Rouge, tome 2 : La montagne d'Abranas

La lecture de ce deuxième et dernier opus de la saga « Rouge » m'a convaincu mais pas à 100% malheureusement. J'avais été incroyablement conquise par le tome 1 qui mettait en scène deux soeurs : Issalis et Lalaï à la chevelure de feu partant à l'aventure afin de neutraliser Darakchan un cruel magicien avide de pouvoir. J'ai pris plaisir à retrouver tous les personnages ainsi que les nouveaux, cela apporte une réelle fraîcheur au récit.

Ici dans ce tome 2 on se retrouve trois ans après l'affrontement de nos deux soeurs « Rouge » et leurs compagnons de route contre Darakchan l'horrible magicien. J'avais noté lors du premier tome qu'il me manquait plus de violence et de méchanceté concernant la personnalité de ce personnage très important à l'histoire, et bien j'ai été agréablement surprise de voir une belle évolution vis-à-vis de son développement caractériel. Mais j'aurai tant aimé que la structuration soit dépeinte avec plus de profondeur. Ce que je veux dire, c'est que j'ai eu une impression de rapidité des événements et ça m'a perturbé un peu dans ma lecture, parce-que j'attendais vraiment un impact plus tortueux, mais ce n'est qu'un ressenti personnel qui n'entache en rien la qualité du travail effectué.

J'ai par contre été séduite encore une fois par la beauté visuelle des descriptions narratives relatives aux décors, aux ambiances et aux paysages. C'est l'un des points forts de cette duologie fantasy, et je suis très heureuse d'avoir pu une fois de plus savourer cette délicieuse sensation de véracité et de réalisme qu'a dépeint l'autrice avec une plume toujours aussi entière, incisive et d'une poésie magistrale. J'avais cette impression de regarder un film médiéval cinématographique.

Les moments d'action et de combat sont bien équilibrés avec les moments d'accalmie, j'ai cependant décelé quelques petites longueurs qui ont freiné mon immersion vers le milieu de l'histoire, mais rien de méchant. Peut-être qu'il faudrait remanier la rythmique du récit avec des chapitres plus courts, afin que cela ne casse pas l'intensité si savamment orchestrée par la plume de l'autrice.

Je n'ai rien à redire par contre sur le développement des protagonistes, ils ont été magnifiquement mit en place sans caricature ni exagération. J'ai adoré revoir Issalis et Lalaï qui sont pour moi des exemples de puissance, de réflexion, de douceur et de bienveillance féminine. Je n'aurai pas été contre plus de détails concernant la vie de Lalaï notre jeune et jolie guérisseuse pendant les trois années qui se sont écoulées loin de sa soeur Issalis. Je pense que cette notion de « magie » aurait mérité d'être encore plus mis en avant, cela aurait pu donner une dimension tellement « chamanique » et « transcendante » à cet univers d'une virtuosité indélébile.

Dans tous les cas je suis vraiment très heureuse d'avoir pu découvrir cette duologie tellement merveilleuse malgré les quelques fragilités que j'ai pu ressentir, cela reste bien évidemment un avis personnel. Je suis satisfaite de cette finalité, même si le dénouement reste pour moi un peu rapide néanmoins au vu des événements importants qui se sont passés dans ce deuxième opus. Mais là encore je parle en ressenti purement personnels.

Ce qui est sûr c'est que je vous invite tous et toutes à aller lire « Rouge » et à rencontrer tous ces personnages tellement entiers, vivants et authentiques jusqu'au bout des doigts. L'autrice nous signe ici une saga fantasy médiévale totalement fantastique, émouvante et magique entre les Elfes, les Gnomes, les Gobelins, les êtres humains, les guérisseurs ainsi que les magiciens au coeur d'une prophétie harmonique qui promet de belles péripéties afin de ramener la paix dans tout le Royaume et entre les différents peuples.

Bonjour à toutes et tous en ce début de semaine livresque. Au mois de septembre, je vous avais présenté Rouge (le cercle de Couët Krann). L'avez-vous lu ?
Je l'espère puisque je partage aujourd'hui ma chronique du tome 2 : La montagne d'Abranas.

