AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,31

sur 64 notes
5
23 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La Mère d'Eva ou un plongeon de 218 pages dans les entrailles d'une mère.

Une mère qui souffre de voir son enfant refuser le corps qu'elle lui a offert mais qui, plus que tout, aimerait son bonheur.

Alors qu'elle attend près du bloc opératoire que sa fille Eva subisse l'opération qui la fera devenir Alessandro, elle se souvient…
Elle se souvient de ces dix-huit dernières années passées à côté de cette enfant, ensemble, liées, déchirées, ennemies et si proches à la fois. Elle se remémore sa grossesse et la maternité comme l'entrée en fanfare de la peur dans sa vie, une peur qui ne la lâchera plus. Et elle conte. Elle conte comment cette petite fille qu'elle a fabriquée méticuleusement pièce après pièce dans son ventre, ce tout petit enfant que la nature a assignée fille, a rejeté dès le plus jeune âge ce corps qui était le sien.

Cette fiction, que l'on pourrait penser autobiographique tellement le récit et les émotions y sont précis, traite d'un sujet important : celui de la dysphorie de genre (ndlr : quand le genre et le sexe assignés à la naissance ne correspondent pas à l'identité de genre dans lequel se reconnait la personne, ce qui induit une grande détresse). Généralement, les fictions sur ce thème sont centrées sur le personnage qui découvre, vit et évolue avec sa transidentité. Or ici nous sommes plongés dans le coeur de cette mère, dont l'enfant qu'elle a mis au monde est le prolongement de son être et décuple sa souffrance.

Les avis sont unanimes : cette introspection maternelle est criante de courage et d'amour.
Je crois que, parce que je suis encore fille, et non mère, je n'ai réussi à m'identifier que difficilement à ce « je » qui a donné la vie. Cette mère que j'ai sentie aimante, désespérée et impuissante mais dont la violence des mots – bien que compréhensible – m'a souvent heurtée.
« Si tu veux te faire démembrer à dix-huit ans pour changer de sexe, je t'emmènerai au bout du monde pour le faire et j'attendrai assise dehors que tout se passe. »
Et parce que « Dieu n'est plus avec [eux] » et que « la malédiction a frappé », comme un ver qui lui ronge le cerveau, cette mère ose enfin dire toutes ces choses qui lui ont fait horreur. Elle déverse sans filtre pour apaiser sa peine et ses souffrances et elle détaille chaque geste de l'opération que son enfant est en train de vivre, comme pour se convaincre que tout ceci n'est qu'un mauvais rêve. Au fil du récit on la voit évoluer, passant de l'horreur au déni, à la résignation, pour finalement essayer de composer au mieux dans un mélange explosif de ces émotions aspirant finalement à la paix intérieure, pour elle et son enfant.

En refermant ce roman, très bien écrit mais étouffant, je suis partagée. J'éprouve beaucoup d'empathie pour cette mère et toutes les souffrances par lesquelles elle a pu passer mais, d'une certaine manière, je trouve presque inconvenant que les projecteurs aient été braqués sur elle.
Je l'ai détestée de cette violence déversée sur sa fille, témoignage des difficultés d'acceptation que vivent les proches des personnes transgenres, et je l'ai à la fois admirée de n'avoir jamais quitté le navire et d'avoir, malgré la souffrance ressentie, accompagné son enfant jusqu'au bout de sa transition.

