouvé l'intrigue quelconque mal ficelée collée à un fait réel non élucidé. J'ai voulu laisser sa chance à cet auteur que je ne connaissais pas et aller au bout de l'histoire: c'était une erreur!
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Je viens de lire ce thriller de très haute qualité (et de très haute altitude). J'ai tout aimé dans ce roman, même s'il est très différent de la plupart des ouvrages de ce genre. Deux couples qui ne se connaissent pas sont massacrés dans une forêt près du glacier des Bossons au pied du Mont-Blanc, ce qui rappelle la tuerie de Chevaline de septembre 2012 (une famille de Britanniques et un cycliste abattus sur un parking de montagne). Ce quadruple meurtre est-il l'oeuvre d'un psychopathe ? Pour moi, ça me semblait évident, mais je laisse au lecteur le soin de découvrir la suite…
Léa, une journaliste, mène l'enquête, et non un inspecteur comme c'est le cas dans les thrillers que je lis habituellement. C'est une enragée, on peut la trouver insupportable, mais je me suis attachée à elle car elle sort des sentiers battus (sans mauvais jeu de mot). Elle ne suit aucune procédure officielle, juste son intuition, et sur ce point c'est une surdouée. La piste la plus prometteuse est une histoire d'amour qui aurait mal tourné (d'où le titre du livre) : dans un palace de Chamonix, un très beau jeune homme est amoureux d'une très belle femme inaccessible… Magnifique et tragique, mais est-ce la clé de l'énigme ?
L'histoire est très bien construite, l'atmosphère lourde et angoissante, chaque thématique abordée est traitée comme la lame d'un scalpel. Une fin stupéfiante à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

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Léa, journaliste, nous emmène à Chamonix pour mener l'enquête sur un cold case. 4 personnes ont été retrouvées mortes, assassinées sur un parking au pied du Mont Blanc.

Comme l'indique la 4eme de couverture, ce livre est inspiré de la tuerie de Chevaline.

Léa va raviver des blessures et des tensions chez les habitants. Elle devra faire face à plusieurs obstacles... L'auteur nous fera douter à plusieurs reprises tout en nous emmenant sur plusieurs fausses pistes.

Les lieux sont bien décrits, on imagine parfaitement le paysage et l'atmosphère (froide...) de la région.

Une fin que je n'imaginais pas et qui m'a surprise.

Merci pour ce bon moment de lecture qu'on aime à découvrir accompagné d'un plaid et d'un bon chocolat chaud
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Au pied du Mont-blanc, à la veille du confinement, deux couples sont tués par balle sur un parking. Qui était visé et pourquoi ?
Trois plus tard, Léa, journaliste spécialisé dans les cold-cases, se rend à Chamonix bien décidée à élucider le mystère. Elle venait pour identifier l'assassin, aujourd'hui c'est elle qu'on traque....

Quel plaisir de retrouver la plume de l'auteur.
Ce roman est inspiré de la tuerie de Chevaline.
J'ai beaucoup aimé les descriptions de paysage qui envie d'aller la-bas.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Léa qui est déterminée, investie et qui prend des risques.
On a une multitude de suspect, de piste, d'indice. Pour une fois, j'avais trouvé le bon coupable des la moitié du roman.
La plume de l'auteur est fluide, addictive. Les chapitres sont très court.
Un très bon roman qui est très rythmé.
Pour ma part, j'ai hâte de sortir un autre roman de l'auteur de ma pal.
Je vous le recommande.

L'avez-vous lu ? Connaissez-vous l'auteur ?
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Chronique sur le livre « LES AMANTS DU MONT BLANC » de Christophe FERRE (Editions L'Archipel - 2022)


Christophe FERRE est un auteur français né à Châteaudun en 1963. Auteur de romans et de pièces de théâtre, il est également la plume de plusieurs personnalités. En juillet 2010, Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, le nomme Chevalier des arts et des lettres.

J'ai eu le plaisir de le rencontrer à plusieurs reprises, et notamment au Forum du livre de Saint-Louis en 2019 et en 2022.

Parmi ses oeuvres :

1999 : « La Chambre d'Amour », aux Editions Arléa (Grand Prix international de la fiction radiophonique)
2000 : « La Septième Nuit », aux Editions Seuil
2005 : « Paradis Turquoise », aux Editions Flammarion
2014 : « Vierge d'Amour », aux Editions Salvator
2015 : « La Révélation de Chartres », aux Editions Salvator, réédité par France Loisirs
2018: « La Petite Fille du Phare », aux Editions France Loisirs, réédité par L'Archipel,
2019 : « Mortelle tentation », aux Editions De l'Archipel,
2020 : « La prophétie de la cathédrale », aux Editions Archipoche,
2021 : « Soleils de sang », aux Editions De l'Archipel.

« Quatre morts, aucun mobile ... » c'est ainsi que l'on pourrait définir, comme l'auteur le dit en début de quatrième de couverture, ce thriller haletant. Christophe Ferré, fidèle à son habitude, nous offre une histoire policière intrigante sur fond de paysages de vacances, au pied du Mont-Blanc. Quoi de mieux pour se rafraîchir en ce temps caniculaire.

Quatre personnes, deux couples, seront assassinés sur le parking du Châtelard, emplacement privilégier pour un départ de randonnée dans un des plus beau coin du pays. Il paraît normal d'y trouver du monde, d'autant plus que nous sommes à la vieille d'un confinement, décidé par le gouvernement, suite à l'apparition d'un mystérieux virus.

Qui étaient ces quatre personnes ? Et surtout, qui pourrait en vouloir à de parfaits inconnus et les abattre dans de telles conditions ? Les personnes portaient en masque. le tueur a t-il simplement voulu faire des victimes, ou bien étaient-ils personnellement ciblés ?

L'affaire restera dans les mémoires et le tueur ne sera jamais démasqué. Jamais, jusqu'au jour où une journaliste spécialisée dans les cold case se rendra sur place dans le but d'écrire un livre sur le sujet. Cette jeune passionnée ne lâchera rien pour résoudre cette affaire et coincer le meurtrier. Mais y parviendra t-elle ? de fausses pistes en désillusion, trouvera t-elle le fin mot de l'histoire ? le tueur est-il bien celui que l'on croit ? Pourquoi ce quadruple meurtre ? Etaient-ils tous sensés mourir ou bien certains n'étaient-ils que des dommages collatéraux ?

Tant de questions projetteront la jeune femme et son meilleur ami photographe, Alex, dans une aventure périlleuse et complexe. La jeune femme deviendra bientôt elle-même une cible. Celle du meurtrier ? Celle d'un autochtone mécontent de son intrusion dans leur petit village à remuer une affaire du passé ?

Christophe Ferré nous propose encore une fois un thriller haletant, agréable à lire. Chapitres courts pour un rythme soutenu, fausses pistes, disparitions, meurtres, tant de paramètres qui font de ce livre un très bon policier que je vous invite à découvrir, si vous ne connaissez pas encore l'auteur. D'autant plus qu'il aime s'inspirer de faits réels pour écrire ses livres.

Alors, êtes-vous prêts pour une randonnée à travers de merveilleux paysages et remplie de rebondissements ?

Un grand merci à Christophe FERRE pour sa confiance maintes fois renouvelé et aux Editions de L'Archipel.
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