On voit apparaitre, dans la parabole des talents de la Bible, une nouvelle éthique, une nouvelle morale en rupture totale avec celle du monde grec.
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Elle signifie que , sur le plan moral, ce qui compte, à l'inverse de ce qu'on pense dans le monde aristocratique, ce ne sont pas les talents qu'on a reçus au départ, ce ne sont pas les dons naturels....Peu importe qu'on ait reçu 5 talents, ou qu'on en ait reçu deux ou un seul... Sur le plan éthique, ce qui importe, c'est ce qu'on en a fait.
Pour Rousseau, la différence entre l'homme et l'animal ne repose pas sur l'intelligence. Elle tient à ce que l'homme, contrairement à l'animal, n'est pas programmé par la nature et reste suceptible de perfectibilité
D'aprés Kant , les dons naturels ne fondent pas la valeur morale d'un être. C'est l'usage qu'on fera de ces dons qui la déterminera
La sagesse des mythes : la mythologie en BD !