Merci à Babelio et aux Editions Hervé Chopin pour ce plongeon au coeur de la complexité et des tourments de l'Humain.
Commenter  J’apprécie          51
La dysphorie de genre est un sujet que je connais peu et sur lequel je n'avais jamais lu, que ça soit fictionnel ou non.Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre, mais j'avais envie d'en apprendre plus. Dans ce roman, on est vraiment centré sur la mère d'Eva, comme l'indique le titre. Une mère qui s'interroge sur ce qu'elle a bien pu rater pour que sa fille veuille devenir homme. Ce point de vue, bien qu'il soit un parti pris de l'autrice tout à fait volontaire, m'a dérangé dans ma lecture. J'ai éprouvé un certain malaise à « écouter » cette femme se morfondre sur ses « erreurs » plutôt que d'essayer de comprendre et de soutenir sa fille. Et dans le même temps, j'essayais d'imaginer à quel point ce genre de situation peut être compliquée… Une mère fantasme son enfant pendant la grossesse… et ne retrouve jamais son fantasme dans le bébé qui vient au monde. Mais comment s'attendre à ce que son enfant soit à ce point différent de ce qu'on a imaginé ?
Cette lecture n'a pas été évidente, car j'étais perdue entre le malaise ressenti face à certaines réactions de la mère, et l'empathie que je pouvais avoir pour elle en voyant tous les efforts maladroits qu'elle faisait pour sauvegarder la relation avec son enfant. La dysphorie de genre créé des situations très compliquées dans les familles, car si l'enfant a besoin, ce qui est normal, d'être traité selon son identité de genre, il ne faut pas non plus oublier que l'entourage, et dans ce cas précis la mère, doit faire le deuil de l'être connu. Au bout du compte, en avançant dans ma lecture, mes réactions ont évolué. Si j'avais du mal avec les réactions de la mère, je me mettais aussi plus à sa place, essayant d'imaginer la difficulté d'apprivoiser le changement de situation. Je n'ai par contre pas réussi à comprendre ce besoin de chercher ce qu'elle avait mal fait… Qui a-t-il de mal à ne pas être cet enfant fantasmé ? Pourquoi cela serait du à une erreur de qui que ce soit ? La seule explication qui me semble convenir à ce genre de réaction est la pression mise sur les mères à élever des enfants parfaits. Or, c'est bien connu, les seuls parents parfaits sont ceux qui n'ont pas d'enfants !!!
La mère d'Eva est un roman à la fois dérangeant par certains aspects, mas aussi très émouvant. On suit l'évolution de cette mère qui fait tout ce qu'elle peut, même si c'est parfois maladroit, pour soutenir son enfant dans ses démarches pour faire coïncider son identité de genre et son sexe. Jusqu'à se retrouver dans la salle d'attente d'une clinique serbe pendant que son fils est en train de se faire opérer pour enfin être lui. Elle se retrouve seule, loin de ses proches, car c'est la seule solution pour aider son fils dans sa démarche. Malgré toutes les réflexions et réactions qu'elle a pu avoir, elle était prête à se rendre au bout du monde pour le bonheur de son enfant. Bien que j'ai eu beaucoup de mal avec le fait qu'elle persiste à parler de sa fille Eva tout du long du livre, à lui écrire cette lettre au féminin, je reste admirative de cette femme qui se bat pour son enfant.
Les paragraphes précédents ont pu donner l'impression que ce livre est un témoignage, mais il s'agit bien d'un roman, et les réactions de la mère sont des partis pris volontaires de l'autrice, pour faire réagir et réfléchir les lecteur.ice.s. le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a marché avec moi. Ça m'a ouvert un nouveau champ de réflexion et de questionnement. Et ça m'a fait ouvrir les yeux sur le fait que même dans ce genre de situations, c'est sur la mère que se reporte trop souvent toute la pression. C'est trop souvent sur elle qu'on jette l'opprobre, y compris lorsque que, comme moi au début de la lecture, on trouve qu'elle ne réagit pas assez vite assez bien.
Merci à SIlvia Ferreri de m'avoir permis d'ouvrir mes perspectives, et de me rendre compte que je ne dois pas, sous prétexte de défendre une minorité, jeter forcément la pierre à ceux qui essaie de faire bien mais se trompent. J'ai l'impression que c'est de plus en plus souvent le cas, notamment sur les réseaux sociaux. Je ne nie pas la violence pour un jeune homme assigné femme à la naissance (ou inverse) d'entendre ses parents s'adresser à lui au féminin, mais j'entends la difficulté pour ces parents de faire le deuil de l'enfant qu'ils pensaient connaître.
Au bout du compte, La mère d'Eva a été une lecture riche et intéressante, tout en laissant une grande part à l'émotion. Je n'ai d'ailleurs pas pu retenir une petite larme aux derniers mots du livre, que la mère adresse à son enfant.
J'ai reçu la version papier de ce livre de la part des éditions Hervé Chopin. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          30
Quand on m'a proposé ce roman en service presse, j'ai tout de suite été emballée par ce roman car il parle d'un sujet qui me touche : la transidentité. Dans ce roman, l'autrice donne la parole à la maman d'Eva qui, à 18 ans, est sur le point de changer de genre chirurgicalement parlant dans un hôpital serbe (car elle n'a pas pu le faire en Italie…). Cette dernière attend cette opération de réassignation depuis son enfance, opération qui va enfin mettre en accord son corps avec ce qu'il est au plus profond de lui-même : un homme. le point de vue de ce roman est donc original : il est celui de la maman tout au long du récit. Alternant entre la deuxième personne et la première personne, la narration passe d'une confidence d'une mère à sa fille sous forme d'un monologue à un retour sur toute la vie d'Eva de sa naissance à sa renaissance dans le genre qu'elle a toujours considéré comme le sien. de questionnement en sentiment de culpabilité, cette mère livre tout au lecteur dans un roman poignant sur la transidentité, la résilience et l'amour d'une mère à sa fille.