***Une matinée inquiétante***
C'est avec plaisir que je retrouve Issalis accompagnée de Jancenelle, sa doula. Epouse du roi Darien, Issalis vit au château de Blangerval depuis son mariage.

Lalaï vient lui rendre visite avec son ours (Jin le Rouge), très heureuse de revoir sa soeur après plusieurs années d'études auprès de Raffanel, ermite guérisseur et magicien. Mais Lalaï apporte un message important au couple royal, Raffanel a insisté pour que ce message soit délivré uniquement au couple royal, loin des oreilles indiscrètes : un appel à l'aide de Nastorg, cadet de Raffanel. Celui ci demeure dans les montagnes, sur les terres de la reine Philea et du royaume d'Abranas où de nombreux crimes sont commis, accusant les loups. Mais Nastorg soupçonne les gobelins d'être responsables des troubles.

***Les elfes et les gnomes***
Darien a un ami fidèle, l'elfe Téjédor. Les elfes n'ont que faire des conflits des hommes.
Les gnomes, quand à eux, sont de petits être sages, amusants mais aussi gardiens de la connaissance. Leur érudition dans tous les domaines est vaste et les elfes eux-mêmes s'inclinent de bonne grâce devant la culture immense des petits bonshommes à chapeau pointu. Lacerte explique ainsi les caractéristiques de la race des Gobelins : des êtres sans pitié.

Dans cette épopée, les personnages aux caractères marqués, attachants nous embarquent sur les traces d'un sorcier maléfique et détestable. Amour et amitié forment l'alliance contre le mal : les gobelins revenus de leur exil sur la lune noire avec l'aide de Darakchan. Bien au delà de la vengeance, la survie des peuples est mise en péril.

***La montagne d'Abranas***
Alors le roi Darien laisse sa reine bienaimée seule au terme de sa grossesse pour combattre au sein des terres de la reine Philea, la plume de l'auteur dépeint ce voyage et ses magnifiques paysages avec finesse. Si l'ombre du mal est omniprésente, les beautés d'Abranas ne vous laisseront pas indifférents.
Le royaume de la reine Philea et son peuple vous réserve bien des surprises.

***A découvrir (et redécouvrir)***
Muriel Ferwerda nous offre une pause sacrée au paradis perdu des elfes, en alternance avec les combats entre les hommes et Gobelins. le lecteur évolue entre deux atmosphères, une aventure surprenante, empreinte de mystère et de magie.

Ce deuxième Opus est en harmonie avec le cercle de Couët Krann (T1), et le lien entre ces deux aventures est fluide malgré les années passées. Lalaï, qui semble encore jeune et fragile, se révèle décidée, réfléchie et cette jeune fille, au destin aussi tragique que magique, est attachante. Il m'est difficile de la laisser derrière moi en tournant la dernière page. La société matriarcale est bien présente, des communautés proches de la terre mère, gardiennes des cérémonies Celtiques, de la connaissance des plantes, des pierres et de la mer : une histoire envoutante, addictive, mêlant vos sentiments à travers les différents protagonistes. La plume fluide, par l'art des mots, transmet la peur ou la joie, l'horreur et l'amour.

J'ai laissé dans ces pages ceux qui m'ont entrainée dans un voyage au delà de la mer et des montagnes, ils me manquent, je l'avoue. J'aimerais savoir si l'harmonie reviendra, si l'amour est au-dessus de tout, s'il est un lien possible entre les peuples. Quand aux elfes, ils restent aussi secrets que mystérieux.

Une magnifique lecture qui me laisse conquise (à partir de 12 ans). Je remercie très sincèrement Marathon Editions pour ce service presse.
Lien : https://lescrinsdubarde.net/..

J'avais beaucoup apprécié le premier tome de cette saga et c'était un réel plaisir e retrouver les personnages plus attachants que les autres.

