AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La filière écossaise (26)


"L’Allemagne a perdu la guerre dès sa défaite sur le front de l’Est, en 43, même si Hitler n’a jamais voulu l’admettre. Il a préféré brûler la maison de fond en comble. Mais toutes les ordures de sa clique n’étaient pas prêtes à descendre avec lui dans son dernier bunker. Il y en a qui ont dû mettre un pactole de côté et se ménager une sortie de secours."
Commenter  J’apprécie          160
"Mon projet d'article sur l'infâme passé et sur l'usurpation d'identité avait provoqué une réunion dans le bureau d'Eddie. Sandy maintenait sa longue carcasse debout dans un coin, les bras croisés. J'étais assis face au bureau d'Eddie, qui me lançait des regards noirs par dessus sa montagne de paperasse. "
Commenter  J’apprécie          140
« Je comptais plutôt sur toi pour me les expliquer. Pourquoi est-ce que les gens vous haïssent, Isaac ? Pas seulement les nazis. Tout le monde. Partout où vous allez. » Il scruta longuement son café. « Voilà comment je vois les choses : certains peuples ne parviennent à se définir qu’en fonction de leurs ennemis. Ils ont besoin de quelqu’un à blâmer quand leur vie tourne mal, ils n’acceptent pas leur responsabilité propre. Les Juifs sont là, à portée de main. Facilement identifiables. Nous sommes une tribu que la tribu chrétienne peut accuser. – Mais nous avons les mêmes origines. Jésus-Christ était juif. – Chut, Douglas… C’est là notre plus grand crime, à ce qu’il paraît. Une raison suffisante pour nous détruire. – Depuis deux millénaires ? – Depuis bien plus longtemps. Les Perses, les Égyptiens, les Syriens, les Mongols, tous ont tenté de nous annihiler. Un bon moyen pour les nations d’affirmer leur identité à l’exclusion de toute autre.
Commenter  J’apprécie          110
Ce fut une de ces journées qui permettent d'accumuler des souvenirs utiles pour compenser de futures périodes de désespoir. ( p 112 )
Commenter  J’apprécie          20
La plupart des gens sont tellement bourrés d'incertitudes qu'ils ne demandent qu'à suivre ceux qui ont une conviction, même la plus dingue qui soit. Prenez Adolf. (p 61 )
Commenter  J’apprécie          20
- C’est de l’or ?
Elle hocha la tête.
Il vient de Paddy ?
Elle hocha de nouveau la tête.
- Pourquoi n’y a-t-il pas de poinçon ?
Elle souleva le deuxième lingot et le fit tourner entre ses doigts. Délicatement.
- Je pense que c’est de l’or volé, monsieur Brodie. Avant de le travailler, voyez-vous, de le fondre pour fabriquer des alliances ou des bagues avec, je l’ai testé. Et il reste des traces d’amalgame.
- Qui proviennent d’anciens bijoux ?
- De plombages en or.
Sans doute sentit-elle que je n’avais pas percuté. Elle agita le lingot sous mon nez.
- De dents, monsieur Brodie. Récupérées dans les camps.
Je serrai les miennes. (p.87)
Commenter  J’apprécie          10
A l’intérieur de la statue de La Liberté, qui domine le port de Manhattan, un sonnet d’Emma Lazarus, Le nouveau Colosse, est gravé sur une plaque de bronze. Il se termine par ce vibrant appel :
Donnez-moi vos pauvres, vos éreintés,
Vos masses serrées qui aspirent à la liberté,
Les tristes rebuts de vos rivages surpeuplés.
Envoyez-les-moi, ces errants que la tempête m’apporte :
Ma torche brandie jette de l’or sur la porte ! (p.114)
Commenter  J’apprécie          10
- Je suis d’accord avec toi. As-tu entendu parler d’une route des rats à Hambourg ?
- Non. Cela dit, nous jugeons les nazis que nous avons capturés, pas ceux qui se sont enfuis.
(…)
- Une route des rats, des gros poissons… Ces métaphores animalières sont un peu confuses. Tu crois vraiment qu’un réseau d’exfiltration de nazis est implanté ici ? A Glasgow ? (p.139)
Commenter  J’apprécie          10
Je ne révélai pas que certains d’entre eux s’étaient enfuis. Ni que des filières d’exfiltration existaient à travers le continent, au nord comme au sud, pour faciliter l’envoi sûr des criminels de guerre. Je n’écrivis pas non plus que quelques-uns de ces fugitifs s’était vu délivrer des laissez-passer et des passeports en bonne et due forme par un évêque scélérat. Ni qu’une de ces filières était surnommée la Rattenlinie du Vatican. Ni qu’une autre passait vraisemblablement par chez nous, à Glasgow. (p.256/257)
Commenter  J’apprécie          00
- Et vous croyez qu’on n’en est pas capables ?
Son regard étincelant ne me lâchait pas. Malgré son âge, il avait de l’allure.
Comment le saurais-je ? Je ne vous connais pas.
- Nous sommes tous des anciens du Glasgow Highlanders.
- La Grande Guerre ?
- Aye. Lieutenant Lionel Bloom, pour vous servir. (p.281)
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (89) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3178 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}