Dans les lettres qu’il m’a écrites au sujet des Roses sauvages, Jacques Ferron s’est montré infiniment sensible aux lectures qui avaient été faites de son texte. En était-il ainsi de tous ses livres ? Je n’en sais rien. Au cours de notre longue correspondance, ce roman est le seul à avoir suscité de sa part un tel intérêt, une curiosité et une attention si complètes. C’est cette attention qui retient mon regard aujourd’hui à la relecture des pages, où, pour m’aider ou m’encourager dans mon travail de traductrice, il me parle des fleurs, de la « zoosphère », de sa tante Rose-Aimée, de la maladie de Baron aussi, soucieux surtout des commentaires qu’on avait pu faire sur celle-ci.
Postface de Betty Bednarski
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