AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Ah ! L'Italie et ses fameuses routes rectilignes et sûres qui mènent toutes à Rome ! Sûres ? Pas si sûr, justement ! de nombreux nids-de-poule provoquent moult accidents. Au sénat, l'on s'insurge contre le sénateur Lactus Bifidus qui, à défaut d'entretenir les voies romaines, utilise les fonds publics pour financer ses orgies. Pour tenter de calmer le jeu et se sortir d'une position pour le moins gênante, ce dernier propose une grande course de chars, à travers la péninsule, ouverte à tous les peuples connus. Y compris aux Gaulois ! César, ayant eu vent de cette nouvelle, exige évidemment que cette course soit gagnée par un Romain sous peine d'envoyer Lactus Bifidus vers des contrées plus lointaines. À Darioritum, Astérix et Obélix se promènent dans les allées de la FIAC en compagnie d'Agecanonix. Une sybille, lisant dans les lignes de la main, annonce à Obélix qu'il sera porté et proclamé sur un grand char ailé. Il n'en faut pas moins au porteur de menhirs pour en acquérir un. Et c'est là que l'on annonce en grandes pompes une course de chars transitalique...


Jean-Yves Ferri et Didier Conrad se remettent en selle et arpentent, tels deux auriges, les routes d'Italie, partant de Modicia pour rejoindre Neapolis. En effet, une grande course de chars va avoir lieu et tous les peuples du monde sont les bienvenus. Vénètes, Étrusques, Ombriens, Osques, Goths, Belges, Normands et même Gaulois... Tous y sont les bienvenus. Nos chers Gaulois, d'ailleurs, qui ne vont pas se gêner pour aller taquiner les Romains chez eux. Une course semée d'embûches, de coups foireux, de sabotages et de nids-de-poule. Un scénario somme toute sans grande originalité qui se lit aisément. Quelques clins d'oeil et jeux de mots, peu de surprises et peu rebondissements malheureusement. Dommage pour cette course qui se voulait inédite et chaotique. Graphiquement, le trait de Didier Conrad, fidèle à celui d'Uderzo, est tout en finesse et les décors fourmillent de détails.
Commenter  J’apprécie          820



Ont apprécié cette critique (77)voir plus




{* *}