Aujourd'hui, le sujet de la transidentité est de plus en plus abordé dans la société, dans les médias, à travers des oeuvres culturelles comme ici et c'est une avancée notable mais c'est parfois fait de manière assez maladroite en ne donnant pas la parole aux personnes concernées… Dans ce roman, le lecteur n'entendra que la voix de la mère mais c'est un parti pris qui n'occulte pas pour autant les difficultés d'une personne transgenre de se faire reconnaître dans son genre. Certes, l'autrice n'évite pas quelques maladresses mais dans l'ensemble, j'ai trouvé le roman très pudique sur la question tout en permettant d'ouvrir le dialogue. L'angle choisi pour le récit est ainsi assez original tandis que le lecteur n'a pas l'habitude de l'emploi de la deuxième personne. Ce procédé stylistique se prête très bien à cette histoire. En effet, la mère d'Eva parle à sa fille en se demandant en permanence quelle « erreur » elle a bien pu commettre pour que sa fille ne se sente pas dans le bon corps et ce, depuis sa plus tendre enfance. Cette notion d' »erreur » que la mère aurait faite est présente en permanence tout au long du livre comme un coup de poing qui revient sans cesse. C'est violent mais, en même temps, le lecteur ressent le tiraillement de la mère entre la pensée de la destruction du corps de sa fille en tant que telle et l'amour inconditionnel qu'elle lui porte. On aurait envie de la juger, pourtant on ne peut que la comprendre. Pendant tout l'enfance d'Eva, sa mère a tenté de lui faire changer d'avis tout en essayant tout de même d'entendre sa souffrance jusqu'à ce qu'elle avoue qu'elle n'y pouvait rien. Ce roman est le cheminement d'une mère (dont on ne connaîtra jamais le nom) dans son questionnement sur l'identité de sa fille et sur ce qu'elle a fait ou aurait dû faire.

Dans ce livre, l'autrice nous décrit le cas d'un homme transgenre qui doit passer par la chirurgie complète pour s'identifier pleinement dans son genre mais ce n'est pas le cas de chacun(e) et c'est à noter tout de même ici. Bref, je ne peux que vous conseiller ce roman émouvant sur le parcours d'un jeune homme transgenre en quête de son identité à travers la voix de sa mère qui revient sur tout ce cheminement et l'enfance d'Eva entre interrogations et culpabilité mais toujours avec beaucoup d'amour ! Il permet également d'ouvrir le dialogue sur un sujet qui ne doit plus être tabou, un véritable appel à la tolérance !
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          30
Je remercie Agnès Chalnot et les éditions HC pour ce service presse.

"Une autre terre, un lieu nouveau, où tu pourras enfin être ce que tu désires et où je pourrais enfin me reposer"

Eva jeune femme de 18 ans est accompagnée de sa mère dans une clinique de Serbie qui va changer sa vie et elle le désire depuis ses 4 ans.
Eva est arrivée par surprise, les médecins disaient que sa mère qu'elle était vieille et stérile, ce qui est terrible en soi, mais elle fût choquée, elle ne voulais pas cette enfant, elle n'était pas prête mais petit à petit, elle fini par l'aimé plus que tout. Eva est très proche de son père, ils sont fusionnels.

Quand au collège, Eva est victime de moqueries, la mère se comporte en lionne qui protège ses petits et rien ne l'arrête.
Depuis toujours Eva se sent homme dans un corps de femme qui la dégoutte. Depuis l'enfance, elle ne porte que des pantalons, sweet et ne joue qu'à des jeux de "garçons". A l'apparition de ses premières règles, ce fût un drame pour elle, quand sa poitrine à pousser, Eva se les bander pour les cacher.

A 16 ans, elle commence à prendre des hormones pour transformer son corps. Elle va jusqu'aller au tribunal pour avoir son opération dont les parents sont contre. La mère se sent coupable, elle pense être une mauvaise mère, se demande si c'est une punition. La famille à vu beaucoup de médecins, psychologue, pédiatre.

La psychologue a mis des mots sur ce qui arrive à Eva : La dysphorie de genre : C'est naître dans un corps qui ne correspond pas à votre personnalité. Un homme dans un corps de femmes et une femme dans le corps d'un homme qui s'identifie de façon obsessionnelle au sexe opposé à celui de l'état civil ou de la biologie.

