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Quelques bonnes idées de management... En dehors de ça, ce bouquin est une véritable escroquerie intellectuelle ! C'est du libéralisme sauvage dont il est ici question, pas franchement des idées sur le mieux vivre dans un monde durable, comme on pourrait l'espérer. Pour le côté révolutionnaire de l'approche on repassera. Donc monsieur Ferriss a monté une boîte qui tourne pas mal (tant mieux pour lui) et a externalisé tout ce qui était possible d'externaliser pour en faire le moins possible. Pas bête ? Oui, la seule différence avec l'entrepreneur qui veut grossir, c'est que Ferriss veut profiter de ses gains pour travailler le moins possible et profiter de la vie. Ce qui n'est pas un mal en soi, mais prétendre que c'est possible pour le plus grand nombre est une arnaque en bonne et due forme. Pour que monsieur Ferriss profite de beaucoup de temps libre, il faut que d'autres rament à sa place. Sachant que si tout le monde fait ça, plus personne ne bosse. Un vrai monde de rêve ? Eh bien non ça n'est juste pas possible, si personne ne travaille, il n'y a pas de création de "valeur ajoutée" pour reprendre un langage marxien. Là où on voit que Ferriss se fout du monde c'est quand il explique que ses sous-traitants indiens ne sont payés qu'à la com' : quand sa boîte tourne moins bien, ce sont eux qui ramassent, sachant que s'il peut externaliser, c'est justement en se basant sur les différences de coûts salariaux. Face je gagne pile tu perds. A garder tout de même les chapitres où l'auteur se moque du monde du travail abrutissant dans lequel nous sommes emprisonnés pour beaucoup, assez jouissif. le reste... Faites-en ce que vous voulez. Caler un meuble peut-être. + Lire la suite |