La Montagne d'Abranas se passe 5 ans après les événements du premier tome. Les personnages sont repartis à leur vie encore chamboulés par les dernies événements. Certains se sont mariés, certains sont devenus roi ou général et d'autres ont entamés une formation magique. Mais alors que le royaume attends un heureux événement, le machiavélique sorcier que l'on avait cru défait dans le tome précédent revient. La prophétie n'était peut être pas exactement ce que l'on croyait.

Dans ce tome, les personnages ont un peu évolués, ils sont toujours aussi intéressants, mais comme le roman est court et l'action me semble trop précipité, l'intrigue pas assez développée, on a pas asse l'occasion à mon goût d'en savoir plus.
La plume est toujours aussi fluide, agréable e addictive.
L'intrigue est pleine d'actions et de rebondissements, mais vraiment ça va trop vite et c'est le gros défaut et sans doute le seule que je puisse trouver. J'aurais voulu rester avec mes petits gnomes préférés bien plus longtemps, avoir plus de développement sur ce qui s'était passé pour le sorcier avec plusieurs chapitres sur son point de vue par exemple, sur l'accouchement,...

Ce sera toute fois un grand plaisir de les retrouvé dans de prochaines aventures si elles sont prévus car je me suis beaucoup attachés à eux.

Quel plaisir de retrouver la fine équipe imaginait par Muriel.
Et je ne vais pas être très originale, mais ce second tome est parfait, exceptionnel et sensationnel.
L'histoire est captivante, passionnante et envoûtante. Nous entrons facilement dans l'aventure et nous y restons jusqu'au bout, sans pour autant, connaitre le dénouement.
J'ai vécu avec nos personnages, j'étais avec eux dans les pires moments.
La peur, le froid, les combats, la douleur, le sang, l'effondrement, la haine.
Les descriptifs sont époustouflants, et nous projettent simplement dans l'univers de Rouge et c'est magique.
Les protagonistes sont tous de plus en plus attachants.
Ils sont décrits avec minutie pour les nouveaux arrivants, et reconnaissables pour les anciens. Je me suis régalée de les retrouver.
L'écriture est belle, fluide, ce qui fait que les pages tournent bien trop vite à mon goût.
J'aurais voulu faire durer la beauté de cette histoire.
Toujours autant, même plus, de rebondissements et de péripéties.
De l'action et de l'intrigue à ne pas lâcher son livre.
Un merveilleux Tome et une duologie à couper le souffle.
A découvrir sans hésitation.

Après avoir eu un coup de coeur pour le premier tome de cette saga, j'étais impatiente de me précipiter sur cette suite et j'ai bien fait car j'ai passé un bon moment de lecture.

Cet opus commence donc trois ans après le précédent et on va retrouver les différents personnages avec plaisir. Isallis est mon personnage coup de coeur de cette duologie, elle m'a vraiment charmée et, à certains moments, elle me manquait dans l'histoire. Quant à notre sorcier, Darackchan, j'ai trouvé qu'il était encore mieux développé dans cette suite et je l'ai trouvé encore plus machiavélique. Les autres protagonistes sont eux aussi très agréables à retrouver et l'autrice a vraiment réussi à les rendre tous intéressants à leur manière, mais c'était déjà le cas dans le premier tome.

En ce qui concerne les descriptions, l'autrice a, à nouveau, fait un travail magnifique qui nous permet de nous imaginer les lieux et de pouvoir nous évader tout au fil de notre lecture. L'action est au rendez-vous et on ne s'ennuie pas un seul instant, on craint pour nos protagonistes et on passe par tant d'émotions.

Le seul bémol qui m'a empêché de terminer cette duologie sur un coup de coeur, c'est que tout va un peu trop vite dans ce dernier tome mais, au fond, c'est peut-être juste que je me suis attachée à l'univers et aux personnages et que j'aurais voulu rester avec eux plus longtemps et avoir un peu plus de développement. Je ne saurais le dire mais, une chose est certaine, j'étais triste de quitter tout ce petit monde et de penser que c'était la fin.
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