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Citations sur L'Homme-Dieu ou le sens de la vie (18)

Dans la vie quotidienne, nous savons sans doute, à chaque instant ou presque, pourquoi il nous faut accomplir telle ou telle tâche supposée " utile ", mais l'utilité de cette utilité demeure le plus souvent, lorsqu'il nous arrive d'y réfléchir, opaque ou douteuse.
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Malgré quelques diplômes et un réel intérêt pour les questions politiques, je suis comme 99% de mes concitoyens : dans l'ignorance absolue des mécanismes qui régissent le monde de la haute finance internationale.
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A la différence de celui des oiseaux, qui est semblable à un miroir, l’œil humain, par une qualité inexplicable, se laisse pénétrer par le regard de l'autre et s'avère porteur d'un sens dont nul ne peut décider à priori quel il sera.
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« Ce qui est incompréhensible, disait Einstein, c’est que le monde soit compréhensible ».
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L’économie ne fait à aucun moment partie de la scolarité obligatoire, et cette « science » paraît si incertaine pour ceux-là mêmes qui prétendent la posséder, qu’aucun consensus ne semble s’en dégager. J’aimerais suggérer à nos politiques de faire un sondage sur ce que les Français, même d’un bon niveau culturel et scolaire, savent du Conseil de l’Europe ou du CAC 40, cet être étrange qui s’invite chaque soir à dîner chez nos concitoyens par l’entremise du journal télévisé. Peut-être mesureraient-ils alors combien il est déraisonnable d’espérer donner un sens à leurs projets en fondant ce qui intéresse tout le monde sur ce qui n’intéresse, et pour cause, personne ! D’autant que pour corser la difficulté, nous perdons aujourd’hui, avec la construction européenne, le cadre dans lequel s’était noué un lien aussi original que ténu entre démocratie et solidarité : le cadre national. Je ne songe pas à nier les nécessités d’une Europe censée permettre aux vieilles nations d’avoir encore n rôle à jouer. Mais, pour autant, n’est-il pas insensé de sous-estimer le prix d’un tel « progrès » : c’est dans l’état-nation, et jusqu’à preuve du contraire nulle part ailleurs, que les individus particuliers parvenaient à se reconnaître dans la représentation, par leur classe politique, de quelque chose qui ressemblât un tant soit peu à l’intérêt général.

Dans l’état actuel des choses, la construction européenne reste un « procès sans sujet » : elle produit du droit, des échanges commerciaux, des liens de tous ordres entre les peuples, mais sans qu’à aucun moment cette production ne soit visible, ni a fortiori compréhensible par les citoyens. Au sens propre, irresponsable, elle n’est imputable à aucun sujet : ni à un homme, faute de Président, ni à une souveraineté nationale, faute d’un Parlement digne de ce nom. Et l’on voudrait que l’Europe soit le grand projet d’aujourd’hui, celui qui viendrait donner sens à la politique après l’effondrement des idéologies ? Est-ce vraiment, en l’état, raisonnable ?
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Sans y prendre garde, nous sommes entrés dans l’ère de la politique comme technique, au sens philosophique du terme : une recherche de l’accroissement des moyens du pouvoir au détriment de toute réflexion sur les finalités, un art de la maîtrise pour la maîtrise, de la domination pour la domination. … D’un côté, la mort de la « raison objective », de cette raison qui fixe des fins, des « objectifs » justement, et ne s’en tient pas aux seules considérations tactiques ou stratégiques ; de l’autre, la consécration de la « raison instrumentale » et du machiavélisme….
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J'ai fait le test, j'allais dire l'épreuve : lire les quinze ou vingt ouvrages récemment consacrés aux méfaits de la société médiatique. La liste est impressionnante et l'on pourrait croire que la télévision a pris la place du Diable lui-même. Voici, sans ajout de ma part ni exagération d'aucune sorte ce que, pêle-mêle, j'ai pu rapporter de cette plongée antimédiatique : la télévision aliène les esprits, elle montre à tous la même chose, véhicule l'idéologie de ceux qui la fabriquent, elle déforme l'imagination des enfants, appauvrit la curiosité des adultes, endort les esprits, elle est un instrument de contrôle politique, elle fabrique nos cadres de pensée, elle manipule l'information, elle impose des modèles dominants, pour ne pas dire bourgeois, elle ne montre de façon systématique qu'une partie du réel en oubliant la réalité du monde ouvrier, elle marginalise les langues et les cultures régionales, elle engendre la passivité, détruit les relations interpersonnelles dans les familles, tue le livre et toute culture " difficile ", incite à la violence, à la vulgarité ainsi qu'à la pornographie, empêche les enfants de devenir adultes, concurrence de façon déloyale les spectacles vivants, cirque, théâtres, cabaret ou cinéma, génère l'indifférence et l'apathie des citoyens à force de surinformation inutile, abolit les hiérarchies culturelles, remplace l'information par la communication, la réflexion par l'émotion, la distanciation intellectuelle par la présence de sentiments volatils et superficiels, dévalorise l'école... À se demander comment chaque soir, l'immense majorité des citoyens se partage entre ceux qui sont devant leur écran, et ceux qui, tout en la critiquant, s'interrogent sur la façon la plus adéquate d'y accéder dans les meilleurs délais...
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Que signifie le mot sens ? …. « Qu’est-ce que cela veut dire ? » Formule étrange, s’il en est, tant on voit mal a priori ce que vient faire ici la volonté. Pourquoi, après tout, ne pas se contenter de demander : « Que dit ce mot ? » Pourquoi le vouloir, c’est-à-dire en l’occurrence, l’intention d’un sujet, donc la présence sous-jacente d’une personne, d’un Moi sont-ils si essentiellement liés à l’idée même d’un sens que nous ne puissions en faire l’économie dans une question pourtant aussi banale ?
La réponse s’impose d’elle-même. Pour qu’un mot, en effet, possède un sens, il faut qu’il fasse signe vers une double extériorité, ou si l’on veut, une double transcendance : d’une part la transcendance d’un signifié (ou d’un référent, peu importe ici) ; d’autre part celle de l’intention d’un sujet, nécessairement supposé en arrière-fond.
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" La liberté de pensée est absolue ou elle n'est rien "
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