J'aurais aimé connaître les sentiments d'Eva au fil du temps, son ressenti envers son corps qui change, ses batailles intérieures, ses émotions.
J'ai aimé voir le cheminements des parents pour accepter le faite de perdre sa fille pour retrouver un homme à son réveil. Une histoire émouvante et touchante que je recommande et qui je l'espère fera réfléchir les parents qui devraient accepter le faite que leurs enfants ce sont pas nés dans le bon corps. Et j'espère que les gens qui souhaite se faire ou se fond opérés trouverons la paix qu'ils recherchent tant.

"Je t'ai laissée être ce que tu voulais"
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman est le premier que je lis autour du thème de la dysphorie de genre. J'en ressors bouleversée.
La mère d'Eva, c'est une ode à l'amour inconditionnel que porte une mère à son enfant.
Ce texte sur l'acceptation, la résilience et  l'amour maternel, m'a touché par sa force et sa beauté.

D'une profonde actualité, La mère d'Eva reflète les peurs, les angoisses des parents, et leur constant besoin d'assurer à leur enfant un avenir heureux.
Commenter  J’apprécie          20
Sylvia Ferreri est italienne et nous offre un très beau premier roman qui raconte la lente descente aux enfers d’une mère dont la fille veut devenir garçon. Mais l𠆞nfer, c𠆞st aussi Éva qui le vit depuis qu𠆞lle est toute petite dans sa dysphorie de genre. Dans un hôpital de Serbie où Eva se fait opérer après une longue série de démarches, sa mère lui parle et évoque leur relation avec réalisme. L’œuvre est prenante et la détresse de l’une et de l𠆚utre est bouleversante par moments et ne va pas sans affrontements. Même si les premières pages nous renseignent sur l’issue du cheminement d𠆞va, c𠆞st avec intérêt que l’on suit toutes les étapes qui ont mené à ce dénouement. Et on apprend beaucoup...
Commenter  J’apprécie          20
TOUCHANT:

L'amour maternel est plus fort que la nature. C'est un très beau témoignage de tolérance et d'amour. Pour le bonheur, le bien-être et la survie de son enfant, une mère est prête à tous les sacrifices.

Merci pour cette leçon de courage.
Commenter  J’apprécie          10
Une lecture très émouvante qui nous emmène aux côtés de la mère d'Eva qui accompagne sa fille dans son parcours afin de changer de sexe car son enfant est née garçon dans un corps de fille. On appelle cela la « dysphorie de genre ».
La mère d'Eva accompagne sa fille dans une clinique en Serbie où elle va subir une opération longue et risquée afin de changer de sexe car dans son pays, en Italie, un jugement le lui a interdit.
Eva a dix-huit ans et cette opération va être l'aboutissement de longues et difficiles années à ne pas être née dans le bon corps avec toutes les souffrances que cela implique, particulièrement à l'adolescence.
La mère accompagne la fille et les heures d'attente sont l'occasion d'une plongée introspective dans dix-huit années de cette relation mère-fille ; dix-huit années de l'histoire de cette famille.
C'est le récit de la mère s'adressant à sa fille mais le père est très présent dans cette famille, très aimant et très protecteur pour Eva et sa mère.
Il n'est pas aisé d'écrire sur ce livre profondément émouvant qui évoque les liens indéfectibles et l'amour inconditionnel ,dans le bonheur comme dans les souffrances, qui nous lient à nos enfants.
Eva a gagné son combat et va subir cette opération qui lui permettra d'être enfin Alessandro. Nous accompagnons la mère d'Eva dans ses angoisses, ses questionnements, sa colère aussi. Les thèmes abordés nous sont familiers : la culpabilité qui pèse trop souvent sur les parents, sur les mères qui trop.. ou pas assez…,l'amour qui ne suffit pas toujours, nos enfants qu'on ne peut pas protéger de tout.
Une lecture qui invite à la réflexion en abordant le très actuel thème de l'identité sexuelle et du genre et une belle plume.

Commenter  J’apprécie          10
Commenter  J’apprécie          10
Eva est une jeune fille qui compose durant son enfance avec une dysphorie de genre, c'est à dire le fait de ressentir un profond mal être avec son sexe d'origine. C'est sa mère qui relate au fil du roman comment grandit sa fille et à quel point elle va rencontrer des difficultés pour faire accepter autour d'elle ce qu'elle souhaite. La famille proche tout comme l'environnement scolaire va lui renvoyer à plusieurs reprises des jugements violents qui vont mener à l'exclusion et à la marginalité. Ce roman fort et qui touche le lecteur est aussi un roman sur ce que représente la maternité et comment l'on peut se situer par rapport aux souhaits et aux envies de ses enfants. C'est à la fois une réflexion sur le genre et sur ce que peut représenter le fait d'être parent. Un roman très bien amené et qui fait réfléchir.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (158) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5256 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}